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Citations sur L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage (240)

Nous vivons dans une époque d'indifférence totale et, pourtant, nous sommes cernés par une énorme quantité d'informations, très faciles à obtenir, sur tout un chacun. Et en réalité nous ne savons presque rien sur les autres.
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« […] la vérité est comme une ville ensevelie dans le sable […]. Plus le temps passe, plus la couche de sable qui la recouvre est épaisse. Il peut aussi arriver que le sable finisse par être balayé avec le temps et les contours de la ville soient mis au jour. »
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Le cœur de l’homme est comme un oiseau de nuit. Il reste calmement dans l’attente de quelque chose, et, le moment venu, il s’envole droit vers sa destination.
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Pour penser librement, il faut s’éloigner du moi gorgé de chair. Sortir de la cage étroite de son propre corps, se libérer de ses chaines et s’envoler vers le domaine de la logique pure. C’est dans la logique qu’on trouve une vie naturelle et libre. Cette liberté est le cœur même de la pensée. P 75
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A considérer l'ensemble de leur vie, on pouvait affirmer que ces cinq amis avaient bien plus de points communs que de différences.
Pourtant, le hasard faisait que Tsukuru Tazaki se distinguait légèrement sur un point : son patronyme ne comportait pas de couleur. Les deux garçons s'appelaient Akamatsu - pin rouge -, Ômi - mer bleue -, et les deux filles, respectivement Shirane - racine blanche - et Kurono - champ noir. Mais le nom de "Tazaki" n'avait strictement aucun rapport avec une couleur. D’emblée, Tsukuru avait éprouvé a cet égard une curieuse sensation de mise a l'index. Bien entendu, que le nom dune personne contienne une couleur ou non ne disait rien de son caractère. Tsukuru le savait bien. Néanmoins, il regrettait qu'il en soit ainsi pour lui. Et, a son propre étonnement, il était plutôt blessé. D'autant que les autres, naturellement, s’étaient mis a s'appeler par leur couleur. Rouge. Bleu. Blanche. Noire. Lui seul demeurait simplement "Tsukuru". Combien de fois avait-il sérieusement pensé que ç’aurait été bien mieux si son patronyme avait eu une couleur ! Alors, tout aurait été parfait.
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En fin de compte, il se peut que je sois destiné à rester solitaire, se disait Tsukuru. Tous les gens qui s’approchaient de lui finissaient par s’en aller. Ce qu’ils avaient cherché chez Tsukuru, ils ne l’avaient apparemment pas trouvé ou ce qu’ils avaient trouvé ne leur plaisait pas et, résignés, (ou désespérés, ou bien en colère), ils le quittaient. Un beau jour, ils se volatilisaient. Sans explication, sans même un adieu. Comme une grande serpe affûtée tranche net un lien, alors que le sang chaud circule et que le pouls bat encore paisiblement.
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C'était la première fois de ma vie que j'étais rejeté ainsi, d'une manière aussi radicale, dit Tsukuru. En outre, j'avais confiance en eux plus que quiconque. Nous étions tellement proches, ils étaient comme une part de moi. Avant même de rechercher des causes à tout cela, ou de dissiper un malentendu, il faut comprendre que j'ai subi un choc énorme. Au point que j'étais à peu près incapable de m'en remettre. J'avais l'impression que quelque chose s'était fracassé en moi.
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Il semblerait que dans la vie d’un homme en apparence des plus paisible ou rangé, il y a toujours, à un moment ou à un autre, une période de grande rupture. Une période de folie, même, pourrait-on dire. Chez les hommes, ce genre de tournant est sûrement nécessaire.
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"Peu importe qu'elle soit plate et monotone, le simple fait de vivre en vaut la peine."
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"La jalousie, du moins telle que Tsukuru l'avait conçue dans son rêve, est la prison la plus désespérée du monde. Parce que c'est une geôle dans laquelle le prisonnier s'enferme lui-même. Personne ne le force à y entrer. Il y pénètre de son plein gré, verrouille la porte de l'intérieur puis jette la clé de l'autre côté de la grille."
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