Critiques filtrées sur 4 étoiles
Les dernières heures de Jésus sont ici racontées à la première personne : l'emprisonnement, le jugement, le chemin de croix, la crucifixion, la mort et l'après. Une réflexion, une méditation, incarnée et sensible sur la vie, la souffrance et la mort, qui laisse sans doute loin les études théologiques, pour s'attacher à l'universalité de l'homme, avec ses joies, émotionnelles et physiques, ses doutes et ses angoisses. Quelques sentences un peu faciles, mais un roman qui touche par son humanité contemporaine et bienfaisante.
Encore une fois Amelie Nothomb frappé fort avec ce nouveau roman.
Dans celui-ci, nous accompagnons Jésus au moment de sa crucifixion. Nous suivons le fil de ses pensées et de ses réflexions.
Même si ce livre d'Amélie Nothomb n'est pas mon préféré, je n'ai pu que le dévorer. Nous retrouvons bien la plume de cette auteure dans ce roman, et c'est un véritable plaisir de le lire.
Dans celui-ci, nous accompagnons Jésus au moment de sa crucifixion. Nous suivons le fil de ses pensées et de ses réflexions.
Même si ce livre d'Amélie Nothomb n'est pas mon préféré, je n'ai pu que le dévorer. Nous retrouvons bien la plume de cette auteure dans ce roman, et c'est un véritable plaisir de le lire.
Il est là, le Nothomb nouveau est arrivé. Quelques entrevues, quelques morceaux du sujet du livre, tant pis je succombe.
Notre personnage principal ? Jésus ! Rien de religieux ici, ça n'a jamais été, à ma connaissance, un thème chez l'auteure. Ca m'intrigue dès le départ ce personnage traité de façon atypique et c'est pour ça que je l'aime Amélie Nothomb, à chaque fois elle me surprend. Je ne suis probablement pas son meilleur fan, ni son plus fidèle en revanche je sais qu'à partir du moment où l'intrigue tourne autour d'une personne particulière plus que du fond, je vais l'adorer le roman.
Sans être un coup de coeur, j'ai apprécié. J'ai mes petites habitudes, tant qu'elle reste sur des romans courts, à chapitre courts et qu'elle ne divague pas trop, je le lis ses livres dans la journée et sans m'ennuyer.
Si je devais le décrire en un mot ce serait tragico-comique. Je triche un peu, c'est vrai.
Jésus, le Sauveur, etc qui se fait accuser par ses miraculés est triste mais la façon de l'écrire me fait sourire. Des gens aveugles qui donneraient tout pour voir, à qui on donne la vue, se plaignent ensuite de la laideur du monde. Cette ironie me plaît, ce fond de critique sociale également (à moins que ce soit dans le Bouquin, que j'ai beau avoir lu, je n'en garde que les grandes lignes).
Autre point que j'aime c'est la façon de montrer ce personnage particulier, qu'est-ce qu'on peut encore écrire qui n'est pas déjà été dit, redit, modifié, remodifié, perdu et retrouvé ? Plus qu'un mythe, il est à la base d'une religion qui a su traverser les siècles, et puis le sujet reste un peu sensible entre ceux qui se braque dès qu'on parle religion et ceux qui se braque dès qu'on touche à leur croyance. Tout simplement, comme un humain avec ses forces et faiblesses, « Just a slob like one of us » comme le chantait Joan Osborne.
Plus haut, j'écrivais que ce roman ne parle pas de religion, en faite oui et non. Avec Jésus et toute sa clique en personnages centraux, forcément ça gravite autour. A mon sens, le personnage de Jésus aurait pû être Michel Tartempion et lui inventer un mythe, ça n'aurait rien changé, Jésus est plus connu et tout le monde situe. Peut-être une facilité nécessaire pour ne pas devoir partir sur un bouquin de 300 pages alors qu'il est très bien comme ça. Tout ça pour dire, que ce Jésus là il me plaît bien, il est humanisé, parle de ses émotions, et choisi d'agir en conséquence.
Le roman sort au moment parfait, suffisamment simple et rapide à lire pour la fin de l'été et assez profond pour redémarrer avant la rentrée. Je n'irais pas jusqu'à dire philosophique ni initiatique mais il y a des jolies tournures de phrases.
Pour faire court : Un bon apéritif.
Notre personnage principal ? Jésus ! Rien de religieux ici, ça n'a jamais été, à ma connaissance, un thème chez l'auteure. Ca m'intrigue dès le départ ce personnage traité de façon atypique et c'est pour ça que je l'aime Amélie Nothomb, à chaque fois elle me surprend. Je ne suis probablement pas son meilleur fan, ni son plus fidèle en revanche je sais qu'à partir du moment où l'intrigue tourne autour d'une personne particulière plus que du fond, je vais l'adorer le roman.
Sans être un coup de coeur, j'ai apprécié. J'ai mes petites habitudes, tant qu'elle reste sur des romans courts, à chapitre courts et qu'elle ne divague pas trop, je le lis ses livres dans la journée et sans m'ennuyer.
Si je devais le décrire en un mot ce serait tragico-comique. Je triche un peu, c'est vrai.
Jésus, le Sauveur, etc qui se fait accuser par ses miraculés est triste mais la façon de l'écrire me fait sourire. Des gens aveugles qui donneraient tout pour voir, à qui on donne la vue, se plaignent ensuite de la laideur du monde. Cette ironie me plaît, ce fond de critique sociale également (à moins que ce soit dans le Bouquin, que j'ai beau avoir lu, je n'en garde que les grandes lignes).
Autre point que j'aime c'est la façon de montrer ce personnage particulier, qu'est-ce qu'on peut encore écrire qui n'est pas déjà été dit, redit, modifié, remodifié, perdu et retrouvé ? Plus qu'un mythe, il est à la base d'une religion qui a su traverser les siècles, et puis le sujet reste un peu sensible entre ceux qui se braque dès qu'on parle religion et ceux qui se braque dès qu'on touche à leur croyance. Tout simplement, comme un humain avec ses forces et faiblesses, « Just a slob like one of us » comme le chantait Joan Osborne.
Plus haut, j'écrivais que ce roman ne parle pas de religion, en faite oui et non. Avec Jésus et toute sa clique en personnages centraux, forcément ça gravite autour. A mon sens, le personnage de Jésus aurait pû être Michel Tartempion et lui inventer un mythe, ça n'aurait rien changé, Jésus est plus connu et tout le monde situe. Peut-être une facilité nécessaire pour ne pas devoir partir sur un bouquin de 300 pages alors qu'il est très bien comme ça. Tout ça pour dire, que ce Jésus là il me plaît bien, il est humanisé, parle de ses émotions, et choisi d'agir en conséquence.
Le roman sort au moment parfait, suffisamment simple et rapide à lire pour la fin de l'été et assez profond pour redémarrer avant la rentrée. Je n'irais pas jusqu'à dire philosophique ni initiatique mais il y a des jolies tournures de phrases.
Pour faire court : Un bon apéritif.
Un titre prometteur, qu'est-ce que la soif ?
Est-ce seulement le besoin de boire ?.... Non, c'est aussi un désir ardent, un besoin, une envie.... de quelque chose....
Amélie Nothomb, nous fait vivre les dernières heures de Jésus, nous suivons ses pensées, pendant son procès, sa portée de croix, sa crucifixion.... sans oublier la résurrection.
L'auteur nous dépeint un être de chair et de sang.
il éprouve des sentiments très humain, conscient de ses limites.
Il ressent du mépris pour tous ceux qui pinaillent sur les miracles dont ils ont bénéficié.
Sa peur de la mort, de sa souffrance quand ont enfoncera les clous dans sa chair. Sa jouissance, en recevant une éponge imbibée d'eau et de vinaigre, qu'un garde lui tendra au bout d'une pique alors qu'il agonise sur la croix.
Amélie nous invite à une réflexion personnelle, avec ces phrases :
« On est quelqu'un de meilleur quand on a eu du plaisir, c'est aussi simple que ça. »
« Maudite soit la souffrance ! Sans elle, chercherait-on un coupable ? »
« Ce qui disparaît quand on meurt, c'est le temps. »
« Comment sait-on qu'on a la foi ? C'est comme l'amour, on le sait. »
« Se sentir plus intelligent qu'autrui est toujours le signe d'une déficience. »
« Les gens changent seulement si cela vient d'eux, et il est rarissime qu'ils le veuillent réellement. Neuf fois sur dix, leur désir de changement concerne les autres. "Il faut que ça change", phrase entendue ad nauseam, signifie que que les gens devraient changer.»
Lien : https://monjardinleslivres.b..
Est-ce seulement le besoin de boire ?.... Non, c'est aussi un désir ardent, un besoin, une envie.... de quelque chose....
Amélie Nothomb, nous fait vivre les dernières heures de Jésus, nous suivons ses pensées, pendant son procès, sa portée de croix, sa crucifixion.... sans oublier la résurrection.
L'auteur nous dépeint un être de chair et de sang.
il éprouve des sentiments très humain, conscient de ses limites.
Il ressent du mépris pour tous ceux qui pinaillent sur les miracles dont ils ont bénéficié.
Sa peur de la mort, de sa souffrance quand ont enfoncera les clous dans sa chair. Sa jouissance, en recevant une éponge imbibée d'eau et de vinaigre, qu'un garde lui tendra au bout d'une pique alors qu'il agonise sur la croix.
Amélie nous invite à une réflexion personnelle, avec ces phrases :
« On est quelqu'un de meilleur quand on a eu du plaisir, c'est aussi simple que ça. »
« Maudite soit la souffrance ! Sans elle, chercherait-on un coupable ? »
« Ce qui disparaît quand on meurt, c'est le temps. »
« Comment sait-on qu'on a la foi ? C'est comme l'amour, on le sait. »
« Se sentir plus intelligent qu'autrui est toujours le signe d'une déficience. »
« Les gens changent seulement si cela vient d'eux, et il est rarissime qu'ils le veuillent réellement. Neuf fois sur dix, leur désir de changement concerne les autres. "Il faut que ça change", phrase entendue ad nauseam, signifie que que les gens devraient changer.»
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un monologue riche ... J'ai surligné beaucoup de citations magnifiques dans ce livre 😉 Jésus Christ nous conte son histoire, son procès. Il nous explique ses amis, ses ennemis, ses amours, ses miracles ... Très bon moment de lecture ! Toutefois, pour bien comprendre les clins d'oeil d'Amélie, il est préférable de connaître la Bible (ce qui n'est pas mon cas mais merci google ;) )
Le dernier jour de la vie du Christ décrit par lui-même par le truchement du cerveau d'Amélie Nothomb.
On connaît l'histoire, même si l'auteure nous en remet certains aspects en mémoire au passage, et pourtant on plonge avec avidité dans ce court roman. Bien sûr il y a des faits, et d'emblée on va comprendre que ce que l'on sait mérite d'être questionné. Mais au delà des faits de l'histoire, il y a la pensée.
Le texte tourne autour de trois thématiques, dont l'amour (on s'en serait douté), la mort (là aussi) et la jouissance du verre d'eau quand on a soif. Y aurait-on songé spontanément ?
Avec talent et un goût prononcé des formules et des mots qui les composent, Amélie Nothomb tourne autour de ces thématiques, les explore, les triture.
Pari osé mais pari réussi que ces quelques heures de bonne littérature.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
On connaît l'histoire, même si l'auteure nous en remet certains aspects en mémoire au passage, et pourtant on plonge avec avidité dans ce court roman. Bien sûr il y a des faits, et d'emblée on va comprendre que ce que l'on sait mérite d'être questionné. Mais au delà des faits de l'histoire, il y a la pensée.
Le texte tourne autour de trois thématiques, dont l'amour (on s'en serait douté), la mort (là aussi) et la jouissance du verre d'eau quand on a soif. Y aurait-on songé spontanément ?
Avec talent et un goût prononcé des formules et des mots qui les composent, Amélie Nothomb tourne autour de ces thématiques, les explore, les triture.
Pari osé mais pari réussi que ces quelques heures de bonne littérature.
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Amélie Nothomb, Soif - 2019 - ⭐️⭐️⭐️⭐️
Amélie Nothomb, qui publie beaucoup, ne nous offre pas toujours des oeuvres à la hauteur de son talent, je crois. Cette fois-ci, j'ai reconnu l'auteure que j'ai aimée avec Métaphysique des tubes. Dans une entrevue, elle dit qu'elle a attendu 15 ans avant d'écrire Soif. Cela se sent. L'oeuvre est dense et profonde.
La proposition de départ est intéressante et originale : nous faire vivre la Passion du Christ de l'intérieur avec une écriture au Je. Nous entrons donc dans l'intimité de ce Jésus promis à la crucifixion. Profondément humain, il nous amène à nous défaire de certaines vérités incrustées en nous depuis des millénaires. le style est dense, poétique, percutant. Une relecture peut être la bienvenue si l'on veut tout bien approfondir. C'est du très bon Nothomb, à mon avis. le roman fait partie de la première sélection pour le Goncourt. À suivre...
Amélie Nothomb, qui publie beaucoup, ne nous offre pas toujours des oeuvres à la hauteur de son talent, je crois. Cette fois-ci, j'ai reconnu l'auteure que j'ai aimée avec Métaphysique des tubes. Dans une entrevue, elle dit qu'elle a attendu 15 ans avant d'écrire Soif. Cela se sent. L'oeuvre est dense et profonde.
La proposition de départ est intéressante et originale : nous faire vivre la Passion du Christ de l'intérieur avec une écriture au Je. Nous entrons donc dans l'intimité de ce Jésus promis à la crucifixion. Profondément humain, il nous amène à nous défaire de certaines vérités incrustées en nous depuis des millénaires. le style est dense, poétique, percutant. Une relecture peut être la bienvenue si l'on veut tout bien approfondir. C'est du très bon Nothomb, à mon avis. le roman fait partie de la première sélection pour le Goncourt. À suivre...
"Pour éprouver la soif, il faut être vivant." Amélie Nothomb "On n'apprend des vérités si fortes qu'en ayant soif, qu'en éprouvant l'amour et en mourant : trois activités qui nécessitent un corps." Avec sa plume inimitable, Amélie Nothomb donne voix et corps à Jésus Christ, quelques heures avant la crucifixion. Elle nous fait rencontrer un Christ ô combien humain et incarné, qui monte avec résignation au sommet du Golgotha. Aucun défi littéraire n'arrête l'imagination puissante et fulgurante d'Amélie Nothomb, qui livre ici un de ses textes les plus intimes.
J'ai beaucoup aimé ce livre. Amélie Nothomb a fait preuve d'une belle audace en s'attaquant à ce sujet.
J'ai beaucoup aimé ce livre. Amélie Nothomb a fait preuve d'une belle audace en s'attaquant à ce sujet.
Quand Amélie Nothomb donne la parole à Jésus-Christ, ça donne un roman incroyablement atypique et décoiffant !
J'ai apprécié l'originalité et la performance de narration, le personnage sensible si humain et la façon dont l'auteure nous mène sur le chemin de la réflexion.
Même si ce n'est pas mon roman préféré d'Amélie Nothomb, je vous invite à le découvrir pour son côté unique.
Chronique complète ici -> https://www.aliceaufildespages.be/2021/06/20/soif/
Lien : https://www.aliceaufildespag..
J'ai apprécié l'originalité et la performance de narration, le personnage sensible si humain et la façon dont l'auteure nous mène sur le chemin de la réflexion.
Même si ce n'est pas mon roman préféré d'Amélie Nothomb, je vous invite à le découvrir pour son côté unique.
Chronique complète ici -> https://www.aliceaufildespages.be/2021/06/20/soif/
Lien : https://www.aliceaufildespag..
En vérité je vous le dis, cet opuscule de Amélie Nothom est le premier roman de cette auteure belge que je lis. L'éditeur le résume par cette phrase : « Pour éprouver la soif, il faut être vivant ».
Il fallait le faire : donner la parole au Christ pour qu'il dévoile son point de vue sur les événements entourant sa crucifixion (avant – pendant – après) et ses relations avec son Père, sa mère Marie, son amoureuse Madeleine, Judas, Pierre, Jean et les autres. Inspiré des Évangiles. Réussi comme entreprise que d'aucuns qualifieront sûrement d'appropriation masculine.
J'ai apprécié l'audace et l'humour dans l'écriture de la 28e publication de cette romancière.
Une lecture de circonstances en cette Semaine sainte 2021.
Originalité/Choix du sujet :
*****
Qualité littéraire :
*****
Intérêt/Émotion ressentie :
****
Appréciation générale :
****
Lien : https://avisdelecturepolarsr..
Il fallait le faire : donner la parole au Christ pour qu'il dévoile son point de vue sur les événements entourant sa crucifixion (avant – pendant – après) et ses relations avec son Père, sa mère Marie, son amoureuse Madeleine, Judas, Pierre, Jean et les autres. Inspiré des Évangiles. Réussi comme entreprise que d'aucuns qualifieront sûrement d'appropriation masculine.
J'ai apprécié l'audace et l'humour dans l'écriture de la 28e publication de cette romancière.
Une lecture de circonstances en cette Semaine sainte 2021.
Originalité/Choix du sujet :
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Qualité littéraire :
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Intérêt/Émotion ressentie :
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Appréciation générale :
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