Il y aurait donc souvent, dans les romans de Haruki Murakami, un fond de musique classique détaillé par le menu, des livres qui restent à portée de mains, sans oublier, au détour d'une page, un clin d'oeil à Scott Fitzgerald cher à l'auteur. Si j'en crois les quelques-uns de ses ouvrages que j'ai lus depuis que j'ai découvert cet auteur, le lieu commun de ses intrigues serait fait de relations amoureuses compliquées, voire impossibles, avec une certaine froideur des personnages, qui peut s'exprimer jusqu'à la frigidité comme dans Les amants du spoutnik lequel n'échappe à rien de tout ce qui précède.
Dédoublement de la personnalité, confusion du réel et de l'irréel au travers du prisme de la perception, relations charnelles fantasmées, la chaleur de la vie a disparu dans ces pages, la sensualité est intellectualisée, les personnages ont peu de prise sur l'événement, et moi, lecteur tenu en haleine par mes attentes à hauteur de la réputation de l'auteur, je reste sur ma faim en fermant cet ouvrage.
L'intrigue est décousue, les images pas très heureuses, dépourvues de poésie, les personnages peu attachants. Je ne peux qu'abonder dans le sens de Miu, l'une de ces trois héros désespérant de froideur lorsqu'elle déclare : "Je ne peux pas m'ôter de l'idée que tout est de la fiction,…, et cela m'empêche de partager les émotions des personnages."
Mais je pardonne à Haruki Murakami, on peut avoir des passages à vide. Il a, selon moi, péché par excès de confiance pour avoir mis sur orbite un spoutnik qui s'est perdu dans un trou noir. Je resterai cependant fidèle à celui qui m'a ravi avec Kafka sur le rivage.
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De longues discussions existentielles, un début d'intrigue, de nouvelles introspections. Des personnages aux sentiments complexes où chacun aime quelqu'un d'autre que celui qui l'aime. le tout sur un ton lent, réfléchi, profond. Des images étranges, un peu fantastiques, un ciel plein de sauterelles, un visage qui disparaît dans un trou noir, un coiffeur qui ne creuse plus de trou. Quand on tire sur quelqu'un, le sang coule. Et puis l'intrigue qui reste suspendue sans conclusion. Un texte déroutant, dans lequel j'ai eu du mal à entrer en ayant l'impression de passer à côté de quelque chose. Un autre jour peut être, quand je serai plus réceptif.
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Je n'ai pas été vraiment touchée par cette histoire d'amour (?). entre deux femmes et d'amitié (?) entre une des femmes et le narrateur...
A partir de la disparition de Sumire, j'ai trouvé le récit plus prenant.
Cependant il se dégage beaucoup de sensualité et cela donne au livre une saveur particulière.
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Je me suis un peu ennuyée dans ce livre...
fin inachevée
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