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EAN : 9781708871048
292 pages
Auto édition (16/11/2019)
4.38/5   49 notes
Résumé :
"N'ouvre surtout pas la porte, Véro ! Même si c'est moi. Je t'aime." Véronica Vidal reconnait la voix de son mari sur le répondeur, devine sa détresse et sa douleur, mais reste incapable de comprendre son message. Pourquoi doit-elle s'enfermer chez elle ? Que risque-t-elle à sortir ? Qui peut leur en vouloir ? Et, surtout, qui vient de toquer à sa porte ? À mesure que la nuit avance, le cauchemar se referme sur elle… Attention : roman pour un public averti. Quelques... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie chaleureusement Cédric Murphy pour l'envoi, en service presse, de son roman : La nuit derrière la porte.
"N'ouvre surtout pas la porte, Véro ! Même si c'est moi. Je t'aime."
Véronica Vidal reconnait la voix de son mari sur le répondeur, devine sa détresse et sa douleur, mais reste incapable de comprendre son message.
Pourquoi doit-elle s'enfermer chez elle ? Que risque-t-elle à sortir ? Qui peut leur en vouloir ? Et, surtout, qui vient de toquer à sa porte ?
À mesure que la nuit avance, le cauchemar se referme sur elle…
La nuit derrière la porte est un thriller horrifique, avec du fantastique. Il mélange parfaitement les genres et il est écrit pour un public averti car quelques scènes peuvent heurter la sensibilité des lecteurs. Ayant l'habitude de ce genre d'ouvrage, je n'ai pas été choquée toutefois certaines scènes sont en effet assez hard... pour mon plus grand plaisir de lectrice :)
La plume de Cédric Murphy m'a captivée, il fait mouche à chaque fois. Il m'a emmené là où je ne l'aurais pas du tout imaginer, de surprises en surprises. Honnêtement, je ne m'attendais pas à ça en commençant ce roman et j'en suis ravie. Il devient difficile de me surprendre car je lis énormément mais là, l'auteur a réussi.
J'ai apprécié l'histoire, très originale ainsi que les personnages même si je ne me suis pas énormément attaché à eux. Mais ce n'est pas gênant car j'ai aimé découvrir leurs aventures, ils m'ont étonnés, intrigués et j'ai été très intéressée de les suivre.
Il m'est difficile d'en dévoiler plus car j'ai vraiment peur de spoiler, ce qui serait dommage !
La nuit derrière la porte est un thriller à dévorer, je le conseille sous aucune hésitation pour les amateurs du genre et je lui mets un énorme cinq étoiles :)
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Vous connaissez sans doute mon affection particulière pour les auteurs auto-édités, trop souvent méconnus, alors que certains méritent vraiment qu'on s'intéresse à eux. C'est pourquoi je plonge souvent du "côté obscur" de la littérature. Parce qu'il s'agit bien de littérature, pour certains d'entre eux. J'ai découvert Cédric Murphy un peu par hasard, en tombant sur des chroniques élogieuses et je me devais de me faire mon propre avis.
Je ne vais pas m'éterniser sur les détails de l'histoire, beaucoup l'ont déjà fait, certains en gâchant le suspense, alors que le résumé m'a alléchée et m'a donné envie d'en découvrir davantage sans plus d'informations. Je vais donc vous épargner les spoilers.
J'ai donc ouvert ce roman sans a priori, en espérant que les retours sur lesquels j'avais jeté l'oeil reflétaient bien la réalité quand à la qualité de l'ouvrage, et effectivement, l'incipit m'a accrochée direct, ce qui était déjà bon signe. La plume de l'auteur est incisive et efficace, va droit au but. Ensuite, la tension monte crescendo, et j'ai eu du mal à lâcher le bouquin.
Bon, il faut avoir le coeur bien accroché, parce que le récit est très violent, ce qui n'est pas ce que je préfère, mais c'est passé. Je m'y attendais de toute façon, j'étais prévenue, et jouer les chochottes à la découverte de ce qui m'était annoncé d'emblée aurait été paradoxal. Si j'en avais été choquée, je n'aurais pu m'en prendre qu'à moi-même. Donc je confirme, si la violence vous insupporte, n'essayez même pas de vous y plonger.
Ceci étant dit, ce n'est pas de la haute voltige, pas de vocabulaire ou d'envolées à couper le souffle. On n'a pas un style d'exception, l'auteur a tout misé sur l'action et les rebondissements, sans fioritures. Ceux qui me connaissent diront que ça ne me suffit généralement pas pour crier au génie, et c'est vrai, mais on sent l'aisance dans la rédaction, la fluidité, aucune fausse note, tout à fait ce que j'en attendais, et j'ai passé un bon moment, sans prise de tête, avec ce qu'il fallait d'ambiance glauque et de suspense pour que je ne regrette pas d'avoir décidé de le lire, et je poursuivrai mon exploration des oeuvres de Cédric Murphy.
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J'ai découvert Cédric Murphy l'année dernière avec son roman court L'ombre qui m'avait déjà bien glacé les sangs. Je le retrouve ici dans une histoire plus longue, tout aussi glaçante et angoissante. Cédric Murphy aime jouer avec les nerfs de ses lecteurs, ça se sent, je me demande même si dans un premier temps ce n'est pas avec ses propres nerfs qu'il aime jouer. Lorsque j'ai vu dans le résumé que ce roman était pour un public averti, j'avoue avoir eu une certaine appréhension. C'est souvent que mes lectures hantent mes nuits... Mais au final, cela n'a pas été une lecture aussi traumatisante que je pouvais le penser de prime abord. Certaines scènes sont dures à lire, disons qu'il ne faut pas tenter de trop les imaginer...

L'histoire commence d'emblée dès la première page, dès le premier mot. On sait tout de suite dans quelle ambiance on va se trouver. Veronica reçoit un appel de son mari qui lui conseille fortement de n'ouvrir la porte à personne, même à lui. Elle sent dans sa voix toute la peur qu'il ressent, toute la détresse. Elle sait tout de suite que quelque chose de grave est en train d'arriver. Elle ne sait pas quoi car son mari n'en dit pas plus, mais l'appréhension s'immisce en elle. Et, elle ne sait pas à ce moment là vers quoi elle se dirige et où la nuit va l'entrainer. Elle suit les conseils de son mari et s'enferme chez elle, elle ne comprend pas pourquoi, mais elle le fait. Mais lorsqu'effectivement, quelqu'un toque à sa porte, que doit-elle faire ? Ouvrir ? Ou pas ? Ce n'est que la voisine, elle peut lui ouvrir, il n'y a pas de danger...qu'elle croit ! Et moi aussi en tant que lectrice, je me suis dit que si elle connaissait la personne, elle pouvait lui ouvrir...mais aurait-elle dû vraiment ? Ne doit-elle pas se méfier de tout le monde et même d'elle-même ?

Et c'est ainsi que je suis devenue méfiante vis-à-vis de chacun des personnages, surtout en prenant connaissance de ce qu'ils pouvaient faire. Et se pose alors la question importante, pourquoi ? Qu'est-ce-qui pousse ces gens à faire de tels actes ? À en vouloir à tout le monde ? On va ainsi rentrer petit à petit dans l'horreur, dans la noirceur de l'âme, dans ce que l'humain a de plus terrifiant au fond de lui. Les actes vont se succéder, parsemés de ci de là par de petites touches d'espoir et de répit où je me disais que j'allais enfin savoir ce qu'il se passait et qu'enfin il y allait peut-être avoir une solution, mais non, ce n'était qu'une pause avant de replonger dans l'horreur.
On suit plusieurs personnages. le roman est découpé en trois parties, chacune correspondant à un personnage qui a vécu les mêmes événements. Il y a donc Veronica, puis viendra Marcus, son mari, et enfin Luis. Pour chacun d'entre eux, on va revivre les événements de la nuit, avec des points de vue et des avis différents. On remonte aussi un peu dans le passé pour mieux comprendre ce qui a déclenché ces phénomènes. Tous les faits se rejoignent à la fin, on rejoint alors la scène du début où Murphy téléphone à Veronica, on comprend mieux ses mises en gardes, tout prend alors sens.

Cédric Murphy n'épargne pas ses personnages et encore moins le lecteur. Pas le temps de trop s'attacher à l'un qu'il meurt peu de temps après dans d'horribles conditions. D'ailleurs, je ne me suis attachée à personne, et je ne pense pas que ce soit le but recherché par l'auteur. En tout cas, ce détachement vis-à-vis d'eux m'a permis de ne pas être trop attristée par leur mort. Je cherchais surtout une cause à tout cela, une raison. Mais j'aurais dû me douter qu'avec l'auteur, tout ne pouvait pas être rationnel et que je ne devais pas chercher une solution « normale ». Il a su mélanger avec finesse des touches de fantastique, créant ainsi en apparence une histoire qui pourrait exister en réalité, mais quand on y réfléchit bien, on se rend compte très vite qu'il n'en est rien. Métaphoriquement, on pourrait penser que c'est ce qu'il y a de plus mauvais dans l'homme qui ressort et qui détruit. Et je peux vous assurer que là, l'auteur a vraiment fait sortir beaucoup de mauvais. Comme je le disais au début de cette chronique, certaines scènes peuvent choquer, il y a du sang, des meurtres terrifiants, mais pour ma part, je n'ai pas été trop touchée. Je suis pourtant une lectrice sensible, mais je pense que c'est plus au niveau psychologique et sentimentale que je le suis. Les scènes ne m'alarment pas plus que ça, par contre, quand ça touche aux sentiments, je suis beaucoup plus effondrée. Ce que j'ai trouvé bien aussi ici, c'est que l'auteur ne fait pas dans la surenchère, il aurait pu, il aurait été facile de faire plus, mais il a su doser avec des moments plus calmes dans le récit, créant ainsi des instants de lecture qui permettent de se remettre de ce que l'on vient de vivre.

Bien sûr, j'ai pu apprécier une nouvelle fois le style de l'auteur qui sait mettre la pression en faisant des phrases courtes ne comportant parfois qu'un mot, cela donne beaucoup de rythme à la lecture. Plus la lecture passe, et plus on a envie de savoir. Savoir si certains vont s'en sortir, savoir si cette folie destructrice va s'arrêter, et surtout savoir comment tout va se terminer. D'ailleurs, en parlant de fin, celle-ci est à la hauteur du roman, elle reste ouverte à l'imagination du lecteur, j'aime à penser que tout peut s'arranger, mais je peux aussi me dire que tout peut recommencer...On pourrait même avoir envie qu'il y ait une suite pour voir si les survivants s'en sortent ou pas. Tout ça pour dire que j'ai lu ce roman avec une certaine avidité, une angoisse latente qui me faisait me poser plein de questions. du coup, la lecture se fait rapidement, la fluidité du style aide également. À noter également que j'ai apprécié le vocabulaire et l'orthographe de l'écrivain, mes yeux toujours à l'affût malgré moi d'éventuelles fautes n'ont rien relevé, et ça j'apprécie fortement.
La couverture et le titre illustrent très bien le récit avec cette porte et ce profil de femme, et la nuit dans le titre qui a toute son importance sur les phénomènes étranges rencontrés.

Bien que l'horreur ne soit pas mon genre de prédilection dans mes lectures, j'ai beaucoup aimé ce roman de Cédric Murphy qui remplit tous les codes du genre. C'est un auteur que je vais continuer à suivre, pour sa façon de raconter et de rendre réel des faits qui ne peuvent l'être. Si vous êtes des adeptes de ce genre de lecture, vous ne serez pas du tout déçus et prendrez même un certain plaisir. Si vous ne connaissez pas encore Cédric Murphy, n'hésitez plus à le découvrir, il rejoint pour moi certains autres noms d'auteurs qui font peur. Je prendrai plaisir à le lire à nouveau, et je vais continuer à suivre ses sorties.
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Je remercie chaleureusement Cédric Murphy pour l'envoi, en service presse, de son roman : la Nuit derrière la porte. le résumé m'avait alléchée : mystérieux et inquiétant tout à la fois.
Je dois avouer que mon ressenti est plus réservé que la majeure partie des chroniques déjà publiées. J'ai été un peu déçue par certains points. Peut-être avais-je placé trop d'attentes dans cette lecture.
Le roman démarre très fort : la première partie est haletante. On suit les mésaventures (mot relativement faible par rapport à ce qui lui arrive) de Véronica au cours de cette nuit pendant laquelle tout bascule : son mari, Marcus, lui dit de ne pas lui ouvrir, ses voisins vont réagir de façon surprenante … et elle va devoir lutter pour rester en vie. Les courts chapitres s'enchaînent. J'ai partagé les sentiments de Véronica, son incompréhension de ce qui lui arrive, son angoisse, son désir de survivre et son combat pour y arriver : C'est clairement la partie que j'ai préférée.
J'ai beaucoup moins aimé la deuxième partie : le retour en arrière pour vivre les évènements par Marcus casse le rythme et fait retomber la tension. Et j'ai eu plus de mal à m'attacher au personnage de Marcus, je n'ai jamais tremblé pour lui, même avant qu'il soit victime de « l'homme venu d'ailleurs » J'ai trouvé cette partie aussi beaucoup plus violente, violence qui pour moi aurait pu être moindre sans nuire à la qualité du livre et à son impact sur les lecteurs.
Luis, un chercheur, est le protagoniste principal de la troisième partie, qui va nous permettre de découvrir l'origine de cette étrange épidémie. J'ai beaucoup aimé ce personnage ainsi que Samuel son compagnon. Luis est un personnage complexe, loin du scientifique sûr de lui et arrogant. Il est pétri de phobies issues d'un épisode traumatisant de son enfance, mais va réussir à les surmonter pour essayer de combattre le mal. C'est un personnage très humain, malgré la violence qui s'empare de lui par moments et qui peut devenir extrême, soit sous l'influence de ce mal, soit quand il comprend que la seule façon d'y mettre fin va lui échapper… Cette partie qui elle s'étend sur une période plus longue va devenir aussi angoissante et pleine de suspense que les deux autres.
C'est en résumé un roman très angoissant, où la violence est omniprésente, trop à mon goût. A mon avis l'excès est même préjudiciable à la tension et à l'angoisse : j'ai ressenti un phénomène de saturation. J'ai aussi regretté que certains aspects psychologiques ne soient pas plus développés : la notion du double est évoquée à plusieurs reprises, j'aurais aimé la voir plus développée : on abandonne Maria à la fin de la première partie, je m'attendais à la voir revenir.
C'est aussi un roman qu'on ne peut lâcher et qui nous surprend de pages en pages, le suspense est présent tout au long et le style de l‘auteur fait monter la tension de manière très efficace.
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Pour commencer, je tiens à remercier l'auteur de m'avoir proposé la lecture de son roman. Aimant les thrillers et les romans horrifiques, je n'ai pas hésité une seconde avant d'accepter. Surtout que j'adore découvrir de nouveaux auteurs.

Nous débutons par un prologue juste angoissant. Il faut dire que nous commençons avec un message d'avertissement et de conseil, sur un ton de panique et de douleur. Rien de tel pour nous mettre dans l'ambiance du roman.

Par la suite, on se retrouve avec Véronica, une psychologue qui à grandement besoin de vacances. Alors qu'elle rentre tout juste chez elle, sa voisine frappe à sa porte, à son plus grand malheur. Il faut dire que c'est une femme intrusive et elle a toujours du mal à s'en débarrasser. Pourtant, aujourd'hui, elle semble différente aux yeux de Véronica, sans parler qu'elle lui donne juste un fondant au chocolat prétextant une excuse et part sans trop attendre. Ce détail ravi Véronica, qui a tout sauf l'envie de faire la causette et surtout, qui meurt de faim. Saluant sa voisine, elle referme la porte et pose le gâteau de côté, préférant s'occuper de son chat malade sur le moment. Chose faite, un mauvais pressentiment la pousse à écouter ses messages vocaux, tout en se coupant une part de gâteau, gâteau qu'elle délaisse vite, car ce qu'elle entend le choc et terrorise. Elle décide d'appeler la police qui lui envoie une patrouille, et suite à une faiblesse physique, elle se rappelle le gâteau qui l'attend dans la cuisine. Affamée, elle croque à pleine dent dans la douceur, mais horreur. Ce dernier est rempli d'aiguille. Pire, une s'est plantée dans son palais. Sous le choc de la découverte, elle est rappelée dans la réalité par une personne qui tambourine violemment contre sa porte d'entrée. La police ? Non, l'appel est trop récent. Qui alors ? Regardant dans le judas, elle découvre un homme de haute stature qui entre de force pour elle. Mais pourquoi ?

Par chance, elle arrive à fuir et se rend chez ses voisins. Elle est accueillie par Javier étonné de la voir dans cet état de peur et surtout aussi tardivement. En bon voisin il s'occupe d'elle et monte rassurer femme et enfants. Entre temps, Véronica va assisté à une scène atroce dans la rue, elle appelle de nouveau son voisin qui lui assure qu'il y a rien dehors. Surprise, elle regarde et en effet, il y a plus rien. Toujours condescendant Javier s'occupe d'elle, lui ordonnant même de boire un verre d'alcool. C'est là que ça dérape de nouveau, car il semble aussi touché par l'étrange mal qui rend les gens agressif.

Mais à force d'épreuve et de surprise plus ou moins mauvaise. Véronica décide d'ouvrir la porte à Maria, sa soeur. À ce moment la, nous nous retrouvons avec Marcus, le mari de Véronica, peut de temps avant que tout dégénère. On le rencontre en pleine crise de conscience et suite à une conversation toute sauf joyeuse pour lui, alors qu'il se rend à une de ses visites professionnelles . Il stop court à la conversation quand il tombe sur une voiture accidenté. Il s'arrête et découvre un spectacle qui lui glace le sang, pire, on l'a vue. Pris de panique, il fuit le plus vite possible jusqu'à sa voiture et démarre en trombe. Sous le choc, il se rend chez ses patients qui semblent différents que d'ordinaire. Il ressent un étrange malaise en leur présence et ne comprend pas pourquoi ils sont si froid avec lui, eux d'ordinaire si chaleureux. Il comprend vite quand il découvre l'horreur de la grange. Horreur qui va permettre à « Il » de s'emparer de lui.

Je m'arrête ici, et n'en dirais pas plus, préférant vous laisser découvrir la suite par vous même.

J'ai vraiment apprécié avoir le point de vue de plusieurs personnages. J'aime ce genre de procédé qui nous permet d'avoir une histoire plus complète. Je trouve que ça bouche pas mal de trous et nous montres les scènes d'un autre point de vue.

Parlons des personnages. J'ai vraiment aimé Véronica, qui est vraiment comme toute personne normal dans ce genre de situation. Elle sait qu'elle doit faire une chose pour survivre, mais la peur l'en empêche et ne le fait pas, quitte à en subir les conséquence. de plus, elle se surpasse, devient plus forte à chaque épreuve et agit, malgré la peur qui lui noue le ventre.
Marcus lui et un personnage qui semble manquer de caractère, assez faible d'esprit et naïf, il se laisse facilement manipuler par les autres.
Le personnage de Luis est celui qui m'a le plus toucher. J'ai trouvé que Véronica subissait, mais pour lui, c'était hautement pire. de plus, c'est un personnage touchant et attachant. Ses phobies le rendant que plus humain à nos yeux. Il est faible psychologiquement, mais se donne du mal pour s'en sortir. Chaque jour est pour lui, une véritable épreuve.

Parlons à présent de l'auteur. J'ai tout de suite été happé par son roman, de part son écriture fluide et simple. Il ne nous épargne pas en détail, ce qui fait que ce roman est pour public averti. Cependant, certaines utilisations conjugaison m'ont un peu dérangé durant la lecture, pas qu'elles soient mal faite, non, juste que je ne suis pas habituée à celles-ci.

En conclusion : c'est ma première découverte de l'auteur et je suis entièrement conquise. Ce roman à tout ce que j'aime, ambiance sombre, horreur, suspense et rebondissement de situation. Sans parler de l'univers juste riche et prenant. Ce n'est pas un coup de coeur pour moi, mais pas loin. Si vous aimez les romans d'horreur un peu gore, je vous le conseille fortement.
Lien : https://chabouquine.blogspot..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
L’horreur avait atteint un tel niveau qu’elle ne l’ébranlait plus. Trop. Tout était trop. Trop horrible, trop terrible, trop ! Si bien qu’il se sentait comme dans un cauchemar, agissant avec une impression d’irréalité tenace. Une dissociation salvatrice car Samuel, de son côté, n’en menait pas large. Quand le scientifique lui demanda de trouver des vêtements pour le petit survivant, il suffoquait encore entre deux remontées de bile.
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– Combien… s’informa Véronica. A quel point ce… ce mimétisme mental s’est propagé ?

– Au départ, on faisait une expérience psychologique, l’informa Luis. Il y avait cinq participants, tous des habitants des environs. Julia était l’une d’entre eux. Ça fait cinq patients zéro, qui ont pu contaminer leur entourage donc… je dirais que le phénomène s’est beaucoup propagé.

– Au point de s’étendre au-delà du quartier, de la ville ?

Il acquiesça :

– Il pourrait recouvrir tout le pays, pour ce que j’en sais…
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D'autres priorités l'attendais ; tant de découvertes à réaliser, de barrières à abaisser, de plaisirs interdits à savourer. La partie inhibée en lui céderait vite a son mode de vie et le rejoindrait sans résistance, a n'en pas douter.
Il jeta l'appareil inutile.
Première étape : mettre de l'ordre dans ses idées. Il refrénait ses envies depuis si longtemps qu'elles se heurtaient les unes aux autres, rebondissaient, sombraient en arrière-pensées puis se jetaient à nouveau sur le devant de la scène. Voyager, tuer ses parents bouffeurs de billets, revendre la maison, se défaire de Véro, baiser Véro, tuer Véro s'il le fallait pas forcément dans cet ordre d'ailleurs […]
[Marcus]
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Elle récupéra le gâteau de Julia, mordit un bout. Et le recracha aussitôt dans un sursaut douloureux. Quelques gouttes de sang tombèrent avec les miettes noires et le téléphone. Qu’est-ce qui avait pu lui se planter dans son palais comme ça ? D’une main tremblante, elle attrapa quelque chose de fin et glacé, tira dessus, grimaça. Ses doigts glissèrent. Elle força en s’empêchant de serrer les dents, les yeux fermés avec force, brûlants de larmes.
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"Un déclic dans le hall. Véronica réprima un sursaut, moins maitresse d’elle-même qu’elle ne le pensait. Quelqu’un tournait la poignée, incapable d’ouvrir. Un seconde plus tard, on tambourinait à la porte.

[…]

Prudence était mère de sûreté et, ici, de survie. Elle approcha avec précaution son visage du judas, espérant être assez silencieuse pour ne pas alerter son visiteur, quel qu’il fût. Les ombres dessinèrent une silhouette sur le porche. Malgré la nuit déjà profonde, l’éclairage automatique ne s’était pas encore activé. Impossible de mettre un visage sur cette forme imposante.

[…]

Non, elle n’ouvrirait pas à cet homme. Sa main délaissa la clé dans la serrure.

L’autre s’impatienta et frappa à nouveau. Il ne toqua pas, non. Il fracassa ses poings comme un boxeur devant son adversaire. La porte trembla, s’effondra dix fois dans la tête de Véronica, mais tint bon.

La femme s’éloigna d’un bond alors que les coups se répétaient, toujours aussi enragés et puissants.
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