Avril 2010. Carrie, 3 ans, la fille de la romancière Flora Conway, disparaît mystérieusement au cours d'une partie de cache-cache alors qu'elle est dans un appartement fermé à clé. Flora est assommée par cette disparition. Son éditrice, Fantine de Vilatte, lui offre un stylo qui aurait des pouvoirs magiques pour lui redonner envie d'écrire. A Paris, six mois plus tard, Romain Ozorski vit mal sa séparation avec son ex-compagne, Almine, qui le menace et projette d'emmener leur fils Théo aux Etats-Unis, le soustrayant à son père. C'est alors que Fantine fait irruption dans la vie de Romain et lui propose un étrange marché. S'il cesse d'écrire, il pourra récupérer Théo mais Romain est loin d'être au bout de ses surprises...
J'étais il y a quelques années une fidèle lectrice de
Guillaume Musso que j'aimais beaucoup puis je me suis tournée vers d'autres auteurs, trouvant que l'auteur abordait souvent les mêmes thèmes. J'ai lu néanmoins avec beaucoup de plaisir ses deux derniers romans,
La jeune fille et la nuit et surtout
La vie secrète des écrivains que j'ai particulièrement aimé et qui m'a redonné envie de m'intéresser à ses livres.
La vie est un roman a fait beaucoup de bruit à sa parution, les avis ont été contrastés et je voulais me faire ma propre opinion.
Si j'ai beaucoup aimé la première partie que j'ai trouvée pleine de suspense, j'ai ensuite moins accroché, trouvant le livre vraiment trop fantastique à mon goût, limite invraisemblable pour moi. J'ai été perdue car je ne savais plus où était vraiment la "réalité" et la fiction à cause du mélange volontaire des deux univers. Cela m'a vraiment perturbée.
Je pense que si le roman était resté dans la veine du thriller, j'aurais nettement plus apprécié le livre. Au départ pourtant, je trouvais cette idée de l'auteur intéressante mais Musso est allé trop loin pour moi dans cette voie et m'a perdue.
Sur le plan de l'écriture, j'ai retrouvé le style de Musso clair et facilement lisible que j'apprécie, avec cette fois des incursions de personnages de ses romans précédents comme Nathan Fawles, ou des références à la littérature en général, j'ai apprécié.
J'ai trouvé aussi que les dessins en noir et blanc au début que chaque grande partie étaient une idée originale.
Je termine donc cette lecture déçue par ce dernier roman alors que
La vie secrète des écrivains m'avait pourtant reconquise.