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3,24

sur 1145 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman très personnel d'Amélie Nothomb et très touchant car elle aborde des moments douloureux pour elle. Un roman étonnant, où l'on parle énormément d'oiseaux. Un roman assez métaphysique aussi qui parle de la mort. Aucun humour dans celui-ci contrairement à d'autres. On retrouve son ton très particulier, son style recherché. le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle se renouvelle chaque année et c'est déjà le 32 ème roman.
Pas un coup de coeur mais j'ai été émue car je l'ai sentie très sincère.
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Je poursuis mon exploration Nothombienne avec son prochain roman.

La seconde moitié est nettement plus intéressante que la première.
Elle y aborde l'écriture et la mort avec une philosophie attendrissante.

Cependant, le tout m'a semblé moins percutant que ses précédents ouvrages.
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Voilà, je viens de refermer "Psychopompe", le dernier roman d'Amélie Nothomb.

Que dire de ce roman autobiographique, qui vient compléter les nombreux récits de vie de l'autrice ?
J'ai apprécié certains passages, mais il m'a semblé moins intense que d'autres de ces romans qui faisaient la part belle à ses tranches de vie.
Les passages au Bangladesh étaient particulièrement réussis, mais on passe vite à autre chose.
La fin du roman et l'évocation de son père m'ont intéressé également, même si je me questionne toujours sur la part d'authenticité ou d'imaginaire dans ses récits (croit elle réellement parler aux morts ou est ce une métaphore pour elle, ou une façon de romancer sa vie ?).

Peu importe, même si depuis plus de 10 ans, ses livres me semblent moins percutants, j'ai envie chaque année de découvrir son nouvel écrit, en espérant retrouver la magie d'autrefois.
Ce n'est pas pour cette fois ! Mais cela reste un agréable moment passé aux côtés d'Amélie Nothomb, que j'affectionne particulièrement.
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C'est un roman très personnel que nous propose cette année Amélie Nothomb, encore plus personnel que les années précédentes.
Cette autobiographie bien que comptant quelques chapitres, contient deux parties.

Dans la première, Amélie Nothomb nous décrit son rapport à l'écriture, son analogie avec le monde des oiseaux, l'une de ses passions. Si écrire est difficile nous dit-elle, l'écriture constitue aussi pour elle un vol dénué de tout ce qui peut être des « excédents de bagages ».

Dans une seconde partie, nous découvrons la façon dont elle est devenue psychopompe - l'occasion d'ailleurs pour nous d'apprendre un mot nouveau, comme souvent avec cette autrice...
Mais par-dessus tout, elle va aussi revenir sur son enfance, son adolescence et les nombreuses épreuves traversées, celles qu'elle nomme « ses déserts nombreux».
De façon très pudique elle ira même jusqu'à nous dévoiler le viol dont elle a été victime.

L'utilisation constante ou quasi constante de métaphores, d'analogies, ôte de la fluidité à la lecture. Son rythme m'a paru beaucoup moins fluide que Premier Sang ou le livre des soeurs d'où un avis un peu plus mitigé.
Mais tout comme le bon vin ou le champagne, il y a de grands crus et d'autres années plus "classiques".
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Amélie Nothomb manie la plume avec une merveilleuse dextérité, c'est un réel plaisir de la lire, elle sait écrire, mais... Ce roman passe des oiseaux à la mort, du coq à l'âne.
Psychopompe, le ton est donné, même si au fil de l'histoire, on devine le pourquoi de ce choix et de cette introspection. Il y a ces voyages incessants au fil des nominations de son père à ses divers postes de diplomate, on va de pays en pays, on ne s'attarde pas, ce sont des flashs. On assiste à un moment glaçant de la vie de l'écrivaine, et tout ce qui en découle, y compris ce message qu'elle a voulu faire passer, mais tellement noyé dans la réflexion philosophique, dans la surcharge de métaphores qui rend ce roman un peu trop lointain, et cet adieu à son père qui nous renvoie à Premier Sang...
J'aurais peut-être souhaité une approche plus profonde, moins nébuleuse, une construction moins éclatée "dans tous les sens". L'écrivaine se livre, certes, et fait part au lecteur comment l'écriture lui fut nécessaire, salutaire, indispensable pour faire d'elle la femme qu'elle est aujourd'hui et forger l'écrivaine de talent, mais certains passages sont flous, abstraits, et je ne sais pas si j'ai aimé ou pas ce roman... Ou bien je suis passée à coté de quelque chose, mais je ne sais pas de quoi.
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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En partant d'un conte que lui racontait Nishio-san quand elle était toute petite, Amélie Nothomb nous parle – à l'instar de Haruki Murakami et de tant d'autres (une mode ?) – de son métier d'écrivaine.

Une Amélie psychopompe qui, l'instant d'un livre fait revivre son passé, ses morts, ses oiseaux et ses traumatismes en nous parlant de son enfance voyageuse de fille de diplomate. Et, ce faisant, nous dévoile son labeur.

Psychopompe, adjectif et nom masculin
- (grec psukhopompos, de pompaios, qui conduit)
- Conducteur des âmes des morts. (Dans l'Antiquité, ce rôle était joué surtout par Hermès, Charon et Orphée.)
Larousse.fr (en ligne)

Un livre touchant, de chants et d'envol
Lien : https://www.noid.ch/psychopo..
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Difficile de résumer un tel livre
Celui-ci n'est pas un roman ni une biographie mais s'en rapproche totalement. Amelie Nothomb nous raconte son enfance à travers sa passion pour les oiseaux auxquels elle s'identifie, ses déplacements dûs aux mutations professionnelles de son père, son agression, son anorexie sa reconstruction grâce à l'écriture et l'amour qu'elle porte à son père.
Livre atypique où elle se livre et nous explique le pourquoi de ses productions prolifiques
Lecture agréable riche en vocabulaire mais que j'oublierai très vite.
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Un récit autobiographique qui clôt sa « trilogie » avec : Premier sang (sur son père), Soif (sur Jésus, le fils) et là, donc, le Saint-Esprit avec le psychopompe qui accompagne les morts, les aide à traverser vers l'au-delà et les ramène parfois aussi à la vie.
Et le saviez-vous ? le psychopompe est souvent représenté par un oiseau.
Et ça tombe bien puisqu'Amélie Nothomb est un oiseau (c'est elle qui l'écrit 😊).
Psychopompe est donc naturellement la suite de son autobiographie mais cette fois en tant qu'oiseau (CQFD). Et comme Amélie Nothomb est bien perchée et aussi très brillante : le charme agit (au début).
La première partie de ce nouveau récit est réjouissante. Amélie Nothomb y raconte avec son style caractéristique (érudition + familiarité + fragilité + incongruité) son obsession pour les oiseaux qu'elle découvre dans les pays où son père est envoyé comme ambassadeur : Chine, New-York, Bengladesh, Birmanie, etc. Elle raconte aussi : son ennui, la solitude, sa soeur, sa famille, la pauvreté au Bengladesh (principalement) où elle vivra une expérience traumatique.
Expérience, qu'elle écrit, décrit, mais à côté de laquelle j'aurais pu passer. C'est une page, quelques lignes comme si l'autrice ne voulait pas heurter, « pas en faire tout un drame ». Alors je relis. Je me suis peut-être trompée ? Ai-je bien lu ce que j'ai lu ? Oui. L'autrice passe à autre chose, comme sa mère passe à autre chose. Une autre époque, d'autre moeurs, on ne parle pas de ces choses-là.
La deuxième partie du roman… Je n'ai pas compris. L'autrice part dans de multiples directions : ses procédés d'écriture, ses rituels, son père, elle comme psychopompe parlant aux morts… Oulala ! Amélie Nothomb a lâché ma main. Elle a pris son envol…Loin, loin, très loin. Elle m'a perdu page 95.
Dommage.


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J'ai lu les deux premiers romans d'Amélie Nothomb il y a loooongtemps, et il ne m'en reste qu'un bon mais flou souvenir. Il y a quelques années j'ai lu "Péplum" au moment de sa sortie et j'avais vraiment adoré, c'était drôle, original, bien écrit ! Entre temps, je n'y ai plus remis le nez... le battage autour du "personnage" Amélie Nothomb a eu un peu raison de mon enthousiasme, même s'il va à l'encontre de ce que je comprends d'elle en salon (toujours très polie, disponible, souriante, une mémoire incroyable envers ses lecteurs précédemment rencontrés...) et puis il y a eu tant d'autres romans à lire ! Mais ce mois-ci je devais présenter la Littérature Belge à mon Club de lecture, aussi je l'ai incluse dans ma bibliographie. Ce n'est pas tant qu'elle représente pour moi la quintessence de la Littérature Belge (bien au contraire, à la lire sans savoir je la prendrais plutôt pour une Parisienne) mais surtout qu'elle est devenue incontournable. On m'aurait reproché de l'avoir oubliée !
Alors, j'ai lu "Psychopompe", forcément, nouveauté oblige... et j'ai été très très déçue. Je crois que tout au long de ces années où je ne l'ai pas lue, l'esprit d'Amélie Nothomb s'est moulé aux contours de son nid douillet et qu'elle ne va plus si souvent voler autour de chez elle. Il y a un tel manque d'ouverture aux autres dans ce texte que s'en est affligeant, et une telle certitude que son éditeur publiera tout ce qu'elle veut qu'elle ne se donne même plus la peine d'écrire une Histoire, avec des personnages, un début, un milieu et une fin. J'ai seulement eu l'impression de lire un bout de journal intime (ou d'auto-fictio-graphie) de quelqu'un qui volerait un peu plus haut que les autres.
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Selon les crus, j'aime ou pas, le dernier Nothomb. Celui-ci ne m'a pas enthousiasmée (euphémisme!) Je m'intéresse à l'ornithologie mais là presque la moitié d'un "roman" sur les oiseaux, cela m'a été pénible. Roman ou autobiographie romancée? le terme psychopompe, comme épicène interpelle mais cela ne va pas très loin.
A part le viol, rien de nouveau, il me semble que tout le reste a déjà été évoqué.
Parfois l'autrice nous parle de ses livres comme des accouchements douloureux, ici l'écriture la sauve à défaut de l'envol.
Comme toujours un livre court, une écriture plutôt agréable mais un bref moment de lecture (une à deux heures): je n'achète plus, j'emprunte!
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