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sur 1716 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai passé un bon moment avec Amélie Nothomb aujourd'hui.

Dans le sabotage amoureux, elle nous livre ses souvenirs d'enfance en Chine ou après avoir passé quelques années au Japon, son père diplomate est muté. Elle a alors environ 7 ans et nous livre la découverte de ce pays. La Chine des années 70 n'a pas l'air d'être un pays ou il fait bon vivre (difficulté a trouver a de la nourriture, saleté et j'en passe) mais pour la petite Amelie tout ça est secondaire. Elle nous livre son histoire avec les autres enfants qu'elle rencontre, leur jeux parfois cruels mais aussi sa première histoire d'amour.

C'est loufoque, c'est drôle, le style est incomparable et l'on passe un excellent moment avec ce roman. La plume est toujours aussi agréable a lire et ce court roman se dévore en quelques heures a peine.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Le sabotage amoureux m'a réconcilié avec Amélie Nothomb. Avouons que je trouve toujours son immense popularité un peu surfaite, mais j'ai trouvé ce court roman fort agréable, d'ailleurs je l'ai lu en une journée, abandonnant pour un temps un autre dans lequel je n'arrivais pas à rentrer. Sur une histoire d'enfance, l'auteur brode, joue, nous fait pouffer malicieusement.
De quoi ça parle? Les prémices sont très simples: les enfants des personnels diplomatiques sont parqués dans un quartier fermé, dan la Chine des années 70, et pour s'occuper, les charmants bambins se font la guerre, répartis en camps par nationalité. Ce n'est jamais très profond, mais ce n'est pas cela qu'on demande, juste quelques heures de la cruauté légère de l'enfance, qui n'a même pas conscience de la cruauté, bien plus profonde, du régime communiste qui entoure le quartier où se trouvent parqués les diplomates européens....Notre petite narratrice est pleine de culot, très amusante, et si vous ne lui demandez rien d'autre, la balade sera charmante.
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Alors que dans son premier roman, Hygiène de l'assassin, Amélie Nothomb passait par les yeux d'un personnage misogyne et de mauvaise foi pour parler entre autres de condition féminine, ce qui en faisait un angle tout autant choquant que drolatique, cette fois-ci la narratrice qui discourt si brillamment de guerres et d'ennemis... a sept ans au moment de son arrivée en Chine. Ce choix de narration crée là encore un décalage amusant, c'est plein d'esprit et on renoue avec les émois de l'enfance.
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Une sympathique lecture ! J'ai beaucoup apprécié ce récit d'enfance où la petite Amélie met des mots et des enjeux d'adultes sur des jeux enfantins. C'est qu'ils font la guerre ces petits vauriens ! Et d'abord aux Allemands bien entendu. Et dire que je n'avais même jamais entendu parler de cette guerre mondiale qui faisait rage en Chine dans les années 70.
Dans ce roman Il y a de l'amour aussi. Non réciproque, comme cela arrive parfois, avec beaucoup de passion.
J'ai souris à cette lecture, et c'est plutôt bon signe.
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Après plusieurs lectures un peu décevantes d'Amélie Nothomb, je tombe enfin et de nouveau sur un qui me ravit. Beaucoup d'humour et de loufoquerie, un côté prétentieux totalement assumé, je mes suis bien amusée des aventures d'Amélie petite fille à Pékin, dans la Chine communiste des années 70.

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Ses livres ne sont-ils que des exercices de style ? N'écrit-elle que pour nous faire partager son humour, son sens de l'auto-dérision ?
Il est vrai qu'au départ, « le Sabotage amoureux » déconcerte. Difficile de comprendre où veut nous emmener l'auteure : sabotage amoureux ou sabotage littéraire ?
J'ai bien failli abandonner la lecture de ce tout petit livre, tant je fus déstabilisé par les premières pages : trop de métaphores au point que je n'arrivais pas à me projeter. Je me suis dit que je manquais peut-être d'imagination pour ne pas arriver à visualiser les ventilateurs, le cheval, que je manquais de vocabulaire et que ce livre était peut-être destiné à des lecteurs initiés, cultivés, à une élite dont je ne ferai pas partie.
Je décidai donc de prendre cette lecture comme un challenge avec l'obstination de la faire mienne.
Non Amélie, tu ne me résisteras pas ; je percerai le secret de ton obscure écriture et parviendrai à donner du sens aux mots qui défilent sous mes yeux.
Je ne regrettai pas mon entêtement et une dizaine de pages plus tard, réussis à suivre les aventures de cette petite fille de sept ans, à la rejoindre dans son imagination, à combattre avec elle les allemands, à ressentir avec elle les premiers émois amoureux.
Ce « sabotage amoureux », si on doit en faire un résumé, c'est la vie d'Amélie à l'âge de sept ans dans un ghetto pékinois où cohabitent de nombreuses nationalités. La petite fille, arrivée en Chine à l'âge de cinq ans, doit s'adapter à un changement culturel : née au Japon où elle était « reine », la voici en Chine, où elle découvre qu'elle n'est pas le centre du monde. Elle découvre les autres et surtout « une autre » dont elle tombe amoureuse. Elle passe de l'amour de soi, à l'amour inconditionnel de l'autre. « Sabotage », car cet amour n'est pas réciproque et pour être aimé, Amélie va devoir apprendre à se faire désirer en se rendant détestable.
Du haut de ses sept ans, elle explore l'ambivalence des sentiments, la complexité de la nature humaine. C'est l'histoire d'une transformation, d'un apprentissage, d'une métamorphose.
On rit de la naïveté de cette enfant, de son caractère extrémiste : elle est sans demi-mesure ; pour elle, le monde est soit tout blanc, soit tout noir. Pas de place pour les concessions et les compromis qui relèvent du monde des adultes.
Amélie séduit par son écriture, tant elle maîtrise à la perfection la langue française, séduit par son sens de l'auto-dérision, séduit enfin, par cette capacité à nous replonger dans l'enfance.
« le Sabotage Amoureux » : une « madeleine de Proust » ? Peut-être…
Une histoire qui fait du bien ? : sans aucun doute
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Dans ce roman très agréable, Amélie Nothomb nous fait redécouvrir tous les sentiments qui peuplaient notre enfance: la liberté, le sentiment d'être bien supérieur aux adultes (qui confère aux enfants une maturité parfois étonnante) et l'envie que la journée d'école se termine au plus vite afin de retourner s'amuser avec les copains.

La cruauté des enfants est également très présente, notamment lors des affrontements entre les Alliés et les Allemands de l'Est. Chose normale, en fait, puisque tout le monde sait que les enfants ne sont pas toujours sages...

Vivement conseillé!

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(Relecture)

Ce livre se passe en Chine au début des années 70. Les enfants de diplomates internationaux, comme Amélie, semble être tenus dans ce qu'elle nomme un ghetto. Ceci dit, les parents aussi, finalement, à part des Chinois !
Les enfants y jouent sans cesse à faire la guerre, avec et contre les enfants d'autres diplomates et gens importants.

Amélie, 7 ans, tombe amoureuse d'une petite Elena de 6 ans, une vraie peste ! Elle fera tout ce qu'elle peut pour attirer l'attention de cette petite fille.

Il y a dans ce livre toujours d'excellentes trouvailles littéraires, toujours cette langue à part, de bonnes idées, mais j'ai trouvé que cela faisait un peu du sur-place par moment. Que Amélie sur-jouait, en quelque sorte.

Ce qui est étonnant avec Amélie Nothomb, c'est que si on ne se met pas dans l'ambiance, on peut complètement passer à côté, même si elle a toujours de sacrées idées !

J'ai commencé à les relire en ordre chronologique, je vais faire une petite pause quelques semaines.
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Encore un bon livre d'Amélie Nothomb ! J'adore suivre les aventures de sa jeunesse ! Cette fois ci, elle raconte sa vie en Chine (elle y a vécu entre le Japon et les États-Unis. Sa vision de la Chine et de son existence là-bas sont amusantes : "Le Pays des Ventilateurs". Ça nous rappelle ses moments, étant jeune, où on ne comprenait pas forcément tout ce qui se passait autour de nous, où notre imagination fonctionnait à 100 à l'heure. Pour sa part, Amélie Nothomb a une imagination débordante et tellement amusante pour nous ! Enfin son écriture reste fluide et agréable à lire. Une bonne lecture en perspective...
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Dans ce très court récit, Amélie Nothomb nous conte sa vie entre 1972 et 1975, période pendant laquelle son ambassadeur de papa est affecté en Chine. Elle vit dans le ghetto – ghetto international pour ambassadeurs – de San Li Tun à Pékin où tout le monde s'ennuie passablement. Pour s'occuper les enfants décident donc d'entreprendre une guerre cruelle. Puis arrive Elena, petite italienne, incarnation de la beauté enfantine dont Amélie tombera follement amoureuse et qui la poussera à se saboter par amour.

Dans ce récit, tout est dans l‘exagération comme peuvent l'être les mots d'un enfant de 7 ans. Les enfants du ghetto ne se chamaillent pas, ils achèvent la seconde guerre mondiale car la fin a été bâclée. Quand Amélie est à cheval sur son vélo, elle dépasse le mur du son lorsque qu'elle achète des caramels ce sont les friandises les plus célestes du monde sublunaire, sans compter, la prétention, l'arrogance et la mégalomanie de la jeune Amélie -« la beauté du monde, c'était moi », « l'univers existe pour que j'existe »-. Ces formulations enfantines mêlées à un vocabulaire riche, un style efficace (aucun mot n'est superflu) et des images amusantes font de ce récit un pur moment de bonheur.

Un roman plein de malice à découvrir sans modération.

Lien : http://mesexperiencesautourd..
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