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3,8

sur 1325 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il y aurait donc souvent, dans les romans de Haruki Murakami, un fond de musique classique détaillé par le menu, des livres qui restent à portée de mains, sans oublier, au détour d'une page, un clin d'oeil à Scott Fitzgerald cher à l'auteur. Si j'en crois les quelques-uns de ses ouvrages que j'ai lus depuis que j'ai découvert cet auteur, le lieu commun de ses intrigues serait fait de relations amoureuses compliquées, voire impossibles, avec une certaine froideur des personnages, qui peut s'exprimer jusqu'à la frigidité comme dans Les amants du spoutnik lequel n'échappe à rien de tout ce qui précède.

Dédoublement de la personnalité, confusion du réel et de l'irréel au travers du prisme de la perception, relations charnelles fantasmées, la chaleur de la vie a disparu dans ces pages, la sensualité est intellectualisée, les personnages ont peu de prise sur l'événement, et moi, lecteur tenu en haleine par mes attentes à hauteur de la réputation de l'auteur, je reste sur ma faim en fermant cet ouvrage.

L'intrigue est décousue, les images pas très heureuses, dépourvues de poésie, les personnages peu attachants. Je ne peux qu'abonder dans le sens de Miu, l'une de ces trois héros désespérant de froideur lorsqu'elle déclare : "Je ne peux pas m'ôter de l'idée que tout est de la fiction,…, et cela m'empêche de partager les émotions des personnages."

Mais je pardonne à Haruki Murakami, on peut avoir des passages à vide. Il a, selon moi, péché par excès de confiance pour avoir mis sur orbite un spoutnik qui s'est perdu dans un trou noir. Je resterai cependant fidèle à celui qui m'a ravi avec Kafka sur le rivage.
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Un homme aime une femme qui aime une femme qui ne l'aime pas. Quand je dis aimer il s'agit de désir sexuel entre le narrateur, Sumire et Miu.
Bon, je résume un peu "Les amants du Spoutnik" qui n'ont rien à voir avec la Russie soviétique contrairement à ce qu'évoque le titre. Il s'agit d'une confusion de Miu entre Spoutnik et Beatnik ce qui lui vaut un petit surnom.
Cette histoire d'amour se passe essentiellement au Japon et aussi sur une île en Grèce où Sumire disparaît.
De là, des divagations fantastico-philosophiques de l'auteur japonais Haruki Murakami. J'avoue avoir été insensible à cette histoire qui présente peu d'intérêt pour moi. Ce qui m'a agacée aussi c'est cette façon de citer plusieurs fois des marques alors que certains noms (celui de l'île grecque par exemple) ne le sont pas.
La construction du roman avec des amours imbriquées était pourtant prometteuse. D'ailleurs, le livre commence bien mais cette histoire est restée au stade des névroses de bourgeoises Japonaises dont la chute m'a laissée perplexe.
Et puis, je trouve que Haruki Murakami ne fait rien de son idée de départ sur la création littéraire, la passion de Sumire qui laisse vite tomber son intention d'écrire un roman. Dommage.


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De longues discussions existentielles, un début d'intrigue, de nouvelles introspections. Des personnages aux sentiments complexes où chacun aime quelqu'un d'autre que celui qui l'aime. le tout sur un ton lent, réfléchi, profond. Des images étranges, un peu fantastiques, un ciel plein de sauterelles, un visage qui disparaît dans un trou noir, un coiffeur qui ne creuse plus de trou. Quand on tire sur quelqu'un, le sang coule. Et puis l'intrigue qui reste suspendue sans conclusion. Un texte déroutant, dans lequel j'ai eu du mal à entrer en ayant l'impression de passer à côté de quelque chose. Un autre jour peut être, quand je serai plus réceptif.
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Je n'ai pas été vraiment touchée par cette histoire d'amour (?). entre deux femmes et d'amitié (?) entre une des femmes et le narrateur...
A partir de la disparition de Sumire, j'ai trouvé le récit plus prenant.
Cependant il se dégage beaucoup de sensualité et cela donne au livre une saveur particulière.
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Haruki Murakami : Les amants du Spoutnik (1999)
Il m'a fallu 100 pages pour réaliser que je l'avais déjà lu : mauvais signe, cette faible rémanence. Aussi l'intrigue est proche de « La ballade de l'impossible » (1987) à laquelle j'attribuais une fausse reconnaissance. Sumire, une jeune femme pauvre, ordinaire jusque dans ses ambitions, a un confident, amoureux transi et totalement dévoué, chargé de la narration. Elle rencontre Miu, une femme mûre, riche, pianiste virtuose, qui l'embauche comme factotum et l'emmène en Europe. Elle tombe amoureuse de Miu et disparait "comme une fumée" après lui avoir imposé de coucher avec elle. le confident intervient dans l'action pour confirmer l'étrangeté de sa disparition jusque dans un appel téléphonique fantôme. le peu de vraisemblance est soluble dans le réalisme fantastique qui apparait au troisième tiers du roman. L'écriture est désinvolte à un point qui doit être intentionnel: passage de la deuxième à la troisième personne au milieu d'un dialogue, répétitions, lieux communs éculés, détails prosaïques. le roman est cependant bien construit et sa lecture est facile: Murakami est un bon auteur populaire dans la veine néoromantique.
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K., le narrateur, est tombé amoureux de Sumire dès qu'il l'a rencontré, à l'université. Lui, solitaire, un peu effacé, n'ayant pas réellement de liens avec sa famille, trouve en elle, à défaut d'une amoureuse, une amie. Il va ainsi devenir au fil du temps son confident, sa voix de la raison. Car il l'a compris très vite, Sumire ne sera jamais amoureuse de lui. Alors il est disponible pour elle à chaque fois qu'elle doute (même à trois heures du matin) et a de petites relations amoureuses à côté.

Sumire, elle, n'a qu'une obsession : l'écriture de son roman. Elle veut devenir écrivain et a tout abandonné pour ça, quitte à vivre avec presque rien, dans un appartement misérable, où elle n'a que son ordinateur et un matelas posé par-terre. Sa seule relation avec le monde extérieur c'est K., qu'elle appelle régulièrement d'une cabine téléphonique à trois heures du matin pour qu'il lui explique la vie, les sentiments, ou la rassure sur son avenir. Jusqu'au jour où elle rencontre Miu… Et pour la première fois, elle va découvrir l'amour avec cette femme mystérieuse. Elle va s'ouvrir au monde, à la vie, aux voyages, au sexe aussi. Mais est-ce qu'elle ne risque pas de se perdre ?
(lire la suite)
Lien : http://www.tulisquoi.net/les..
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Je me suis un peu ennuyée dans ce livre...
fin inachevée
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Bilan en quelques mots

Les mots pour : Styles utilisés, thèmes abordés.
Les mots contre : intrigue.

Au final

Si l'écriture est belle et travaillée, l'intrigue me laisse perplexe ! J'ai failli décrocher, mais comme il restait 50 pages...

Article complet sur le blog
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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Ce livre est comme un rêve. Je ne dis pas qu'il est beau comme un rêve, mais que son ambiance et que certains faits qu'il évoque, font penser à un rêve. Sumire raconte la plupart de ses histoires la nuit. Ce qui est arrivé à Miu est tellement étrange que cela rappelle un rêve, tout comme ce qui arrive à Sumire, ensuite. L'histoire de l'enfant voleur aussi est étrange, car elle ne semble reliée à rien, ne faire rien évoluer.
D'autres faits sont racontés de manière un peu décousue.

C'est peut-être une des raisons qui ont fait que j'ai eu du mal à entrer dans le livre, et à m'attacher aux personnages. Sumire m'a particulièrement agacée. Bien sûr, c'est une jeune femme qui se cherche, mais on dirait que tout doit graviter autour d'elle. Je la trouve assez égoïste. Qu'elle ne voie pas l'amour que lui porte son ami, ça peut se comprendre, mais elle semble ne pas vraiment penser à lui. Elle ne l'appelle que quand elle a besoin de parler. Elle ne lui apporte jamais son aide. Accessoirement, elle lui téléphone la nuit, ce qui n'est pas très sympathique.
Elle se lamente sur son sort, et se fiche un peu des autres.
Même à la fin, son attitude ne montre pas un vrai changement. On aurait pourtant pu le penser, étant donné ce qui s'est passé. En fait, pendant tout le livre, elle agit en écervelée.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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