Mercure

Qui est Hazel qui vit recluse aux côté de ce vieil homme ? Dans cette grande maison sans aucun miroir, où Hazel ne doit pas voir son reflet, Françoise, infirmière doit venir la soigner.
Mais c'est un mal qu'elle ne connaît pas. Une contradiction pure qu'éprouve Hazel, entre amour et révulsion.
La plume de l'auteure nous emporte dans ce roman étrange, glauque. Une sorte de conte moderne. On est envoûté. Il s'agit de la deuxième fois que je lis ce roman. Il m'avait plu à la première lecture et plus encore à la seconde. Amélie Nothomb réussit à nous faire passer des émotions: tantôt du dégout, tantôt de la compassion, ou encore de la colère.
Amélie Nothomb nous propose deux fins, à nous de choisir celle qui nous convient. La première est intéressante quant aux réactions des personnages, notamment celle de Hazel, bien qu'elle m'ait horripilée! La seconde est aussi intéressante mais les réactions ne sont pas assez développées. Les personnages méritent plus que ça.

Dans ce roman, Amélie Nothomb nous raconte l'histoire de la jeune Hazel qui a été recueillie à l'âge de dix huit ans par un vieux capitaine après la perte de ses parents dans des bombardements en 1918 qui l'ont défigurée. le vieux capitaine interdit alors tout objet à surface réfléchissante pour que la jeune femme ne souffre pas de sa propre laideur en observant son reflet. Quand elle tombe malade, arrive l'infirmière Françoise qui va devenir sa confidente et amie. Commence alors un dialogue entre les deux jeunes femmes sur l'amour, la vie, la beauté et laideur ainsi que d'autres sujets qui concerne le monde extérieur qu'Hazel ne voit plus depuis qu'elle vit sur l'île.
Une intrigue très originale et une plongée unique dans un univers différent que l'autrice nous offre. Un roman qui se lit de manière très fluide mais qui pousse à réfléchir sur les questions existentielles qui préoccupent notre société contemporaine.

Amélie Nothomb peut toujours surprendre malgré la pendule finement réglée qui lui fait publier un romain une fois l'an dans un style toujours aiguisé. Elle nous propose ici deux fins possibles, n'ayant elle-même pas pu trancher entre ces épilogues sortis de son imagination.

Comme la plupart de ses romans, je termine Mercure avec ce goût d'inachevé, cette fin précipitée... L'auteure arrive au tiers de son manuscrit et n'a qu'une envie, commencer autre chose...
C'est un peu dommage de lire, d'être frustré et se dire que l'histoire dans quelques semaines, sera oubliée, même si ici, il est écrit deux fins.

J'ai plutôt bien aimé "mercure" d'Amélie Nothomb.
Une lecture divertissante mais qui touche des sujets importants, la séquestration , la manipulation, l'amour, l'amitié, la beauté et la laideur.
Deux fins différentes, l'idée m'a beaucoup plu et les deux sont très réussies.
Comme tous les romans d'Amélie Nothomb, c'est rapide à lire, moins de 200 pages qui se lisent facilement.

Je sais pas ce que j'éprouve à la fin de ma lecture et ses deux fins sont juste bien ficelées. Je suis mitigée concernant cette lecture mais sinon mon avis vient de changer sur l'écriture de cette auteure, j'ai été happée mais je finis la lecture sur une touche je sais pas de frustration ... Je dirais.

Je ne regrette vraiment pas cette lecture, facile, rapide, je me suis laissée prendre à respirer de concert avec Hazel...
À connaître ses craintes, parfois sa rage, son mépris ainsi que les mêmes sentiments chez sa bienfaitrice Françoise.
J'ai même ressenti quelque compassion pour le vieil homme mais je n'en dirai pas plus ...
Bref j'ai apprécié cette lecture ;-)

Voilà un petit roman dont l'originalité tombe à pic !
Comme précédemment dit, je n'ai lu que deux romans d'Amélie Nothomb et ne coonnais donc pas bien son univers.
Or, il semble que ces temps-ci, ma boîte à livres habituelle regorge de ses oeuvres.
Quelqu'un serait-il en froid avec elle au point de la donner en pâture aux passants désoeuvrés ?
Bref, curieuse d'en connaître un peu plus, j'ai ouvert mon sac et, désireuse de me séduire, elle s'y est précipitée avec la ferme intention de me raconter son Mercure.

188 pages qui m'ont captivée, je l'avoue...
Une ambiance vraiment très particulière pour une intrigue inhabituelle.
Un huis-clos sur une petite île au large de Cherbourg où vivent reclus un vieux capitaine au long cours et sa pupille qu'il a recueillie suite à un bombardement en 1918.
Pourquoi le vieil homme la tient-il loin du monde et a-t-il banni tout miroir de la demeure ?
C'est ce que Françoise, l'infirmière engagée pour s'occuper de la jeune fille, ne va pas tarder à découvrir, alors détentrice d'un secret dont elle finira par tirer elle-même profit.

En fin de compte, c'est distrayant un roman d'Amélie Nothomb entre deux livres plus pointus.
Ça se lit tout seul, c'est court et ça distrait..Ça peut même parfois donnerà réfléchir.

Un autre roman d'Amélie Nothomb qui m'a de nouveau captivée. Quelle histoire ! Et quelle originalité ! Je pense que les intrigues de cette auteure ne sont pas prêtes de m'ennuyer !

On dit : « pour vivre heureux, vivons cachés ». Une expression peut-être - ou pas -désuète. Mais dans ce livre, qui l'est réellement ? À qui cette courte phrase correspond le mieux ? À qui cette dernière a finalement profité ? Tout au long de cette lecture, il y a comme une ambiance très mystérieuse, une atmosphère dark. C'est comme si l'on ne pouvait réellement définir la relation entre ce capitaine au grand âge et cette jeune fille qu'il a recueillie par amour avec égoïsme.

Les dialogues sont pourvus de tellement de répartie, de complexité même, à certains moments. Ils sont également vifs, dynamiques et incisifs. Ce qui nous amène à faire défiler les pages plutôt rapidement et mieux encore, à penser et réfléchir aux propos de chacun des personnages. Est-ce le bien ou le mal ? Avons-nous le droit de juger quand bien même nous croyons détenir la vérité ? Jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour garder le fruit défendu, si tant est qu'il le soit. Je dois avouer que ce bouquin m'a donnée le tournis. Bref, c'est sûrement signe d'avoir passé un agréable moment !
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Un vieil homme, habite au large de Cherbourg, sur l'île des Mortes-Frontières.
ll y emprisonne, depuis 5 ans, Hazel, une jeune femme .
Cette demeure ne comporte ni fenêtre, ni miroir.
Loin du monde, il la protège de la curiosité et de la concupiscence. Loin du monde, il héberge et protège sa passion amoureuse pour la jeune fille.

Un jour arrive, du  continent, Françoise, infirmière. Elle se rend quotidiennement sur l'île pour soigner et converser avec la jeune fille. Une amitié naît, et avec elle le secret qui se cache entre elle (elles) et le vieil homme.

Un livre où un vieil homme, tente de préserver, d'un monde souillé, la beauté pure et sensuelle d'Hazel. Un livre où l'idée de possession de belles choses prendrait tout son sens ?

Un livre pernicieux, licencieux.

Etonnamment, Amélie Nothomb, nous propose deux fins pour ce roman !.