Psychopompe

Il s'agit d'un court roman écrit par Amélie Nothomb. Je ne suis pas spécialement une grande fan de cette autrice mais je garde un oeil malgré tout son actualité littéraire car elle me parait incontournable.

Dans la première grande partie de Psychopompe, l'autrice évoque quelques souvenirs d'enfance plus ou moins heureux jusqu'au terrible jour où elle subit une agression sexuelle. A partir de ce moment-là, elle nous relate sa vie d'après cette agression.

J'ai trouvé ce petit roman agréable à lire. Amélie Nothomb avait beaucoup de choses intéressantes à nous faire partager et son récit était plutôt agréable à suivre. Parfois je me suis perdue dans des transitions trop brutales et je ne comprenais pas forcément le cheminement exact du raisonnement de l'autrice mais cela ne m'a pas gênée outre mesure.

Pour ma part, j'ai passé un bon moment et cela m'a fait découvrir une partie de la vie de l'autrice que je ne connaissais pas.

Chaque année je le lis !
J'ai aimé Certains c'est vrai mais c'est toujours un peu capilotracté à mon goût !
Elle est unique en son genre !!!
Elle a une vie toute particulière !!!
Je retiendrai sur ce coup là sa passion pour les oiseaux...
J'ai de ce fait eu une émotion tout particulière pour mon neveu passionné lui aussi par la faune et la flore, récemment disparu...
Il aurait été capable d'avoir une conversation soutenue avec elle j'en suis certaine !!!!

📖Ecrire, c'est voler.

La rentrée littéraire débute toujours pour moi avec la sortie du roman d'Amélie Nothomb depuis de nombreuses années. Et puis c'est une découverte renouvelée car rien dans la présentation du livre ne permet de se faire un avis sur son contenu, c'est succinct, laissant place à la lecture.

Aujourd'hui Amélie remonte de ses plus jeunes années à aujourd'hui, explorant la manière dont les oiseaux ont pu l'intriguer, l'interroger, la captiver. Elle y dévoile une partie de sa vie plus personnelle, forte, et touchante.

Pour autant j'ai beaucoup moins accroché que ses précédents romans. le monde des oiseaux mêlé à ses états d'âmes, même s'ils sont reliés et réels, m'ont paru bien trop introspectifs. Je n'ai pas spécialement aimé me retrouver dans ses traumatismes par ce prisme. Même si elle remonte chaque période de sa vie d'écrivaine avec ses doutes.

Il était peut-être vraiment trop personnel pour que je m'y retrouve. Il est très bien écrit, ne vous y trompez pas. Juste que le thème n'était pas pour moi, mais à chacun de se faire sa propre opinion.

Enjoy!
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Je suis gênée de faire cette critique tant j'aime Amélie Nothomb et je salue le courage et la sincérité bien présentes. Peut-être que le réalisme a effacé un peu cet effet de conte, de surprise, d'imprévisibilité que j'aime tant chez elle. Il y avait dans ce réalisme quelque chose de plus lyrique, un peu moins piquant. J'ai pourtant adoré "Premiers sangs". Néanmoins, je salue la description de la scène dure au milieu du livre. J'ai eu la sensation de la vivre et c'était terrifiant, il faut énormément de talent pour faire éprouver cela à un lecteur !

Chaque année, j'attends le dernier Nothomb. Son écriture et ses thèmes sont toujours surprenants. Pourtant, avec Psychopompe, je suis assez partagée... Pour tout dire, je ne sais pas quoi en penser.

Amélie Nothomb nous livre ici un recueil de pensées et souvenirs d'enfance et d'adolescence, expatriée au gré des mutations de son père. Sa relation forte avec sa soeur, son lien avec les oiseaux et son besoin d'écrire, comme une thérapie face au drame qu'elle a subi très jeune.

J'ai aimé : l' idée, les thèmes et bien sûr l'écriture fabuleuse. Cependant, j'ai parfois été perdue, l'auteure passant d'un fait et d'un sujet à l'autre sans lien apparent...
J'ai lu ici des gens qui avaient adoré, d'autres pas du tout. Je vous laisse vous faire votre avis. Pour finir je dirai que j'ai aimé ma lecture, mais qu'il ne me restera pas en mémoire longtemps et que ce n'est pas celui que j'ai préféré.

Toujours aussi déroutante Amélie Nothomb.
Je dois admettre que pour une fois, j'ai eu du mal à accrocher à ce qu'elle nous propose.
Je n'ai pas tout de suite compris l'intérêt qu'il y avait à parler autant des oiseaux et de la passion qu'a cette petite fille pour eux, mais quand vient l'explication qui est faite sur les psychopompes, le texte prend tout son sens.

🪶L'ENVOL🐦‍⬛
Il était une fois une petite fille qui rêvait en regardant les oiseaux. Elle enviait la grâce du vol des grues cendrées, pleurait en écoutant le chant des bengalis, s'extasiait face à la perfection des nids des tisserins... Tellement obsédée qu'elle finit par vouloir voler comme eux et cessa même de s'alimenter pour gagner cette légèreté qui lui permettrait de décoller. Comme le vol était impossible, la jeune Amélie décida d'écrire...

C'est un étrange roman que nous a commis Amélie cette année. Il commence par une fable, se poursuit par des fragments autobiographiques, souvenirs de ses voyages de jeunesse dans différents pays d'Asie avec son père diplomate. La première moitié nous a désarçonnées, et même parfois égarées. On s'est demandé où tout cela allait nous mener. Pourquoi cette passion aviaire, ces détails zoologiques ? Puis dans la 2e moitié, on a enfin compris le propos d'Amélie. Nous raconter ce qui l'a conduit vers l'écriture. Des oiseaux aux romans, what the fuck nous direz-vous. Il va vous falloir lire ce petit roman de 150 pages pour le comprendre et mine de rien, la romancière s'y dévoile comme jamais. Sur sa façon d'écrire, son inspiration, ses croyances mystiques, son dialogue avec son père décédé pendant le covid, elle dit tout, au risque d'être encore plus moquée par tous ceux qui ne la comprennent pas et lui reprochent ce qui la rend si précieuse, sa singularité.
Si le sujet nous a paru un peu incongru et si ce roman n'est pas notre préféré, c'est comme d'habitude le style de Nothomb qui nous a emportées. Cette virtuosité dans l'écriture, ces formules magiques, son humour si particulier.

Il sort aujourd'hui et c'est un roman incontournable pour les aficionados, pour mieux appréhender la personnalité de Nothomb et les mystères de la création artistique.
Il vous tente ? Quel est votre préféré d'Amélie ?

La Rentrée Littéraire
Oui, beaucoup de lecteurs comme moi adore ce moment
Découvrir le nouvel “ Amelie Nothomb”
Comme la Fashion week de l écriture
Moi j'aime beaucoup ce qu'elle écrit
Aujourd'hui elle nous parle joliment d'oiseaux
Pour une “ plume” ce n'est pas un paradoxe
Elle nous a converti à des livres court
Ici c'est l'apothéose
De l'essentiel concentré
40 pages !!!
Ensuite une deuxième partie qui arrive après un viol
J'entend sa douleur, sa descente aux enfers et sa reconstruction ( 3 pages)
Ensuite vient l'interview de Psychologie Magasine d Amelie par Nothomb
J'ai l'impression que ses psys ont augmentés la cadence de ses rendez-vous et leurs honoraires
La solution est de lire sa psychothérapie à 19€ le livre
Non Amélie sur ce coup là, tu te fou un peu de nous !!!
Mais je continue d'aimer le sens de la formule, la manière directe d'écrire et de rechercher 10 mots au dictionnaire dans un ouvrage aussi court

J'aime découvrir les romans d'Amélie Nothomb avec le mystère qui va avec, la quatrième de couverture étant à chaque fois très subjective. Mais j'ai un avis mitigé concernant cette nouveauté.
Dans celui-ci, un roman autobiographique, l'autrice nous relate des faits sur son enfance et sa passion pour les oiseaux qui a commencé lorsqu'elle vivait au Bangladesh. Elle se compare elle-même à cette espèce, notamment l'engoulevent dans lequel elle s'identifie et c'est cette partie du livre qui m'a, pour ma part, un peu laissée dubitative. Elle nous raconte également ses différents voyages à travers le monde lorsque son père était muté ainsi que le lien qu'elle avait avec lui. Elle évoque la mort de celui-ci en nous expliquant ce qui va l'amener à s'interroger sur le terme de « psychopompe ». C'est la partie que j'ai trouvé la plus intéressante. J'ai aussi beaucoup aimé la suivre à travers les pays dans lesquels elle a vécu.
Je pense que les grands amateurs de l'autrice vont adorer cette nouveauté car elle y livre des faits personnels et se met à nue.
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"Comme ma mère interdisait de quitter le lit avant sept heures, la contemplation auditive devint l'activité de mes aubes. Impossible de s'habituer à un processus aussi variable : chaque matin était le premier. Les saisons n'étaient qu'un paramètre parmi tant d'autres."

Alors que, pour certains, les romans de l'auteure sont des rendez-vous annuels, moi, c'est une redécouverte qui me permet de me sortir de ma zone de confort.

Je me plonge donc dans cette autobiographie un peu particulière de l'auteure. Elle nous raconte son obsession pour les oiseaux, elle nous emmène dans son univers bien à elle.
Elle nous explique aussi que cette obsession aviaire est une sorte d'éveil pour elle, une sorte d'éclosion.

C'est un récit intime où le lecteur comprend le réel besoin d'écrire de l'auteure.

Je découvre un style incisif et déroutant mais je trouve, par contre, que l'auteure décrit des pensées assez mûres pour une enfant.

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais je ne peux pas non plus dire que j'ai aimé.  Je suis finalement assez neutre face à cette lecture assez déconcertante malgré tout.

"Au détour d'une version, j'ai appris qu'Hermès, le dieu messager aux pieds ailés,  pouvait être qualifié de psychopompe. le psychopompe était celui qui accompagnait les âmes des morts dans leur voyage. Ce nom formidable jouait également à l'adjectif : ainsi, dans l'iconographie chrétienne, il y avait l'oiseau psychopompe qui permettait d'illustrer le Saint-Esprit - la fameuse colombe qui rendait la Vierge enceinte de Jésus.
'Et si c'était moi ?' Pensai-je."