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3,24

sur 1145 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜

👀C'est toujours avec une sorte de curiosité morbide que je plonge dans un roman d'Amélie. Oui car à chaque fois j'espère que la lecture va m'apporter quelque chose ou va me faire passer un bon moment. Malheureusement je sais que je vais passer par plusieurs sentiments, et c'est le cas avec ce roman.👀

🈴Tout débute par un conte japonais et là je me dis "Aaaah je sens que je vais aimer". Puis Amélie nous décrit avec sa plume si particulière, sa relation avec les oiseaux dans les différents pays où elle va vivre avec ses parents. 🐦
Jusqu'ici tout va bien, la lecture est poétique, très visuelle. Et après je me suis un peu perdue dans ses pensées tarabiscotées. J'ai eu envie d'abandonner mais je me suis accrochée car je n'aime pas savoir la fin (Vous voyez ce que je veux dire ? Têtue la fille quand même !!!).
Donc Amélie nous parle, avec subtilité, de l'agression qu'elle a subit à douze ans puis de l'anorexie qui l'a détruite, de la relation avec son père jusqu'à la mort de celui-ci. de sa capacité de parler avec les morts et du déclic pour l'écriture de ses romans.

💀⚱Psychopompe : Qui conduit les âmes des morts.💀⚱

🐦L'oiseau symbolise la liberté ? Oui liberté d'écrire et d'être lu, apprécié donc à vous de vous faire votre avis🐦

📕Voilà le livre refermé, et le sentiment d'être passée à côté, sentiments contradictoires aussi. Avoir aimé certains passages mais penser que le livre n'est pas terminé, qu'il en manque un bout. Ne pas comprendre l'attente du prochain roman de l'auteure en pensant que je comprendrais mieux son écriture et où elle veut nous emmener à tire-d'aile. 🦅

👉Une lecture très rapide qui ne me laissera pas un grand souvenir....👈
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J'ai eu la chance de pouvoir lire hier ce dernier opus d'Amelie Nothomb. Il se lit vite, est plaisant, j'ai trouvé son écriture particulièrement limpide et cristaline.
Les livres d'AN se répartissent en 2 catégories : les fictions pures, et les oeuvres autobiographiques. Psychopompe fait partie de cette 2e catégorie, qui n'est pas ma préférée, mais cette fois-ci j'ai bien accroché. Ce qu'elle présente dans cet ouvrage - qui tient plus de l'essai que du roman - est interessant, et ouvre l'esprit.
Une bonne lecture, mais pas essentielle non plus...
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Psychopompe est un livre autobiographique. Est-ce pour ça qu'il est décousu ? Il m'a semblé à la fin du livre que l'écriture avait pris l'ascendant sur l'écrivain. Ainsi le début nous parle longuement de la faune aviaire et de la fascination qu'elle exerce sur l'auteur, le milieu évoque brièvement un événement traumatique ayant marqué une césure dans sa vie et la fin développe ses capacités médiumniques de "psychopompe".
Pour autant et comme toujours chez Amélie Nothomb c'est extrêmement bien écrit et très rapide à lire, l'humour incisif est présent et l'on retrouve le mot "pneu" quelque part dans l'histoire.
Elle fustige les jeunes auteurs qui rédigent des romans-fleuves mais on est un peu dans l'extrême inverse et depuis quelques opus (c'était flagrant dans Premier sang) les livres sont des recueils d'histoires synthétisées à l'extrême et compilées ce qui est parfois déroutant voire frustrant lorsque le livre est bon.
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Avis très mitigé sur ce nouveau roman, voire même déçu, mais pour autant
des passages que j'ai adorés.
Au départ, Amélie Nothomb nous raconte un conte où il est question d'une femme oiseau.
J'étais prête à me laisser embarquée par cette histoire, puis après je me suis perdue, voire ennuyée, ne voyant pas où elle voulait en venir.
En revanche, plus tard dans son récit, l'auteur revient plus terre à terre (à mes yeux), et nous fait comprendre les raisons qui l'ont amenée à écrire.
Ce que j'ai aimé et aussi parce que j'ai lu pas mal de romans d'Amélie Nothomb, c'est qu'elle nous explique un peu ces différents romans, comme un peu des clefs de compréhension et m'a permis de me souvenir de ses romans.
Par ailleurs, elle s'exprime sur la relation qu'elle a eue avec son père et sa mort qui est survenue pendant la période de confinement. Sur ces quelques lignes, Amélie Nothomb nous dévoile ses sentiments et ce n'est pas si souvent.
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Je cherchais une lecture pas trop longue. Amélie Nothomb, pourquoi pas ? le personnage m'a toujours paru assez intéressant, même si ses livres, non tous lus, me plaisent moyennement. C'est un peu comme si j'allais au théâtre !
En tant qu'ornithologue très amateure, j'avais un a priori plutôt positif.
Le début, le conte (simplissime) avec les grues, m'a fait craindre le pire. J'ai failli partir. Puis, j'ai trouvé de l'intérêt. Les considérations aviaires servent surtout à réinterpréter, en adulte, les conséquences psychologiques et sanitaires du traumatisme qu'a vécu l'autrice enfant (les fameuses "mains de la mer" au Bangladesh). On suit les déplacements de la famille au fur et à mesure des postes occupés par le père Nothomb. Les oiseaux permettent moult métaphores sur le comportement questionnant d'Amélie.
J'ai trouvé parfois prétentieuses les déclarations de l'écrivaine sur ce qu'est la bonne littérature, qu'apparemment elle sait produire !
Et l'architecture de l'ensemble m'a semblé parfois fragile, artificielle. Mais le côté (on suppose) autobiographique peut nous rendre bienveillants.
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Dans ce roman autobiographique, Amélie Nothomb nous livre le récit de sa vie par le prisme de son amour pour les oiseaux. Elle survole donc les différentes étapes qui l'ont menée à l'écriture. Les nombreux pays dans lesquels elle a vécu, suivant son père dans ses missions diplomatiques: le Japon tant adoré et magnifiquement décrit dans « Stupeur et tremblements », mais aussi la Chine, la Birmanie et le Bangladesh.
Dans ces pays elle a pu admirer les oiseaux au point de se confondre avec eux. Elle y a également connu une souffrance indicible, entrainant une anorexie longue de plusieurs années. Sa sincérité, indirecte et métaphorique, m'a touchée.

Pour la suite du roman, je suis plus dubitative. Au cours de ses pensées morbides, Amélie Nothomb se découvre une mission sacrée: devenir psychopompe, comme Hermès ailé qui conduit les morts vers leur dernière demeure. le livre prend alors une nouvelle dimension, mystique, où elle nous expose sa vocation quasi divine, écrivant « Soif » presque sous la dictée de Jésus Christ, et « Premier sang » suite à une discussion avec son père tout juste décédé. Tous deux des récits psychopompes. S'en suivent des conseils pour parler efficacement avec nos morts.

On comprend par-là que c'est finalement l'écriture qui l'a sauvée, et qui lui a permis de s'envoler. À défaut de le faire avec son corps, c'est son âme qui s'élève dans la spiritualité. Dans ce livre Amélie Nothomb se livre comme jamais, mais tout en distance et retenue, se cachant derrière des métaphores, se confondant avec le merle. Malgré quelques sentiments contradictoires, j'ai trouvé la lecture agréable, même si j'avoue avoir plus apprécié l'entendre parler de son livre que de l'avoir lu.
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J'ai autant aimé que détesté cette lecture.
Évidemment, une 3ème autobiographie à moins de 60ans rend la plume très narcissique, Mme Nothomb n'a jamais caché son égocentrisme après tout, mais où veut-elle en venir cette fois ?
Aussi beau soit ce texte, je m'en suis autant passionnée qu'ennuyée.
Quant à cette soudaine passion aviaire, je l'ai trouvée bien trop survolée pour être crédible.. La métaphore entre l'oiseau et l'écriture est forte et aurait suffit, comme L'Albatros de Baudelaire par exemple.
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Difficile de noter cet OVNI. Un roman ? Non, plutôt une lettre d'Amélie Nothomb à ses lecteurs. Elle nous confie pourquoi elle ecrit. "Écrire, c'est voler". Pour elle, écrire est l'acte le plus fou et le plus abouti, le plus puissant.
Si vous aimez Amélie, vous serez ravis de l'écouter parler ainsi de son chemin, sa passion, ses rêves.
Si vous ne l'aimez pas, les 156 pages vous saouleront.
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Je ne suis pas une adepte de cette auteure et ai dû en lire deux ou trois il y a longtemps. le personnage et son univers ne m'intéressent pas et les quelques livres déjà lus ne m'ont pas marquée. Celui-ci m'a été prêté par un proche qui m'a demandé de le lire…. Et définitivement, ni le fonds ni la forme ne m'ont plue et il me reste un goût de fabriqué et de vacuité après la lecture achevée.
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Comme beaucoup, j'ai lu le dernier Amélie Nothomb, c'est un des livres que j'emprunte à la bibliothèque dès que possible lors de sa sortie.

Ici en une petite soirée ce récit était lu avec se 152 pages et j'ai découvert de mon côté cette passion d'Amélie Nothomb pour les oiseaux et puis cela fait un parallèle avec le fait que la famille d' Amélie Nothomb et sans cesse en mouvement du fait du métier de son père qui est souvent amené à se déplacer.

La petite Amélie se prend de passion pour l'exploration de la faune dont les animaux, je retrouve ce que je préfère chez l'auteur, le fait qu'elle fasse un récit autobiographique, je trouve sa vie tellement captivante, j'avoue que lorsque je tombe sur des reportages concernant Amélie Nothomb je suis complétement subjugué.

Sous un récit court, il est question ici de plusieurs sujets forts que nous délivrent Amélie Nothomb.
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