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3,68

sur 2703 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lu en une heure, je ne peux pas dire que Cosmétique de l'ennemi m'ait totalement captivée. Ce long dialogue entre un homme et un inconnu, dans un aéroport, alors que l'avion du premier est retardé est un peu ennuyeux. Disons que ni Textor Textel, l'importun, ni Jerôme Angust sa victime ne sont véritablement sympathiques et que leur passe d'arme orale manque d'authenticité. Je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans leurs échanges, ne me sentant pas vraiment concernée par la gêne éprouvée par le premier, pas plus par la perversité du second. Enfin, passé le premier intérêt lié à l'incongruité de la situation, on comprend il me semble assez rapidement où Amélie veut en venir.

Une seule fulgurance pour moi, le court passage où l'auteur évoque « les preuves de l'existence de l'ennemi intérieur » qui a doucement (mais sombrement) résonné en moi : « Je crois en l'ennemi parce que, tous les jours et toutes les nuits, je le rencontre sur mon chemin. L'ennemi est celui qui, de l'intérieur, détruit ce qui en vaut la peine. Il est celui qui vous montre la décrépitude contenue en chaque réalité. Il est celui qui vous met en lumière votre bassesse et celle de vos amis. Il est celui qui, en un jour parfait, vous trouvera une excellente raison d'être torturé. Il est celui qui vous dégoûtera de vous-même. Il est celui qui, quand vous entreverrez le visage céleste d'une inconnue, vous révèlera la mort contenue en tant de beauté. ».

Je connais peu cet auteur, j'avais beaucoup aimé Stupeur et tremblements et Métaphysiques des tubes. Là, je reste sur ma faim, avec le sentiment qu'Amélie Nothomb tenait une très bonne idée mais qu'elle a peut-être un peu cédé à la facilité. L'érudition qui transpire du propos ne suffit pas à rendre le court écrit plus percutant.

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Oh, purée, ce qu'il m'a gonflé ce livre !!!
En fait, c'est surtout quelques mois après l'avoir lu que j'en ai voulu à A. N. de l'avoir commis.
Je m'explique : je suis assez cinéphile, et il se trouve que je n'avais pas encore vu l'excellentissime "Fight club" à l'époque où j'ai lu "Cosmétique de l'ennemi". Lorsque, enfin, j'ai l'occasion de voir ce film dont j'ai tant entendu parler et dont il ne faut SURTOUT pas dire grand chose pour ne pas gâcher le "plaisir" de la découverte... Je tombe de mon canapé, troublée par les similitudes entre les deux fins.
Je vous conjure donc de regarder "Fight club" plutôt que de lire ce roman assez moyen et ( informations prises) complètement pompé sur le scénario du film.
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Un roman qui commence d'une manière très prenante ! On s'imagine complètement la réalité de la situation, de cet homme importun qui ne lâche pas sa victime.
Ensuite j'ai trouvé que ça perdait de son intérêt, on sort du realisme et ça devient trop farfelu pour qu'on puisse y croire totalement. L'auteur a fait un choix auquel je n'ai pas adhéré et le fait de basculer dans le fantastique m'a fait décrocher.
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Jérôme Angust attend son avion, retardé depuis des heures, quand un inconnu, qui se présente sous le nom de Textor Texel, s'adresse à lui. Texel commence à lui raconter certains de ses fantasmes, à moins que ce ne soient des souvenirs, alors que Jérôme ne veut rien entendre. Pourtant, il ne parvient pas à s'en défaire.

Amélie Nothomb est de ces auteurs clivants. Certains adorent, d'autres détestent. Ca faisait des années que je n'avais pas lu sa prose et je n'en gardais pas un souvenir bien particulier. Alors, quel est mon état d'esprit à la fin de ce cours roman? J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps, pour être sincère.
La plume n'est pas désagréable, certes, mais sans m'emporter non plus. Avec l'idée de départ, je pense que d'autres auteurs en auraient fait quelque chose de plus marquant.

Voilà, j'ai à nouveau lu un Nothomb et il y a de grandes chances que je n'en lise plus avant de nombreuses années...
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Une histoire sans queue ni tête et c'est peu dire. Textor Texel, ce cauchemar du voyageur angoissé que je suis, c'est une vraie peur, de se faire tenir la jambe par un inconnu pendant des heures sans pour rien y faire (de légal). C'est aussi un cauchemar à lire, toute mon empathie va pour l'apathique Angust tant l'autre est insupportable. Pauv' vieux !
Heureusement, Amélie Nothomb écrit de petits romans. Même si tout s'enchaîne bien, rien qui ne me passionne ne s'y passe. L'auteure me fait souvent cet effet, soit j'aime soit je déteste, pas de chance pour celui-ci.
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Première déception dans la lecture de cette auteure. Cosmétique de l'ennemi est très différent des autres romans de Nothomb. Comme souvent, elle nous parles de relations entre humains mais ici, ont y découvre les aspects les plus sombres de l'âme humaine.
Ont y fait la connaissance de Jérome Angust qui attend son prochain vol à l'aéroport. C'est à ce moment qu'il rencontre un homme qui à clairement l'intention de le harceler en lui parlant de sa vie. Petit a petit ont découvre que cet homme n'est pas ce qu'il prétend être...
Ces aspects sombres, un peu morbide, mon mise un peu mal à l'aise, surtout parce que je ne m'étais pas imaginé que ce minuscule roman serait si différent des autres romans lu par le passé par cette auteure. Mais, en étant avertis, vous devriez passé une belle journée avec Cosmétique de l'ennemi.
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N°778 – Août 2014.

COSMÉTIQUE DE L'ENNEMI - Amélie Nothomb – Albin Michel.

Cela commence d'une façon un peu bizarre dans un aéroport où un homme d'affaires, Jérôme Angust attend son avion et est interpellé par un Hollandais qu'il ne connaît pas, Textor Texel. Dans ce genre de lieu de passage les conversations qu'on y tient sont d'ordinaire d'une banalité affligeante. Là non et Texel confie à Angust avoir dans son enfance perpétrer par jalousie et avec la complicité de Dieu, le meurtre d'un élève plus brillant que lui. Il s'agit bien entendu d'un crime hypothétique qui pour lui est l'occasion de développements où se mêlent la culpabilité et les croyances religieuses et personnelles quelque peu naïves. Pour Angust, cet échange devient vite insupportable puisque Texel s'accroche à lui comme la moule à son rocher. Son véritable but est de le rendre malade sans qu'on sache très bien pourquoi il l'a choisi. L'épilogue peut fournir une réponse si on y veut en voir une.

Je poursuis sans grande conviction l'exploration de l'oeuvre d'Amélie Nothomb, à cause sans doute de sa notoriété littéraire. Cela au moins me permet de me faire une idée de ses livres et peut-être de pouvoir en parler. Ce roman est certes facile à lire, son écriture est fluide et agréable mais je suis resté, un peu comme à chaque fois, sur ma faim. Les aphorismes sont parfois originaux, sur le hasard, sur Dieu, sur l'amour, sur la culpabilité, sur l'existence d'un ennemi intérieur qui nous pousse à tout détruire autour de nous. J'ai personnellement peu goûté l'évocation du viol ni les développements qui vont avec, quant aux meurtres, ils tiennent, à mon sens, davantage de l'acte gratuit que de la véritable illustration d'une pulsion. Quant aux propos sur le jansénisme et sur Pascal... ! La fascination que semble éprouver Texel pour la mort m'a paru assez superficielle et pour tout dire pas crédible du tout. Cette absence de crédibilité, qui ne peut à elle seule se justifier par le fait que nous sommes dans une fiction, revient souvent dans les romans d'Amélie Nothomb. J'y vois, en ce qui me concerne, une explication pour le manque d'intérêt que je ressens à chaque fois. Les dialogues, même si parfois ils ne manquent pas d'intérêt, débouchent souvent dans une impasse à cause de la passivité voire de l'énervement d'Angust plus préoccupé par le retard de son avion que par les propos de son interlocuteur. J'avoue que j'aurais été à sa place j'aurais ressenti ce même manque d'intérêt devant ce fâcheux. Quant à la conversation qui se déroule entre ces deux hommes, même après que Telex eut révélé la vraie raison de leur rencontre, j'ai du mal à en imaginer l'authenticité, entre injures, harcèlements, mystification et invitation au meurtre à cause du sentiment de culpabilité. Que le dédoublement de la personnalité existe et que chacun d'entre nous ait sa part d'ombre, cela ne fait pas de doute, que l'on porte en soi des pulsions criminelles, pourquoi pas, que l'inconscient soit un des moteurs de nos actes, sans doute, mais quand même les fantasmes sont du domaine de l'imaginaire, quant au suicide, même s'il reste un mystère pour les autres et même pour les proches, j'ai du mal à lui donner ce genre d'explication, mais après tout je laisse à l'auteur son point de vue. Cela donne, comme à chaque fois ou presque un livre qui n'a pas réussi à assouvir la passion que j'ai pour la lecture, et je trouve cela dommage. C'est peut-être tout simplement la marque de l'auteur que d'écrire ainsi. C'est peut-être la mienne, celle d'un simple lecteur, que de ne rien comprendre à sa démarche mais franchement je n'aime guère.

©Hervé GAUTIER – Août 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Je lis souvent: Amélie, on n'aime ou on n'aime pas...
Comme j'ai le truc pour toujours me compliquer la vie, j'ai aimé moyennement.
J'ai aimé l'idée de départ, ça démarre sur les chapeaux de roues..
Jérome Angust, en voyage d'affaire, bloqué dans un aéroport suite au retard de son zinc. Arrive alors, un emmerdeur de première, en la personne de Textor Texel ; ah oui, il est Hollandais...si si, ça a son importance !
Ce dernier va donc littéralement fusiller de questions, d'insinuations, de révélations, notre malheureux voyageur. Il va surtout lui raconter sa vie, aussi tordue soit-elle. L'ami Jérome, lui, aspire à la tranquillité, il aimerait pouvoir reprendre sa lecture tranquillou. (enfin, lisait-il vraiment ?). Bref, il aimerait bien que l'autre hurluberlu lui lâche la grappe. L'autre insiste : "Je gagne à être connu, si vous saviez ! Par exemple, quand j'étais petit, j'ai tué quelqu'un..."

Evidemment, avec de tels arguments, on veut connaitre la suite, en tout cas, moi j'ai mordu à l'hameçon lancé par la Nothomb. le suspens est bien présent d'entrée de jeu, et l'envie de tourner les pages se fait pressante. Mais très vite, le dialogue entre les deux hommes, imposé par Textor Textel, (ah ! il est Hollandais), m'a vite saoulé.
Comme elle le dit très bien elle-même page 68 : " Vous me donnez le tournis avec vos... j'ai dit...elle a dit...j'ai dit...elle a dit...j'ai dit..." ; oui, c'est bien ça, Amélie, moi aussi ça m'a filé le tournis ! du coup...petit décrochage avec exaspération chronique...non, non, rien de bien grave !
Puis j'ai trouvé, qu'on devinait un peu trop facilement, ou elle voulait nous emmener, enfin, pas toujours, car pièges et retournements, sont de la partie. La joute verbale des deux protagonistes n'en finie pas...les révélations, de plus en plus critiques, et surtout les réactions de Jérome, face à celles-ci, font perdre en crédibilité, si bien que...les étoiles Babélio tombent une à une de ce "cosmétique de l'ennemi"...dommage !
Enfin ou... en fin ; la chute une fois dévoilée, on se dit que le sujet principal n'a été que trop légèrement survolé.
Voilà, un court moment passé dans un aéroport avec Amélie et ses deux acolytes, c'était sympa mais...moi je file, j'ai rendez-vous avec un Homme qui dort.
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Voici que je termine mon premier roman d'Amélie Nothomb.
A cette heure,je me dis que ce ne sera peut-être pas le dernier. Pourtant, l'ayant lu d'une traite,il est vrai qu'il n'est pas bien épais, je n'ai pas été transporté dans l'histoire. A certains passages néanmoins,j'étais plus dans le livre,à connaître la suite.
Dans son ensemble,c'est un livre qui se lit facilement.
Même si j'aime bien le thème,je trouve qu'il aurait pu être un tantinet plus développé.

cote : 3/5
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Jérome, un homme d'affaire attend son avion à l'aéroport.dans le hall des départs. Pour passer le temps il lit son journal et se fait accoster par Textor. Ce dernier engage la conversation avec Jérome qui n'en a rien à cirer de cet inconnu qui veut lui parler. le livre est un dialogue entre les deux personnages pour en arriver à l'énervement et l'agressivité. Superbes dialogues à comparer à l'autre roman d'Amélie Nothomb, "L'hygiène de l'assassin". Une intrigue survient car le personnage de Textor se révèle un être invisible.
Au bout du roman un mystère surgit : Qui est cet inconnu ? Pourquoi accoste-t-il Jérome ?
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