Angélique

Chaque roman de Guillaume Musso me déçoit de plus en plus. L'écriture devient plus trash, les rebondissements sont de plus en plus tirés par les cheveux. On connaît le principal de l'intrigue au bout de deux chapitres, laissant la place ensuite à des bribes de récits rocambolesques portant sur chaque personnage. C'est mon dernier Musso.

Entre l'excellent et déstabilisant "La maison au fond des bois " de Ward , et , l'ultra violent mais hyper réaliste "Les infâmes " de Miller que j'ai commencé ( lu la moitié et mis en pause pour 2 jours).

Une pause littéraire s'imposait, la neurasthenie me guettant, trop vieux pour "Pif gadget ", quoi de mieux qu'un Musso pour décompresser.

C'est mon 1er Musso j'avais reculé l'échéance au maximum étant sur d'être déçu, je comprends que cela se vende autant , cest typiquement le bouquin de plage que l'on peut lire d'un oeil, en gardant les 2 autres sur les enfants ( et oui les Mad ont 3 yeux ) et qui finira en septembre enduit de crème solaire dans une boite à livres.

C'est addictif et surtout bankable et cela m'a bien détendu.

Allez je retourne à la littérature ...

RENTRÉE LITTÉRAIRE 2022📚 

Un nouveau roman de Musso qui me laisse bien perplexe. Tout avait très bien commencé pourtant.

Notre histoire débute à l'Hôpital Pompidou. Mathias Taillefer, notre narrateur, y est hospitalisé pour un malaise cardiaque. Cet ancien flic de 47 ans a quitté la police il y a cinq ans, juste après sa transplantation cardiaque. Louise Collange, 17 ans, est bénévole pour l'association « Un musicien à l'hôpital ». L'alibi parfait pour justifier la présence de Louise dans la chambre de Mathias. En effet, elle a un service a lui demander : sa mère, ancienne danseuse étoile, est morte dans des circonstances dramatiques il y a trois mois. Et même si l'enquête a conclu à un banal accident, Louise est loin d'en être convaincue. Mathias va se laisser embarquer dans cette affaire, se prendre au jeu d'une enquête lui redonnant un semblant de vie. Car on ne peut pas dire que Mathias, ombrageux et asocial, ait beaucoup d'amis et d'occupations….

L'enquête se déroule tranquillement, le lecteur devient soupçonneux à son tour et veut croire à autre chose qu'un accident. D'autant qu'une seconde mort, naturelle cette fois, survenue dans le même immeuble, interroge. Une première partie vraiment géniale, je suis agrippée au bouquin, j'avoue que j'ai du mal à le lâcher.

« Les oeuvres d'art que possédaient les gens en disaient énormément sur eux. Vivre des années avec un tableau ou une peinture n'est pas innocent. le choix d'un tableau était d'abord un révélateur de votre personnalité. Puis une fois accroché, il vous contaminait lentement jour après jour, diffusant ses ondes à travers vous pour le pire ou le meilleur. »

J'enchaîne avec avidité sur la seconde partie, intitulée « Angélique Charvet ». On va entrer dans le noeud du récit, vu le titre du livre. Je vais enfin savoir qui est Angélique, question que je me pose depuis la première page. On découvre un personnage mal dans sa peau, aigrie par sa situation plutôt modeste. Je ne vous en dirai pas plus, je vous laisse faire connaissance avec Angélique. Sachez que du coup la narration change de personnage. Nous voilà dans la tête d'Angélique. Là aussi, l'addiction littéraire est évidente. Même si j'ai découvert très vite ce qui cachait derrière « l'accident » de la mère de Louise.

Ensuite, tout est parti en cacahuète. On connaît déjà les tenants et les aboutissements, plus de surprise, donc. Pas beaucoup d'originalité non plus, Musso ne prend aucun risque…C'est peut-être cela qui m'a gênée. Ou bien le fait que tout partait un peu dans tous les sens, trop de rebondissements, trop d'enchevêtrements de péripéties qui ne m'ont pas convaincues du tout. Pour moi, le récit est tombé dans l'excès le plus total. Honnêtement, Musso n'avait pas besoin d'autant de coups de théâtre pour que son roman soit agréable à lire. Quant à la fin, elle est bien loin de m'avoir emballée…

La plume est claire, fluide, agréable, rien à redire là-dessus. Les personnages sont bien campés, Mathias et Louise forment un duo totalement improbable. Malgré cela, je n'ai pas réussi a ressentir de l'empathie pour eux. Mathias m'a agacé par son comportement, trop exécrable, imbu de sa personne. C'est Angélique que j'ai le plus apprécié. Elle souhaite s'élever dans la société, est ambitieuse et prête à tout pour atteindre ses objectifs.

Une lecture en demi-teinte donc, bien commencée qui me laisse un goût vraiment amer une fois la dernière page tournée. Musso a de plus en plus de mal à me faire passer un bon moment de lecture. Il y a toujours un truc qui me chagrine dans ses romans. Un truc qui n'était pas là lors de ses premiers livres. C'est dommage. La magie n'est plus au rendez-vous….

« Je pensais naïvement que seul le premier meurtre coûtait vraiment. Celui qui vous avait projeté sur le territoire des assassins. Et que si vous deviez tuer de nouveau, vous vous contenteriez d'ajouter une encoche à votre tableau de chasse. »

#CalmannLévy #GuillaumeMusso #Angélique #RentréeLittéraire2022
Lien : https://soniaboulimiquedesli..

Je suis une grande fan de Musso depuis des années. Cela fait 4 ou 5 ans que je suis déçu par ses nouveaux romans...

Celui la, arrivé à la moitié du livre, j'ai commencé à être intéresser, mais j'ai vite décrocher.... J''ai trouvé qu'il n'avait ni queue ni tête, et la fin été plus que bâcler...

Déçu, encore une fois!

le bandeau de couverture stipule : "le maître français du suspense" ...bon, c'est le New York Times qui le dit, il ne connaît peut-être aucun autre auteur français !!! Ce roman comporte trois parties: premier chapitre: une jeune fille joue du violoncelle dans une chambre d'hôpital pour un flic à la retraite, elle voudrait qu'il élucide le meurtre de sa maman c'est assez alléchant . Deuxième partie: arrive Angélique qui nous raconte le qui, le quoi et le comment de ce meurtre! On est à la page 140 sur 308. le suspense est donc que peut bien nous raconter Musso dans les 160 pages qui restent! J'ai lu cette dernière partie, souvent en diagonale, et je me suis dit que pour moi Musso c'est comme Capri (pour ceux qui connaissent la chanson) c'est fini !

Ce roman policier nous plonge au coeur d'une quête de vérité, d'identité et de filiation. L'intrigue est rythmée, la forme très cinématographique, on s'imagine sans effort les lieux et les personnages. Les pages se tournent sans difficulté, mais la construction m'a déconcertée et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, tous secrètement en lutte contre eux-mêmes. J'ai trouvé le style d'écriture beaucoup moins recherché que d'habitude, voire parfois grossier. C'est un roman prenant, mais un peu trop tiré par les cheveux et je suis globalement déçue.

Trop d'intrigue tue l'intrigue.
Musso s'embourbe dans une succession de révélations jusqu'à la fin de l'histoire, dans un mélange d'intrigues qui a pour effet de noyer le lecteur qui n'a qu'une envie, que ça se termine. Les personnages ont quelque chose de laid et de détestable.
Très déçue par l'auteur qui nous a habitué à mieux.

L'intrigue est certes pleine de rebondissements auxquels on ne s'attend pas ce qui fait son charme, mais l'auteur a l'art de nous perdre car il y a un gros méli-mélo dans les dates qui - à mon sens - gâche complètement l'histoire.
J'ai dû relire deux fois le livre, une première fois pour découvrir l'histoire et la seconde, n'ayant pas bien compris certains évènements, c'est crayon à la main que j'ai tenté de remettre les choses dans le bon ordre :
- En 2003, dans le métro, une jeune femme est agressée à coups de couteau.
Un policier présent dans le wagon s'interpose et est lui aussi blessé à coups de couteau. Malgré ses blessures il poursuit le porteur du dit couteau et le tue avec son arme à feu. Il est mis en examen. Il sera suspendu puis réintégré.
- en 2007, 4 ans après, il a une greffe du coeur et professionnellement il finit par donner sa démission.
- Lors de son séjour à l'hôpital pendant sa greffe, une jeune musicienne, Louise, sachant qu'il était policier lui demande de rouvrir l'enquête sur la mort de sa mère, une ancienne danseuse étoile. Elle a du mal à le convaincre, il se décide et elle l'aide dans ses recherches.
- La mère de Louise recevait des soins par une infirmière (laquelle n'aimait pas son amoureux) et avait pour voisin un peintre issu d'une grande famille italienne. Infirmière, amoureux et peintre ont un rôle bien sûr dans l'histoire.
- En 2017, il rencontre une femme dont il tombe amoureux.
- En 2021, il a besoin d'une aide psychologique car la personne qu'il aime ne donne plus signe de vie

Ne croyez pas que je vous ai facilité la tâche ou gâché l'histoire !
Ah, que je n'oublie pas de vous dire. Quand vous en serez à la page 366, vous trouverez peut-être comme moi qu'il y a une erreur qui n'a, certes, aucune importance par rapport à l'histoire, mais qui est une coquille qui n'aurait pas dû passer.







J'ai relevé une erreur que je ne peux signaler là sous peine de dévoiler un peu l'intrigue. Elle est page ...À vous de la vérifier :-)

Je me demande bien pourquoi je continue à lire les romans de cet auteur?
Sûrement que j'espère toujours retrouver le côté magique de ses premiers romans mais non,ce ne sera pas pour cette fois....
J'ai souvent trouvé l'intrigue tirée par les cheveux,le lien qui uni les deux principaux personnages est mal amené ...
Bref il n'a pas eu pour moi le goût d'un reviens y

Louise, violoncelliste et Matthias, ancien policier à la retraite se rencontrent à l'hôpital où ce dernier est soigné. Ensemble ils vont enquêter sur le décès de Stella, mère de Louise et ancienne danseuse étoile, disparue l'année précédente dans des circonstances étranges.

J'attendais beaucoup de ce livre. J'ai beaucoup lu Musso étant plus jeune et j'avoue moins m'y retrouver ces dernières années.

L'alternance de point de vue entre les différents personnages est le point fort du roman. Pour le reste j'avoue que la déception est grande.

Aucun personnage ne m'a particulièrement émue. Ils ont tous leurs ombres et leurs failles et c'est assez intéressant de les suivre. le personnage d'angélique, qui donne pourtant son nom au roman est particulièrement détestable.

Le livre se lit très facilement en quelques heures. Rien de j'en transcendant mais une lecture plaisir sans prise de tête.


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