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3,8

sur 1325 notes
Les amants du Spoutnik est le second livre que j'ai lu de Murakami Haruki, juste après mon coup de coeur découverte pour Kafka sur le rivage, en 2006. Je viens de le relire en ce début d'année. Toujours aussi magique.

L'auteur focalise son histoire sur un trio :
- K. le narrateur, instituteur de 24 ans
- Sumire, 21 ans, sa meilleure amie et dont K est amoureux, sans réciproque. Elle écrit sans relâche pour devenir romancière
- Miu, approchant des 40 ans, femme élégante et financièrement aisée dont Sumire est éperdument tombée amoureuse lors de leur rencontre.

Le roman traite donc beaucoup d'amour. Murakami observe comment les sentiments naissent et peuvent perdurer même s'ils ne rencontrent pas de réciprocité. de Tokyo à une petite île grecque, en passant par Rome et la Bourgogne, il nous entraîne dans les méandres des rapports humains. Bien sûr, on retrouve ici aussi ce réalisme magique propre à l'auteur, onirisme à la fois enchanteur et inquiétant qui encadre et induit le comportement des personnages.

De K, on pourrait dire qu'il représente l'homme murakamien par excellence. En effet, il est très solitaire et profondément détaché du reste de la société, en dehors de sa relation avec Sumire. Bon instituteur, il reste néanmoins sur les marges. Avec les femmes, s'il ressent du désir et couche avec certaines, ça ne va pas plus loin que l'acte sexuel. Pas d'engagement de sa part, bien qu'il réfléchisse beaucoup à son cas et à sa solitude, sans pouvoir ou être capable de changer les choses. Seule Sumire a percé sa carapace et lui permet de ressentir de vrais sentiments. D'une certaine façon, K préfigure le Tengo de 1Q84, également enseignant et se contentant de rapports sexuels bimensuels avec une femme mariée plus âgée.

Quant à Sumire, son personnage offre un point de vue intéressant sur le travail d'écrivain en devenir. Des trois, c'est elle la plus "vivante", K étant dans sa carapace et Miu ayant subi un traumatisme qui l'a laissée diminuée.

Les amants du Spoutnik est un des plus courts romans de Murakami mais où se posent plusieurs éléments qui deviendront les caractéristiques de son écriture. Cette relecture m'a permis de mieux apprécié l'histoire et de savourer la poésie qui s'en dégage.
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Sous une forme de bluette plus profonde que le laisse supposer la quatrième de couverture, l'auteur livre ses réflexions sur l'art, l'écriture, le désir, la solitude, sans affects particuliers ni apparents. Ses personnages portent ainsi un fatalisme détaché et une nonchalance blasée, thèmes centraux, mais tournant un peu à vide du fait de l'absence d'un scenario transcendant.

Je ne peux le qualifier de grand roman ; il se lit, mais son style vaporeux trop neutre combiné à l'absence de thème fort n'invite pas le lecteur que je suis à une implication effrénée, et ne me laissera pas une réminiscence longue en mémoire.
Il laisse en souvenir un petit goût d'interrogation par une fin ouverte comme une invitation faite au lecteur à poursuivre seul le scénario.

Bien que non désagréable, reste l'impression d'une roman mineur dans la réputée bibliographie de l'auteur, ce qui est le risque lorsque l'on découvre un écrivain par un chef d'oeuvre, en l'occurrence "Kafka sur le rivage". D'ailleurs l'un des personnages denommé K, lecteur compulsif, écrivain refoulé, solitaire ayant des relations familiales distanciées, est un peu le brouillon de l'un des principaux protagonistes de "Kafka sur le rivage", roman plus mature et ô combien plus marquant que celui-ci.

J'apprécie le style et l'écriture de l'auteur et continuerai à le decouvrir, ces "amants du Spoutnik", à defaut d'atteindre la Lune, reviennent sur Terre sans se scratcher.
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Une fois de plus, je n'ai pas été déçue par l'écriture de Haruki Murakami. Je crois d'ailleurs que ce dernier est l'auteur japonais que je préfère et c'est d'ailleurs pour cette raison que j'achète ses ouvrages sans même prendre le temps de lire la quatrième de couverture.

Ici, l'histoire est celle d'un jeune homme, K., le narrateur, professeur des écoles et de celle qui l'aime plus que tout secrètement (sans pour autant que celle-ci lui rende en retour bien qu'elle le considère comme un être très cher mais vers lequel elle ne ressent aucune attirance physique), Sumire, de deux ans sa cadette et qui a abandonné l'université afin de se consacrer pleinement à sa passion et à son rêve : écrire des romans ! le narrateur est l'ami le plus proche de celle-ci et son confident également. Aussi va-t-il être blessé lorsque Sumire se confiera à lui en lui apprenant qu'elle est tombée éperdument amoureuse...d'une autre femme, de dix-sept ans son aînée, Miu.
Miu est très riche et mène à bien l'entreprise familiale depuis la mort de son père et décide un beau jour, d'engager Sumire pour en faire sa secrétaire particulière. Cette dernière est d'abord réticente car elle n'a jamais travaillé de sa vie et ne s'estime pas à la hauteur puis se laisse facilement convaincre. C'est ainsi que les deux nouvelles associées se rendent un jour en Italie pour affaires (Miu travaille en effet dans l'importation de vins de afin de les revendre par la suite à des restaurants japonais), puis en France et enfin dans une petite île grecque mais cette fois-ci, il ne s'agit pas d'un voyage d'affaire mais de véritables vacances...enfin vacances qui ne vont pas être de tout repos puisque c'est au cours de celles-ci que Sumire va subitement disparaître sans raison apparente et sans laisser aucune trace. Étrange mystère pour une île aussi petite. Miu, désespérée, décide alors de faire appel à K.

Un roman bien étrange et pourtant tellement prenant où toutes les conditions sont réunies pour tenir le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page : intrigue amoureuse, existence d'un possible monde parallèle, disparition mystérieuse...enfin bref, tous les ingrédients que l'on retrouve généralement dans les livres de Murakami et qui, à mon goût, les rendent extraordinaire (mot à double sens et à prendre au pied de le lettre). A découvrir !
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K. est amoureux de Sumire. Mais qui est K. ? Qui est Sumire ? Et qui est Miu cet être étrange venu d'ailleurs ? Où est le centre de gravité dans cette fable aux attractions multiples ? Des poussières d'étoiles dansent et se tournent autour, leurs orbites s'entrecroisent, les rapprochent et les éloignent tour à tour. Trois êtres se cherchent tout en se cherchant eux-mêmes. Jusqu'où leur quête les mènera-t-elle ? Et chacun change chemin faisant. Déjà Miu n'est plus elle-même. Sumire se perd ou au contraire se trouve. Qu'en dis-tu, toi K. qui attend ?

Magnifique écriture qui porte cette exploration de Murakami sur la construction du moi au sortir de l'adolescence, ainsi qu'un beau questionnement sur le travail de l'écrivain. Je me suis laissé emporter aux confins du vide sidéral. Et continue ma route bip, bip, bip ... avec comme une intuition qu'elle croisera d'autres romans de cet auteur dont le style me plaît tant.
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Un roman d'amour, dans l'univers toujours un peu étrange de Murakami.

Lui, c'est K. et il est amoureux d'une bizarre jeune fille qui ne veut que son amitié.

Elle, c'est Sumire et elle tombe amoureuse de Miu, la femme pour qui elle accepte de travailler. Pour lui plaire, elle se transforme, porte des vêtements différents, change ses habitudes.

Sumire part même en voyage avec sa patronne, mais en Grèce, la jeune Japonaise disparait mystérieusement. Désespéré, K. fera tout pour la retrouver.

Obsessions, sentiments et mystères, c'est une atmosphère psychologique particulière, une ambiance que les fans de Murakami reconnaîtront avec plaisir.
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Sumire est une jeune fille heureuse de 21 ans qui a un très bon ami, Monsieur K., le narrateur de cette histoire. Il nous raconte les aventures extraordinaires de cette jeune femme.
Epris d'elle en secret mais jeune homme un peu solitaire et timide, il n'osera jamais lui avouer son amour et c'est avec une certaine amertume qu'il apprend que celle-ci est tombée amoureuse de Miu, du moins le croit-elle. Car elle ne s'est jamais vraiment intéressée à l'amour, sa seule passion étant l'écriture, à laquelle elle consacre beaucoup de temps. Miu, jeune femme mariée, et Sumire se sont rencontrées lors d'un mariage et se sont senties étrangement attirées l'une vers l'autre. Miu décide même de l'engager en tant que secrétaire particulière. Elles s'envolent ainsi pour l'Europe sans prévenir Mr K., d'abord pour le travail , puis pour y passer quelques jours de vacances en Grèce. C'est dans ce pays que Sumire s'est évaporée , une nuit , laissant alors Miu totalement désemparée au point d'appeler Mr K à la rescousse pour l'aider à la retrouver...

C'est encore une fois de très belles histoires d'amour que nous raconte Murakami, l'amour entre deux femmes et l'amour secret d'un homme pour l'une d'entre elles. Ces 3 personnes, au centre de ce roman , sont particulièrement attachantes, vives, aimantes et chaleureuses.
Avec de superbes descriptions gorgées de soleil des îles grecques, l'on est plongé, avec Mr K., dans un univers totalement dépaysant, bien loin des contrées japonaises.
C'est à la fois un roman triste et plein d'espoir, entre rêves et réalité. On frémit, on a peur, on rêve ou on garde espoir. Murakami a une façon bien particulière de nous emmener dans son monde et partout où l'on va avec lui, on reste émerveillé devant sa plume si poétique, enivrante, profonde et fantastique.

Les amants du Spoutnik m'ont mise en orbite...
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« Elle était tellement amoureuse de moi qu'elle ne voyait plus rien. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle était amoureuse de moi ! » Groucho Marx
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Un roman bien étrange, déroutant.
L'auteur comme toujours aime à nous balader dans son monde, à la frontière entre le réel et l'imaginaire. Une frontière si souvent ténue que le lecteur ne sait où il se trouve.
Avec Haruki Murakami, la réalité se confond avec l'illusion, le rêve et l'étrangeté. le monde du visible fusionne avec celui de l'invisible. L'opacité allie la lumière.
Pour apprécier Haruki Murakami, il faut accepter de se laisser entraîner dans ce monde, dans ce jeu de miroir, de reflets, de sens et de non-sens, de réel et d'irréalité.

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Le titre du roman ne doit rien au hasard.
Spoutnik signifie « compagnon de route » en russe. Il est aussi le nom du premier satellite artificiel de la Terre lancé par l'union soviétique en 1957.
Ces amants sont comme ses satellites, ils ont des désirs non partagés, des trajectoires individuelles qui les rapprochent, puis les éloignent les uns des autres. Jeux de rencontres, de complicité, de confidence, d'attirance. Instants qui passent et qui les renvoient au loin.

« Je fermai les yeux, tendis l'oreille, et songeai aux descendants de Spoutnik, qui continuent à tourner dans le ciel, reliés à la Terre par la seule force de la gravité. Blocs de métal solitaires, ils se croisent, dans les ténèbres sidérales ou rien n'arrête leur course, puis s'éloignent pour toujours les uns des autres. Sans mots à échanger. Sans promesses à tenir. »

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K., le narrateur raconte un événement lorsqu'il était jeune instituteur.
Amoureux fou de sa meilleure et unique amie Sumire, il n'est pas aimé en retour. Cette amitié si délicate ne mène qu'à une impasse, il en est bien conscient, car celle-ci est amoureuse d'une femme mariée plus âgée, l'énigmatique Miu, pour qui elle travaille en tant que secrétaire et assistante. Quant à Miu, elle n'est pas attirée par la jeune femme.

« C'est ainsi que nous poursuivons nos existences, chacun de notre côté. Si profondément fatale que soit la perte, si essentiel que soit ce que la vie nous arrache des mains, nous sommes capables de continuer à vivre, en silence – même lorsqu'il ne reste plus de notre être qu'une enveloppe de peau, tant nous avons changé intérieurement. »

Triangle amoureux, jusqu'au jour où tout bascule. Lors d'un voyage d'affaire avec Miu, Sumire disparaît. Comme si elle s'était tout simplement évaporée.
Cet évènement nous plonge alors dans un univers d'étrangeté et de mystère.

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« Les amants du Spoutnik » pourrait être une version différente de « La confusion des sentiments » de Stefan Zweig. Ce roman met en scène un triangle amoureux. Intensité des sentiments autour de ses trois personnages, où la sensualité, le désir, et le fantasme s'enroulent autour d'eux.
Mais avec Haruki Murakami, une autre dimension apparaît, celle du fantastique. Avec aisance et légèreté, car tout ce que raconte l'auteur est plausible et peut avoir une explication logique. Cet équilibre, cette justesse des mots est ce qui me plaît chez cet auteur.

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Les trois personnages sont bien travaillés, même si l'approche en est très différente.
Le narrateur déroule son histoire et exprime sa passion, son désir violent d'être aimé, tout en se maîtrisant et faisant preuve de retenue, de respect. Il nous apparaît sympathique, tolérant, calme, posé.
Au contraire, Sumire explore des sentiments tout neufs, et fait preuve d'égoïsme, d'immaturité, de naïveté, de manque de savoir vivre.
Quant à Miu, on en a une image assez floue jusqu'au dernier tiers du roman, car le narrateur ne la connaît que par les propos de Sumire. Elle se dévoile différemment, plus mûre, plus généreuse, plus fragile lorsque le narrateur fait sa connaissance.

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L'intrigue est assez longue à se mettre en place. Mais très étrangement, j'ai eu a du mal à lâcher le roman, la lecture me suivait une fois le livre refermé et je n'avais qu'une envie, le rouvrir et lire la suite. La fin ouverte, laisse le temps au lecteur de continuer à rêver. Je n'aime pas les fins ouvertes, mais avec Haruki Murakami, ce n'est pas pareil…

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Tout l'art de l'auteur s'exprime dans un style qui lui est propre, délicat, lumineux et poétique.
Et comme toujours chez lui, on trouve de belles réflexions. J'ai noté en particulier celle sur l'acte d'écrire : pour écrire, il faut avoir une certaine maturité, avoir vécu pour avoir quelque chose à raconter.

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Pour moi, « Les amants du Spoutnik » est un très bon roman, plus personnel peut-être, mais pas le meilleur roman d'Haruki Murakami. Il nous habitue tellement à de magnifiques romans, que je place sûrement la barre très haute.
Mais je pense qu'il peut être un roman permettant de découvrir l'univers de l'auteur, son style inimitable, et son écriture sensuelle.
Un voyage onirique, une atmosphère étrange, épurée, cotonneuse, comme si on était à la lisière entre le rêve et la certitude, une confusion entre le probable et l'improbable, le perceptible et l'imperceptible.

« Derrière les choses ou les personnes que nous croyons connaître se cache toujours une proportion identique d'inconnu. »
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Les Amants du Spoutnik parle d'amour, de son double que l'on cherche sous une lune moisie, cette lune capable dans des contrées de blanchir les étoffes étalées sur la neige pour en faire de précieux vêtements de rêve, mais aussi pour nous dévoiler à certains instants notre double, notre projection que nous verrions en négatif de nous-même. Sans nous reconnaître réellement mais juste un peu dans ce que nous aimerions peut-être être sans nous l'avouer, sans l'avouer à qui que ce soit sauf dans un début de manuscrit laissé à l'intention de l'ami-lecteur. Nos cheveux passeraient de noir ébène à blanc neige, et nous pourrions tenter d'expliquer où la couleur est passée. Dans une autre dimension ? Sans doute. Ou dans un autre temps, parallèle qui parfois trouve une fugace opportunité pour un appel téléphonique dans la nuit. Juste un instant où les deux êtres peuvent se retrouver, avant de reprendre leurs routes divergentes. Mais les songes continuent et leurs entrelacements incessants amènent le lecteur à se demander dans quelle dimension ces êtres finiront par se retrouver.
Des étoiles sont venues dans les mots de Murakami pour un bonheur de lecture rempli de signes et de symboles, laissant à chacun le soin de trouver la différence entre les deux. Des étoiles de neige, des étoiles dans le ciel, toutes brillent dans l'infiniment petit éclat qui les constitue et illuminent l'éternité. Les personnages de ce roman sont des étoiles auxquelles je repenserai souvent en levant les yeux vers l'espace infini.
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Il y aurait donc souvent, dans les romans de Haruki Murakami, un fond de musique classique détaillé par le menu, des livres qui restent à portée de mains, sans oublier, au détour d'une page, un clin d'oeil à Scott Fitzgerald cher à l'auteur. Si j'en crois les quelques-uns de ses ouvrages que j'ai lus depuis que j'ai découvert cet auteur, le lieu commun de ses intrigues serait fait de relations amoureuses compliquées, voire impossibles, avec une certaine froideur des personnages, qui peut s'exprimer jusqu'à la frigidité comme dans Les amants du spoutnik lequel n'échappe à rien de tout ce qui précède.

Dédoublement de la personnalité, confusion du réel et de l'irréel au travers du prisme de la perception, relations charnelles fantasmées, la chaleur de la vie a disparu dans ces pages, la sensualité est intellectualisée, les personnages ont peu de prise sur l'événement, et moi, lecteur tenu en haleine par mes attentes à hauteur de la réputation de l'auteur, je reste sur ma faim en fermant cet ouvrage.

L'intrigue est décousue, les images pas très heureuses, dépourvues de poésie, les personnages peu attachants. Je ne peux qu'abonder dans le sens de Miu, l'une de ces trois héros désespérant de froideur lorsqu'elle déclare : "Je ne peux pas m'ôter de l'idée que tout est de la fiction,…, et cela m'empêche de partager les émotions des personnages."

Mais je pardonne à Haruki Murakami, on peut avoir des passages à vide. Il a, selon moi, péché par excès de confiance pour avoir mis sur orbite un spoutnik qui s'est perdu dans un trou noir. Je resterai cependant fidèle à celui qui m'a ravi avec Kafka sur le rivage.
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C'est étrange, de retrouver dans ce roman tant de thèmes, comme des ébauches, propres à 1Q84: la lune, le monde parallèle, la solitude de l'enfant au coeur de sa famille, etc... certains de ces thèmes sont d'ailleurs récurrents au coeur de son oeuvre, notamment ce personnage masculin calme, raisonné et amoureux.

J'avoue, j'ai été déçue. Je garde le souvenir d'autres romans très émouvants par leur grand romantisme, et si le romantisme est encore de mise ici, il ne m'a pas autant touchée.
J'ai eu du mal avec les changements de rythme dus aux passations de narration d'un personnage à l'autre, sous forme de lettres, d'écrits ou de récits oraux. Je n'ai pas vraiment apprécié non plus les dialogues...
J'ai commencé à m'y investir davantage lorsque le roman tourne au fantastique, cela reste léger, je tiens à le dire. Je ne m'y attendais plus, et à partir de là, il était plus clair pour moi que je ne lâcherai pas le récit, mais il s'en est fallu de peu.
C'est vrai, je suis sévère. Peut-être n'écrirais-je pas cela s'il s'était agi de ma découverte de Murakami, mais en ayant lu d'autres, je reste sur ma faim.
Je compte lire Kafka sur le Rivage prochainement, et j'espère cette fois être plus enthousiaste.
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