Un bon point pour cette BD promue autour du train de légende qu'est l'Orient-Express : le scénario n'est pas une énième version du Crime de l'Orient-Express d'
Agatha Christie.
Pour autant, l'intrigue n'est pas passionnante. Il s'agit d'une histoire vraie rappelée dans le cahier historique. Un fait divers datant de 1931. Un exalté psychologiquement atteint décide de viser l'Orient-Express en posant une bombe sur un pont en territoire hongrois. Il réussit dans son entreprise et tue vingt personnes. le mouvement nationaliste hongrois y voit l'occasion de s'attaquer au parti communiste local. Alors que la police secrète accrédite cette thèse, un commissaire retrouve le vrai auteur de l'attentat, qui en plus a déjà sévi à l'étranger.
Les dessins n'emportent pas l'enthousiasme. Ils sont simples et efficaces, point barre.
Cette série veut rappeler en quoi les trains de luxe ont été dans les années 20 et 30 un mode de transport apprécié (d'ailleurs
Joséphine Baker était dans le train attaqué). Ce but est moyennement rempli par la BD, mais l'est pleinement par le cahier historique final. le mérite essentiel de
Richard D. Nolane est d'avoir ressorti cette vieille histoire d'attentat.