Mangaka & Editor in love, tome 1

Manga lu dans le cadre de la sélection du Prix Mangawa 2016.
Nanoha, une éditrice de 23 ans, vraiment très maladroite, vient de perdre l'auteur dont elle s'occupait, en effet, ce dernier ne veut plus travailler avec elle. Une situation qui se produit pour la dixième fois ! Et contre toute attente, Ibuki, un jeune mangaka de talent de 17 ans va exiger qu'elle soit son éditrice car il a tout simplement décréter qu'ils seraient amoureux (ben oui, l'amour ça se décide, tout le monde sait ça).
Après ce postulat de départ totalement saugrenu, on commence en apprendre un peu plus sur les personnages mais ils ne deviennent pas attachants pour autant. Nanoha, en devient, casse-pieds à tout le temps s'excuser de ses bêtises et Ibuki est complètement immature en amour. Leur couple et leur relation en arrive à rivaliser avec Ana et Christian de 50 nuances de Grey, les jeux sexuels en moins. En fait, on ne vit les émotions des personnages, on se contente d'observer leurs réactions. Bref, un manga plutôt niais que je ne conseille pas.

Lecture abandonnée...
J'abandonne rarement la lecture d'un manga mais là je n'ai pas du tout été convaincue. J'ai trouvé l'histoire trop clichée, trop mielleuse...

⁠Alors je m'explique avant que vous me tapiez dessus. J'ai eu une période ou je voulais être Mangaka (ouai Bakuman bonjour !) donc en voyant le titre je me suis jetée dessus. Et franchement au dela du côté nian nian qu'il y a parfois dans presque tous les Shojos (ouai je fais une généralité OKAYYYYYYYYYYYY) et bah franchement j'ai beaucoup beaucoup aimé !⁠
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Le résumé de ce shojo promettait une histoire légère et sympa, qui se déroulerait dans le monde de l'édition, mais les personnages sont juste tellement ridicules, au-delà des stéréotypes des shojos, que pour moi c'est un gros flop ! Passe encore le typique grand ténébreux taciturne, Ibuki Toono, jeune mangaka à succès qui veut découvrir l'amour et passe un contrat sentimental avec son éditrice, mais Nanoha m'apparaît plus comme une hystérique que comme une fille maladroite. Elle est d'ailleurs régulièrement représentée en chibi qui gesticule dans tous les sens, ce qui la ridiculise encore plus, et Ibuki répètera toutes les 10 pages "elle me soule". Oui, nous aussi.

Un manga sélectionné pour le Prix Mangawa 2016 que je ne recommande pas, et d'après les premiers échos que j'ai eus, mes élèves du club manga non plus !
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Passons sur un postulat de départ un peu exagéré (le mangaka jamais amoureux qui décide de tomber amoureux de son éditrice pour voir ce que ça fait) et une écriture un peu exaltée, j'ai tout de même passé un agréable moment avec ce manga frais aux personnages attanchants.