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Citations sur Le combat d'hiver (102)

Il lui semblait que la vue de ces couleurs, même dans le flou de sa myopie, l'arrachait au ventre sombre de la terre et la ramenait à la vie d'en haut, il lui sembla que le vent soufflait dans ses cheveux, que le sang coulait à nouveau dans ses veines.
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Elle regardait alors, au hasard du voyage, défiler les images secrètes de son âme : le grand fleuve tranquille qui coulait sous les ponts, l'infini poids d'amour des consoles est, le souvenir tremblotant de ses parents engloutis et, pour toujours, le visage souriant d'un garçon aux boucles brunes.
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Son chant, même sans qu'on en comprenne le sens, parlait à chacun et chacune de ce qui lui était le plus secret. Il faisait apparaître des visages aimés et disparus, ressentir des caresses anciennes dont on croyait avoir oublié la douceur. Et surtout, même si on était triste en l'entendant, il redonnait force et courage.
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Attention ⚠️ propos choquant tiré du texte.
Pour nourrir son ventre d'hippopotame.
La tank.
On ce sentait bien dans ces masse de cher.
La squelette.
Comment consolé quelqu'un quand on a les os qui pointes.
Elle ce dandine comme une oie grasse.
Je trouve ça honteux.
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Helen sentit que les griffes du chagrin se desserraient un peu autour de son cœur.
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Un peu plus tard, un car rugissant en provenance du nord doubla le convoi qui progressait à faible allure. Quand il arriva à la hauteur du deuxième fourgon, les deux véhicules se côtoyèrent pendant quelques dizaines de mètres. Au fon du car somnolait Paula, les mains abandonnées sur les genoux. Son large postérieur occupait deux places entières. Derrière elle, Helen essayait de lire un roman. Elle leva les yeux et regarda distraitement le fourgon dans lequel Milos était enfermé, les menottes aux poignets et le coeur lourd.

Pendant quelques secondes, il n'y eut pas plus de trois mètres entre les deux amoureux, puis le car accéléra et les éloigna l'un de l'autre.
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"On ne me prend jamais, moi !" disait-il de sa voix joyeuse.
Oui, mais s'ils te prennent quand même ? Dis-moi, Milos ? S'ils te prennent ?
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- Mais pourquoi avez-vous fait demi-tour ?
- Pour nous battre, expliqua Bartolomeo. Tu sais, je viens de me promener entre les tombes. C'est idiot, mais j'aime ça. Même la nuit. A l'internat, au lieu d'aller chez ma consoleuse ou en ville, il m'arrivait de monter au cimetière. Milos me traitait de fou. Il disait qu'il valait mieux profiter autrement de nos heures de liberté. Mais moi, ça me plaît. Je ne trouve pas ça triste. Au contraire. Ça oblige à penser vraiment à sa propre vie, et à ce qu'on en fait. Et justement, Milena et moi, on est décidé à faire quelque chose de notre vie : on veut lutter contre la Phalange.
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... elle chanta avec tous les autres, et ce fut sa façon à elle de revenir une fois pour toutes parmi les vivants.
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Cette année-là, l'hiver n'arrivait pas à prendre fin. Mi-mars, il y eut quelques journées qui rassemblèrent à une ébauche de printemps, mais le froid revint. Il neigea de nouveau en abondance. C'était comme si la nature ne parvenait pas à se dégager de sa gangue de glace et de gel. Elle avait beau s'étirer, se mouvoir : elle y retombait toujours, épuisée, frigorifiée et vaincue.
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