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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
" Cueillez, cueillez votre jeunesse,
Comme à cette fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté ", disait le poète...

le roman s'ouvre sur une scène de tribunal. L'accusée, belle encore, c'est Gladys Eysenar. Elle a tué un jeune homme de vingt ans, que l'on croit être son amant.

le récit n'est ensuite qu'un long retour en arrière, qui permet au lecteur d'appréhender le personnage énigmatique, fascinant, pathétique aussi de Gladys: après une enfance triste, auprès d'une mère à moitié folle, dès l'adolescence, elle sera amoureuse de sa beauté, du désir qu'elle suscite, un Narcisse au féminin. " Miroir, miroir, dis-moi qui est la plus belle?" . Très longtemps, ce sera elle, mais le temps corrompt tout...Refuser cette idée peut conduire à la folie du désespoir.

Avec son sens si subtil de la psychologie, l'auteure, une fois encore, compose le portrait tout en nuances, sans jugement, d'une femme qui a revendiqué la liberté, la passion de son corps, en dépit de tout. Jusqu'à la chute. Cruel et prenant parcours d'une Jézabel obsessionnelle , au sort tragique.
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Encore. Ce mot peut être la supplique de perpétuation d'un bienfait. Il peut a contrario être assassin. Gladys est encore belle. Il y a dans cette phrase plus de passé que d'avenir. Gladys est au supplice. Sa jeunesse s'est enfuie. "Le souvenir de sa jeunesse l'emplissait d'une souffrance jalouse."

Plaire. Rendre brûlant de convoitise les hommes, jalouses les autres femmes. Susciter le désir à son paroxysme et ne jamais l'assouvir. Car assouvir c'est déchoir. Descendre de son piédestal et se noyer dans la multitude. S'immoler dans le plaisir. "On obtient toujours moins que l'on a rêvé."

"C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit.
Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée,
Comme au jour de sa mort pompeusement parée.
Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté;
Même elle avait encor cet éclat emprunté
Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage,
Pour réparer des ans l'irréparable outrage."

Ces vers tirés d'Athalie, la pièce de Racine donnent leur titre à cet ouvrage. Ils illustrent tout le drame de Gladys. Vieillir, perdre l'éclat de sa beauté. Être privée du regard des hommes et le voir se détourner sur la fraîcheur de la jeunesse. Perdre l'exclusivité. L'âge venant, les outrages du temps la mortifient.

S'il en est qui s'enorgueillissent de leur descendance, elle déplore que sa fille envisage de convoler et faire d'elle une grand-mère. Quelle horreur. Grand-mère ! Elle ne peut entendre ce mot sans frémir. Elle a quarante ans quand sa fille meurt en couche faute de soins. Elle ira jusqu'à renier son petit-fils pour ne pas se voir affublée du statut de grand-mère. Devenir grand-mère graverait son âge dans ses traits et ferait fuir les galants.

Galdys a mis le sens de sa vie dans le plaisir de faire languir les hommes, jusqu'à la souffrance, dans le fantasme qu'elle suscite. L'impatience, l'attente, le désir. Être désirée encore et toujours. Gladys n'existe que dans les regards qui se posent sur elle. Sûre de son pouvoir, elle n'a jamais été jalouse. Ce n'est pas aimer auquel elle aspire, c'est d'être aimée. Elle est odieuse, de bonne foi, convaincue de la ferveur qui lui est due et dont elle se nourrit. Lorsqu'elle sera rattrapée par les conséquences de son égocentrisme méprisant, Gladys commettra le pire. L'ouvrage de d'Irène Némirovski commence par son procès. le procès d'un monstre d'égoïsme.

Fabuleux huis-clos dans la conscience torturée d'une riche et belle femme qui voit son pouvoir lui échapper. Roman psychologique d'un narcissisme exacerbé, cet ouvrage est passionnant par l'exploration qu'il fait de ce travers de la nature humaine. L'individu au centre du monde, sous les projecteurs de regards envieux. le culte du moi. Pourquoi faut-il attirer l'admiration de ses congénères pour exister ?

Je fais la connaissance d'Irène Némirovski avec cet ouvrage. Il m'encourage à explorer le reste de l'oeuvre de celle qui n'est pas revenue d'Auschwitz. Une écriture accessible et profonde à la fois.

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« Comme toutes les passions, celle-ci ne lui laissait pas une seconde l'âme en repos. Comme l'avare ne pense qu'à son or, l'ambitieux aux honneurs, de même tout l'être de Gladys était aimanté par le désir de plaire et par l'obsession de l'âge. »

De cette passion, Irène Némirovsky fait une tragédie. Un texte qui monte en puissance impitoyablement. Gladys n'aime que sa beauté et la séduction qu'elle exerce. Ce narcissisme monstrueux, qui augmente avec les années et la perspective désespérante du vieillissement, dévaste son entourage, et si Gladys en prend parfois conscience, elle est incapable d'en avoir longtemps de remords.

J'ai du mal à croire à la réalité de ce personnage. Et pourtant, il renvoie sans doute au ressentiment qu'Irène Némirovky conservait à l'égard de sa mère. Ce ressentiment cruel qui est évident dans « le vin de solitude ». Gladys doit être inspirée elle aussi de la personnalité de la mère d'Irène Némirovsky. Elle est (Gladys, mais la mère d'Irène peut-être autant) terrifiante et, si elle n'était aussi belle, et tant fragilisée par son obsession, elle serait absolument exécrable.

De Jézabel qui donne son nom au roman, je suis arrivée à la pièce de Racine, « Athalie », qu'il me reste à découvrir, grâce à ces vers évoqués au début du roman d'Irène Némirovsky :
« C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit.
Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée... »
Et j'aurais appris grâce à internet l'histoire de cette princesse phénicienne « vicieuse et malfaisante ».

Donc, en fait, tout le roman est contenu dans ce nom : Jézabel
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Quel personnage Gladys ! Une femme qui défie le temps grâce à un corps et un visage qui ne vieillissent pas et qu'elle préserve pour être aimée, désirée des hommes. Mais une femme qui ne pense qu'à elle. Il lui faut toujours attirer le regard, l'amour vers elle et y compris celui de sa fille. L'amour est unilatéral pour Gladys. Sa fille devra l'aimer comme une mère. Ce passage du livre où mère et fille ont un échange vibrant est d'une rare violence et remarquablement ecrit par l'auteur. J'arrivais à peine à croire que Gladys puisse avoir des pensées et des mots aussi incroyables pour son enfant. La justesse dans les réponses de sa fille était un véritable choc pour moi. Les enfants ont une telle clairvoyance et pour autant, par amour, ils bercent les parents dans l'illusion, font semblant pour les protéger. Un renversement des rôles effroyable.
Alors je me suis mise à chercher une explication à l'attitude de Gladys. Comme si je devais lui trouver une excuse parce que son comportement à l'égard de sa fille était si inadmissible pour moi. Je ne sais pas ce que cela vaut, mais au travers des mots d'Irène Némirovsky, j'ai imaginé que Glagys n'avait jamais grandi. Parce que Gladys ne se sentait bien que pelotonnée sans le creux d'un torse viril, qu'elle aimait s'asseoir comme une petite fille sur les genoux d'un homme, j'ai vu le manque de son père, qu'elle n'a pas connu. Sa mère quant à elle, perdue dans des vapeurs et passant des journées allongée, retranchée dans une chambre, ne lui a pas servi de modèle ni donné l'amour attendu.
Gladys est alors restée enfant, attendant un don d'amour, attendant une vie entière cet amour sans jamais savoir en donner. Une solitude qui engendre le malheur.
C'est un roman remarquable.
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Il y a longtemps que je veux lire un livre d'Irène Némirovsky et je dois dire que Jézabel m'a bien plu.

Le roman a une construction vraiment intéressante, il s'ouvre sur le procès de Gladys, femme dont on ne connait rien et qui est accusé de meurtre. On apprend quelques informations par le biais des avocats ou encore des témoins qui défilent a la barre. On se met a la place des jurés qui doivent trancher sur le destin de cette femme, on essaie de lui trouver des circonstances atténuantes....

Et puis le verdict tombe et une seconde partie débute. On y découvre la vie de cette femme, son enfance, ses amours, la relation avec sa fille....
Je dois avouer que j'ai un peu moins aimé cette seconde partie tout simplement parce que Gladys m'a parut froide, hautaine, fière et égoïste..... Autant j'avais de la compassion pour elle lors de son procès autant dans cette seconde partie je n'arrivais pas a éprouver de la sympathie.

J'ai beaucoup aimé la fin, cette rencontre avec le jeune homme qu'elle tuera plus tard, ce retournement de situation car enfin les masques tombent et tout le monde n'est pas vraiment qui on croit!

Un roman vraiment intéressant sur le destin d'une femme hors du commun.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Les critiques élogieuses de ce livre faites sur Babelio m'ont donné envie de le lire. Dans le prologue qui raconte le procès de Gladys, une femme de 50 ans qui vient de tuer un jeune homme, le récit est très rythmé, car il n'y a que des dialogues. On est dans l'histoire en quelques minutes et on n'attend que de savoir ce qu'il adviendra de Gladys. Ensuite, à partir du chapitre 1, c'est le flash-back. Plus jeune de dix ans, mais se sentant déjà femme mûre, Gladys évolue dans une vie frivole et mondaine. Elle aime plaire, elle sort dans des bals. Elle regrette sa jeunesse. Face à sa fille qui veut épouser Olivier, elle se compare sans cesse à elle et désespère d'avoir perdu ses attraits de séduction. Gladys est très coquette et tient à son apparence. Lorsque sa fille veut s'engager dans le mariage, elle lui en empêche en lui demandant d'attendre sa majorité. Ça pourrait être une décision normale de mère. Certes, on voit plusieurs aspects évidents chez Gladys, dont l'égocentrisme, mais on peut aussi en remarquer d'autres par la suite. Tout comme chez les autres personnages.

Ce livre est un roman où tout n'est qu'apparence et qui nous fait découvrir l'envers que possède toute chose grâce à une vision globale, en nous forçant, nous lecteur, à avoir un avis personnel qui fluctue peut-être sans cesse. On passe un bon moment.

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Irène Nemirovsky décrit à merveille les méandres psychologiques d'une femme égoïste et narcissique dont le seul souci est de rester jeune et désirée par les hommes. Son analyse de la complexité et de l'ambivalence du caractère de Gladys réussit à la rendre tour à tour odieuse, émouvante, pathétique, ignoble ...
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Sur la banc des accusés, Gladys Eysenach, paupières closes et voilette baissé sur son visage fatigué, assiste silencieuse aux échanges contradictoires entre procureur et avocat, et au défilé des témoins qui éclairent de leurs croyances la scène de l'assassinat du jeune Bernard Martin, que chacun semble considérer comme un crime passionnel. La réalité est pire, bien pire.
Passé ce chapitre introductif au format "facile" du roman policier, surprenant chez Irène Némirovsky peu familière des schémas d'écriture formatés, l'auteure reprend l'histoire depuis le début en se centrant sur le parcours de Gladys, enfant mal aimée promenée de par le monde dans les riches sociétés cosmopolites d'avant guerre, jeune fille belle, trop belle, trop vite et irrémédiablement grisée par sa capacité de séduction qui deviendra, comme une fatale addiction, son unique raison de vivre: plaire, plaire encore, ne vivre que pour cela, que pour soi, au-delà de l'amour porté à sa fille, au-delà du temps qui passe. Mais le temps passe...
Je n'ai pour une fois pas été entièrement convaincue par ce roman dans lequel je n'ai pas retrouvé toute la finesse et la profondeur d'autres oeuvres d'Irène Némirovsky. Cela ne tient pas seulement à l'héroïne, insupportable d'égocentrisme et de vanité malgré ses fêlures, mais plutôt au traitement du récit, trop monolithique, avec une intention trop appuyée et de nombreuses répétitions. le roman est facile à lire là où il aurait pu être puissant, dérangeant, dénonciateur, subtil, bref, ce que sont généralement les oeuvres de l'auteure et que je n'ai pas retrouvé ici. Dommage pour moi.
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Faut-il la plaindre ou la haïr ?

Le roman s'ouvre sur une scène de tribunal, celui où l'on va juger Gladys Eysenach pour le meurtre d'un jeune homme de vingt ans, Bernard Martin. Les raisons de ce crime ? Quel lien les unissait ?

Après les dépositions des témoins, la condamnation tombe et alors nous entrons dans le passé de cette femme, une sorte de courtisane mais qui ne recherche pas l'argent car elle le possède déjà par son dernier mariage, mais qui aime plaire et qui s'aime, elle : belle, jeune, celle sur qui tous les hommes se retournent. Elle sait que sa beauté lui attire tous les regards, les convoitises mais la beauté est comme les fleurs, elle peut demeurer certes mais elle se fane et c'est un drame pour elle. Les années passent et elle veut garder la beauté de cette jeunesse. Alors quand des obstacles risquent de révéler son âge avec lequel elle triche toujours, elle va devenir une sorte de hyène, insensible et égoïste, uniquement préoccupée par son apparence et l'image qu'elle offre jusqu'à commettre le pire.

"Je suis plus belle, maintenant, songea-t-elle encore. Je ne veux pas qu'il cherche en moi l'image de l'enfant que j'ai été, mais qu'il aime la femme que je suis à présent... Je suis jalouse de ma jeunesse, murmura-t-elle (p91)"

Je voyais souvent passer des chroniques concernant cette auteure au destin tragique (décédée en déportation en 1942) avec toujours des éloges et cela avait piqué ma curiosité. Et bien je ne suis pas déçue. Quelle plume, quel rythme et surtout quelle plongée dans les méandres d'un personnage qui nous révulse par sa sècheresse de coeur mais que l'on ne peut s'empêcher de prendre (un peu) en pitié.

Une écriture fluide, vive, concise, efficace pour nous dresser ce portrait de femme mais surtout le cheminement de ses pensées et des actions qui en découlent, où nous sommes mis face à ses combats intérieurs pour masquer le passage du temps, ces petits arrangements avec sa conscience, sans fard, avec une honnêteté désarmante, flirtant par instant avec la folie. Comment ne pas faire le rapprochement avec le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde sous certains aspects. La jeunesse éternelle, voilà ce que convoite Gladys, totalement dépourvue de sentiments envers les autres, uniquement préoccupée par sa personne et surtout à trouver des subterfuges pour cacher son âge qui risquerait de la priver de cette vie mondaine où les hommes sont à ses pieds. Ce n'est pas l'amour qu'elle recherche vraiment mais plus le désir qu'elle lit dans les yeux de la gente masculine faisant d'ailleurs de cette quête une rivalité entre femmes.

Après une entrée en matière avec la scène du tribunal, assez froide, où l'accusée silencieuse  accepte son sort, on pourrait presque avoir pitié d'elle, on découvre la Jézabel, malfaisante et porteuse de malheur, sa vie jalonnée de ses rencontres masculines mais également de ses secrets. A travers ce récit, l'auteure, avec une efficacité sans faille, peint un portrait terrifiant de femme d'une rare monstruosité trouvant toujours une justification à ses actes. Elle se transforme en harpie, dénuée de tout sentiment autre que son intérêt pour elle

Même si l'on devine au fil des pages la relation entre Gladys et Bernard, c'est un récit qui vous scotche par la manière dont l'auteure construit son personnage, décortiquant ses pensées, se focalisant uniquement sur elle, les autres n'étant là que pour servir l'élaboration psychologique de celle-ci.

Encore une auteure que je vais continuer à lire car j'aime sa façon d'aborder un sujet, de l'exploiter, avec une écriture vivante, fluide, presque scénographique. On suit la lente et inexorable déchéance de cette femme à qui pourrait s'appliquer Miroir, miroir, dis-moi qui est la plus belle ? car au-delà de son âge et de sa beauté, Gladys devient jalouse d'elle-même, de ce qu'elle fut, de sa beauté passée, de sa jeunesse lointaine et de ce qu'elle ne sera plus jamais, portant un masque composé de fards qui disparaissent quand la lumière devient trop crue ou que les traces du passé vont ressurgir. Quelle belle découverte.

J'ai beaucoup aimé.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Hermétique je suis restée face à ce portrait.

Je n'ai pas ressenti le coup de coeur comme certains lecteurs, au contraire, cette femme m'a exaspérée, un concentré d'égoïsme pure, Madame sa jeunesse éphémère et sa beauté qui fane comme une rose au soleil ! Oui Madame, c'est ainsi depuis la nuit des temps !

Pauvre femme ! Voilà ce que je me disais en lisant ce livre, pathétique genre féminin qui ne pense que par leur miroir, rien à faire du reste du monde, ni de sa famille juste son petit nombril bien en mire, et sa peau qui se flétrit.

Fort heureusement, l'écriture est sublime et le portrait de cette dame n'est pas non plus négatif puisqu'il nous permet de nous pencher sur plusieurs sujets éternels.

Jusqu'à où les femmes sont –elles prêtes à aller pour préserver leur apparence, leur jeunesse ? L'apparence est-elle le reflet de notre personnalité ? etc… voilà ce que j'ai apprécié dans ce livre toutes les questions philosophiques que j'ai pu croiser et bien sûr l'écriture magistrale.

Petit livre mais puissant, lecture entamée pas quittée, je l'ai achevée dans la foulée.

Je n'ai pas aimé cette femme, elle ne me fait même pas pitié, elle m'a surtout horripilée malheureusement ce genre de personnages sont prêts à tout pour être ce qu'ils ne seront plus jamais.
Une lecture que je ne regrette pas, car croisant de bien belles éloges, je voulais connaître ce qui se cachait derrière cette Jézabel, maintenant je sais, et cela me suffit grandement. Ce n'est pas un miroir ce dont elle avait besoin mais d'un bon psy !
Peut être moins de richesse et d'ennui, ce qui lui aurait permise de s'occuper l'esprit plutôt de se lamenter sur sa jeunesse qui fout le camp.
Bref, dommage que cette belle écriture fut mise au service d'une "garce", combien j'aurai aimé le portrait d'une autre femme, bien plus méritante, bien plus honorable que cette femme égocentrique, plein aux as, sans coeur, ni remords, sans amour, même pas assez pour son enfant, tout ça pour pas qu'on sache son âge, beurk que c'est vilain, bas et je n'auréolerai point ce genre de personne «dépourvue de raison ».
Au moins ce témoignage pourra sans doute donner l'exemple à toutes ces belles, et les faire réagir : la jeunesse est éphémère, mais la vie poursuit son chemin, ne la laissez pas vous échapper, savourez là jusque la dernière goutte, elle est bien plus précieuse que tout. Jeune ou pas.
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