Bon point pour l'originalité : le héros, Mariano, est accordeur de piano. Dans le genre pas commun, ça se pose là.
Un brin gaffeur, un peu naïf, il se retrouve souvent entraîné à son corps défendant dans des situations improbables de vaudeville, qui tournent à la coucherie systématique. On ne peut pas dire que chacune des historiettes racontées ici finisse mal pour lui, parce qu'il s'en sort toujours mais de peu. Et chaque fois la même rengaine, qui crée un effet global de comique de répétition : le piano pour lequel on avait requis ses services n'a pas été accordé au final.
Ce ton tragi-comique donne tout son piquant aux histoires de cet accordeur queutard et malchanceux. Sous la couche d'humour, on trouve toujours une teinte dramatique : abandon, chantage, drogue, suicide, vengeance…
Ce second tome m'a un peu moins emballé que le premier, parce que la recette est la même dans ses moindres détails, et comme j'ai lu les deux à la suite, le même schéma encore et encore, c'était peut-être trop d'un coup. Cela dit, cette suite reste de bonne qualité et s'offre une petite sortie de piste bienvenue : pour une fois, Mariano va réussir à accorder un piano !
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