Ce sont les bons avis dans la presse écrite et le titre qui m'ont donné envie de lire ce roman. Je pense que l'écriture est un don, un art du même ordre que possède celui ou celle qui sait donner du plaisir à ses convives par ce qu'elle crée en cuisine.
Les premières pages créent une atmosphère sereine où l'auteur commence un portrait prometteur. L'écriture semble belle.
Et puis....je lis, je lis, j'attends quand même un peu la fin du chapitre pour couper ma lecture. Je feuillette pour chercher la fin d'une partie, d'une époque...et bien, non, il faudra ingurgiter le roman de 276 pages d'un gorgeon et sans respirer. C'est indigeste dans la forme. Mal conçu surtout qu'on parle de plusieurs époques ! mais ce n'est rien par rapport à la fatigue que provoque les phrases longues, compliquées, des entassements de propositions relatives. Par exemple, au hasard, page 140, les 19 lignes d'une phrase sur une page de 32 lignes, page 74/75, 23 lignes, etc...etc...Le livre est conçu comme ça, c'est indigeste, saoulant, écoeurant comme un mauvais repas.
Voilà pour la forme.
Pour le fond, c'est pas terrible non plus! L'auteur nous rabâche des dizaines de fois les mêmes choses sur le physique de la cheffe, son apparente rigidité, son amour (feint ) pour sa fille, sa cuisine simple, dans quel but? Pourquoi autant de fois? Les mêmes choses répétées dans de longues , longues phrases.
L'histoire est à la fois très simple et difficile à croire dans le même temps. Comment une fille pratiquement illettrée qui n'a jamais ouvert un livre de cuisine peut réussir à monter si haut en cuisine? et du 1er coup! Autodidacte, je veux bien mais il faut que ça reste crédible ! Et je ne trouve pas cette histoire crédible.
Je l'ai terminé parce que j'espérais que la fin me donnerait la clé de tout ce que je n'avais pas aimé dans ce livre et répondrait au pourquoi du comment. Ça n'a pas été le cas.
Je l'ai terminé avec une migraine !
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Je ne pensais pas qu'un livre pouvait contenir autant de vide et être autant insipide.
Succession de phrases indigestes tant elles sont interminables. J'ai avancé laborieusement dans cette lecture, presque à reculons.
Un livre inutile en tout points, une écriture lourde, des personnages fadasses, aucune émotion. Ne perdez pas votre temps avec ce roman
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J'ai entendu parler de ce roman dans la presse, et cela faisait un moment qu'il était dans ma PAL. Une déclaration à la fin de ma lecture ? OUF ! Enfin terminé.
Je me suis forcée à le finir, parce qu'il ne faisait pas tant de pages que cela.
Ni le style, ni l'histoire ne m'ont plu.
Les phrases tellement longues qu'à la fin on ne sait plus à qui ou à quoi cela s'applique. Les mots pompeux. Le style ampoulé. L'histoire répétitive au possible, dans laquelle il ne se passe trop rien, et de la façon dont cela est raconté, on a l'impression qu'il se passe encore moins de choses.
On aura compris à la fin de la lecture que le narrateur admire, aime, adore, idolâtre la Cheffe, alors que la fille de celle-ci est inintéressante, lourde, grossière, pas belle, bête, etc, etc, etc.
Le portrait fait de la Cheffe et de sa carrière n'est, pour moi, pas convaincant ni trop trop crédible. Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages.
Clairement, Marie NDiaye, ce n'est pas pour moi, et je ne retenterai pas l'aventure.
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Remboursez, ai-je envie de dire, ce lire est d'un ennui... Et le mot cheffe qui revient 3 fois par phrase. L'histoire aurait pu être intéressante, mais ce style ronflant, ânonnant, répétitif, non merci, je crois que je vais abandonner cette lecture.
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