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Citations sur L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage (241)

"Il y a dans la vie des choses trop dures à expliquer, dans n'importe quelle langue", avait dit Olga. Elle avait certainement raison, songea Tsukuru en buvant son vin. Et pas seulement quand il s'agissait de les expliquer aux autres. Même pour soi-même, c'était vraiment trop difficile. Quand on se force à trouver des explications, il n'en sort que des mensonges.
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Tels des bestiaux patients et disciplinés, les longs trains aux départs et aux arrivées, programmés à la seconde près, déversent une foule d'individus, les absorbent de nouveau et, à peine les portes refermées, s'ébranlent impatiemment vers la gare suivante.
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Pour chaque chose, il faut un cadre. Pareil pour la pensée. On ne doit pas craindre le cadre exagérément, mais il ne faut pas non plus craindre de le casser. C'est ça le plus important pour trouver la liberté. Respecter et détester le cadre. Les choses qui comptent le plus dans la vie d'un homme sont toujours ambivalentes. Voilà à peu près tout ce que je peux dire.
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Le temps passé se changea soudain en une longue pique acéré qui lui transperça le cœur. S'ensuivit une souffrance argentée et muette, une colonne de glace qui emprisonnait sa colonne vertébrale. L'intensité de la douleur restait immuable. Il retint son souffle, ferma les yeux et l'endura. Alfred Brendel poursuivait son jeu précis et régulier. Après la première année : "Suisse", la deuxième année : "Italie".

Tsukuru réussit alors à tout accepter. Enfin. Tsukuru Tazaki comprit, jusqu'au plus profond de son âme. Ce n'est pas seulement l'harmonie qui relie le cœur des hommes. Ce qui les lie bien plus profondément, c'est ce qui se transmet d'une blessure à une autre. D'une souffrance à une autre. D'une fragilité à une autre. C'est ainsi que les hommes se rejoignent. Il n'y a pas de quiétude sans cris de douleur, pas de pardon sans que du sang ne soit versé, pas d'acceptation qui n'ait connu de perte brûlante. Ces épreuves sont la base d'une harmonie véritable.
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ce n'est pas seulement l'harmonie qui relie le cœur des hommes.Ce qui les relie bien plus profondément , c'est ce qui se transmets d'une blessure à une autre, d'une fragilité à une autre.
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Ce n'est pas seulement l'harmonie qui relie le coeur des hommes. Ce qui les lie bien plus profondément, c'est ce qui se transmet d'une blessure à une autre. D'une souffrance à une autre. D'une fragilité à une autre. C'est ainsi que les hommes se rejoignent. Il n'y a pas de quiétude sans cris de douleur, pas de pardon sans que du sang ne soit versé, pas d'acceptation qui n'ait connu de perte brûlante. Ces épreuves sont la base d'une harmonie véritable.
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Ce n’est pas seulement l’harmonie qui relie le cœur des hommes. Ce qui les lie bien plus profondément, c’est ce qui se transmet d’une blessure à une autre. D’une souffrance à une autre. D’une fragilité à une autre. C’est ainsi que les hommes se rejoignent. Il n.y a pas de quiétude sans cris de douleur, pas de pardon sans que du sang ne soit versé, pas d’acceptation qui n’ait connu de perte brûlante. Ces épreuves sont la base d’une harmonie véritable.
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Jusque là, Tsukuru Tazaki n'avait pas connu le manque. Il n'avait pas fait l'expérience pénible de désirer quelque chose qu'il n'aurait pu se procurer. D'un autre côté, il ne se souvenait pas d'avoir jamais goûté au bonheur d'obtenir quelque chose qu'il aurait vraiment désiré. Ses quatre amis avaient été ce qu'il avait eu de plus précieux. Mais cette rencontre lui avait été octroyé comme une grâce du ciel, davantage que come un choix délibéré issu de sa volonté propre. Et puis, il les avait perdus, il y avait très longtemps - et, bien entendu, contre sa volonté. Ou plutôt, il en avait été privé.
Sara représentait l'un de ses rares désirs.
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Elle était toujours belle, toujours bien faite… seulement elle paraissait beaucoup plus pâle qu'auparavant. Au point qu'on aurait eu envie de prendre une télécommande et de foncer les couleurs. C'était une expérience vraiment curieuse. Que quelqu'un puisse en quelques années se faner ainsi.
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Le chef hait le serveur, et l’un et l’autre haïssent les clients, déclara Haida. Ce sont les mots d’Arnold Wesker, dans sa pièce La Cuisine. Les hommes privés de liberté en viennent toujours à haïr quelqu’un. Tu ne crois pas ? Pour ma part, je n’ai pas envie de vivre de cette façon.
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