Les prisonniers de l'espace, tome 1 : L'envol

Ce livre est le premier tome d'une dystopie qui pose des bases plutôt originales pour une société du futur qui bannit les pauvres aux pôles pour permettre aux riches de vivre leur vie sans problème. C'est là qu'a grandi Samuel.
L'histoire est un peu longue à commencer, avec une description de la vie de Samuel dans la tour qu'il habite. Entre l'école et sa famille, se déroule un quotidien chiche, mais assez routinier. Ensuite, l'histoire s'accélère et commence vraiment à devenir intéressante.
Niveau personnages, on frôle un peu la caricature, mais l'on s'attache facilement à Sam et à ses amis. Ils gardent quand même assez d'épaisseur.
Quant à la fin, elle s'achève sur un cliffhanger qui fait attendre la suite avec un peu d'impatience, d'autant que le livre s'achève au moment où l'intrigue commence vraiment à prendre de l'ampleur.
Merci à Netgalley et aux éditions Librinova pour cette découverte.

Force est de constater que ce premier tome tient ses promesses. L'intrigue est très originale, bien menée et on adhère facilement à ce nouvel univers. On se laisse emporter sans la moindre réticence et on ne demande qu'à en découvrir davantage, percer les mystères et déjouer le sort. Arrivée à la fin, on est presque déçu que l'auteure nous laisse en plan sur un cliff-hanger.

Heureusement, Captifs, le second tome est déjà sur les rails, même, pour le moment aucune date n'est encore prévue pour sa sortie. Patience donc.

Bref, que vous soyez fan de SF, de séries Young Adult, d'intrigues à la sauce américaine pour ados, amateurs de romances complexes ou tout ça à la fois, Les Prisonniers de l'Espace est une série qui a tout pour elle (ou presque) sur laquelle vous ne pourrez faire l'impasse. Avec sa magnifique couverture, L'Envol vous offre une aventure rafraîchissante pour cet été, qui s'annonce encore caniculaire.

J'ai dit « presque », car elle a quand même un gros défaut auquel l'auteure devrait remédier assez vite : les coquilles. Les problèmes d'accord ou de conjugaison pullulent, écorchant chaque fois un peu plus, le plaisir de lire.
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Les prisonniers de l'espace est une dystopie prenante, accessible et originale. Sans réinventer le genre, j'ai été prise dans l'histoire et si l'histoire m'a fait penser aux livres « inaccessibles » ou encore « Anémis », l'intrigue va rapidement se mettre en place et me faire oublier cette idée.

Dans un futur lointain, les riches ont décidé de manière unilatérale, de mettre les pauvres et les inutiles à l'écart. En effet, les avoirs tout le temps dans les pattes et payé pour eux : ça suffit ! du coup, quelqu'un à la merveilleuse idée de construire une immense tour, sur chacun des pôles de la planète, et d'y enfermer toutes ces personnes.[...]
Suite de la chronique sur Sonde d'une nuit d'été.
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