AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,2

sur 2233 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Donner la parole à Jésus, pourquoi pas, mais lui faire tenir des propos comme « happy few » ou « discrimination positive » m'a rebuté.
J'ai trouvé ça ridicule et hors de propos.
Quelques réflexions intelligentes noyées dans un texte de 150 pages n'en font pas un bon livre, tout comme une goutte d'un excellent sirop de citron noyé dans un litre et demi d'eau aussi fraiche soit-elle n'en fait pas une boisson savoureuse; le sirop ne se voit pas, ne se sent pas, bref, c'est inutile et insipide.

Commenter  J’apprécie          7825
"Jésus, Marie, Joseph !" aurait dit ma grand-mère qui, l'esprit pétillant, annonçait toujours ainsi une catastrophe qui l'amusait.
"C'est plus long qu'une messe !" aurait ajouté mon grand-père qui refusait même d'aller à la messe de minuit, sous prétexte qu'il y avait déjà été plus de "cent coups !"
Pourtant "Soif" est un livre très court.
Etre restée à la surface de la bonne idée, sans jamais parvenir à l'exploiter vraiment, est peut-être la principale raison de l'échec que représente le dernier opus en date d'Amélie Nothomb.
Peut-être ?
Mais certainement pas la seule.
Ce livre est un rendez-vous manqué.
Manque d'inspiration ? Paresse d'écrivain ? Talent en panne ?
Le style est moins que moyen, pas adapté en tout cas ni au sujet, ni à ce genre d'ouvrage.
Et, aucun rythme ne vient soutenir l'intérêt de la lecture, de la longueur, de la longueur ... trop d'attente d'une profondeur de réflexion qui, au bout du compte, ne sera pas au rendez-vous.
Quelque-chose est bancal dans le personnage peint par Amélie Nothomb.
Et, le récit ne semble jamais parvenir à se calquer exactement sur la personnalité de Jésus.
L'ensemble laisse une impression de décalage, comme celle que peut laisser un dialogue mal doublé, une photo mal cadrée.
Tout n'est ici que d'un bloc.
Ce qui constitue, à mon sens, presque une faute.
L'ambiguité, ici aurait été de mise.
Dieu me savonne !
Lorsqu'on est l'un des protagonistes d'un mythe vieux de deux mille ans, l'on ne s'exprime pas comme dans sa cuisine.
Même si l'on n'est pas né le cul dans le beurre !
Même quand on s'appelle Judas.
Je dois bien l'avouer, j'ai jeté l'éponge un peu avant la fin.
Et le miracle, puisqu'il y a eu miracle, c'est qu'un livre comme "Soif" ait pu être lauréat du prix Goncourt ...
Commenter  J’apprécie          7211
J'ai voulu étancher ma soif de bonne lecture en ce dimanche, mais ce roman n'a pas su l'assouvir.
Je suis sidérée que ce livre soit pressenti pour le Goncourt ! Amélie Nothomb a écrit tellement de meilleurs livres.
Celui-ci est insipide. Ni l'écriture ni l'histoire ne m'ont séduite.
L'auteur prétend se glisser dans la peau de jésus au moment de sa mort. ce qui me semble bien présomptueux. Ni le texte ni les réflexions menées n'ont de profondeur. Nul besoin de se nommer Amélie Nothomb pour écrire ce genre de texte pseudo philosophique sans consistance.
L'auteur décrit le sentiment de soif et le plaisir ressenti lorsqu'il est satisfait. Si elle avait vraiment connu la soif (d'eau) , ses propos auraient gagné en intensité.
Je suis très déçue !
Bref je clos ma critique ici, sinon d'aucuns vont penser que je cherche à concurrencer notre cher ami Babéliote Nowowak :D
Commenter  J’apprécie          443
J'aime ce rendez-vous qu'Amélie Nothomb nous donne chaque année pour la rentrée littéraire. Mais tous les ans, c'est toujours avec une certaine appréhension que je lis son nouveau roman car avec elle, il n'y a pas de juste milieu : soit j'adore soit je déteste. Ça passe ou ça casse et clairement cette année ce n'est pas passé !

Je pense (et ce n'est que mon opinion) que c'est le pire roman qu'elle a écrit depuis très longtemps ! Aurait-elle bu trop de champagne quand l'inspiration lui est venue ? Toujours est-il qu'elle s'est mise en tête d'écrire les dernières pensées de Jésus avant sa crucifixion. Et bien c'est sitôt lu sitôt oublié, sans grand intérêt. Bref, un roman de cette rentrée littéraire à éviter….
Commenter  J’apprécie          424
J'apprécie en général les livres d'Amelie Nothomb. Je les ai tous lu sauf "Attentat" sur la télé-réalité il me semble. Mais celui-là ne m'a pas du tout plu, d'ailleurs à ma grande honte je ne l'ai pas terminé. Je m'y suis ennuyée ferme. La religion et moi, cela fait deux...ce n'est pas ma tasse de thé et n'ayant pas les rudiments de la religion catholique je n'ai pas pu vraiment apprécié ce livre. Dommage...
Commenter  J’apprécie          3911
Voilà plus de dix ans que je n'ai plus lu les romans d'Amélie Nothomb. Autant j'avais adoré ses sept- huit premiers romans ; autant j'ai trouvé les suivants répétitifs au niveau du style et peu intéressants au niveau du sujet.
C'est alors que de premiers échos médiatiques positifs ont attiré ma curiosité ; le cru 2019 de l'auteure serait de qualité, digne des premiers écrits de la Belge au grand chapeau. Ma curiosité a été titillée. En parallèle, j'ai écouté une série radiophonique sur France Culture, « A voix nue » : Amélie Nothomb y était interviewée sur des thématiques précises durant cinq épisodes d'une petite demi-heure. J'ai trouvé ces émissions passionnantes et eu envie de relire l'auteure.
La sélection du roman par l'académie Goncourt a fini de me convaincre.
Je me suis procuré « Soif ».
Constat : ma lecture a été très fastidieuse. L'écriture est soporifique à souhait. Il n'y a plus les effets de style des premiers romans, et c'est bien dommage. le sujet, pourtant, prêtait bien aux circonvolutions intellectuelles : les dernières pensées de Jésus. Nous suivons celles-ci lorsqu'il pense aux miracles qu'il a accomplis, aux personnes qui l'ont entouré, puis lors du chemin de croix, de la crucifixion et de la résurrection. Mais, hélas, ce n'est que paroles qui tournent en boucle sans relief, avec un discours très négatif sur l'espèce humaine.
Un bla-bla répétitif et sans saveur.
Bref, une déception.
Commenter  J’apprécie          204
Ouh là !
Que dire ?
Les romans d'Amélie Nothomb, hormis ceux à tendance autobiographique, sont toujours aussi inattendus que farfelus… Là, elle se met dans la peau de … Jésus, le Christ. Rédigé à la première personne, elle imagine ses pensées de son procès jusqu'à la crucifixion…
Alors je n'ai rien contre le choix du sujet en lui-même. J'ai adoré l'évangile selon Pilate de Eric-Emmanuel Scmitt, et aussi Da Vinci Code de Dan Brown qui nous propose un Jésus père de famille grâce à Marie-Madeleine. Bon.
Ce qui m'embête, c'est toutes les réflexions « théologiques » dont ce roman est truffé. Pas parce que ça remettrait en cause le christianisme, parce que ça le remet en cause n'importe comment, à tort et à travers, sans argumentation ni réflexion véritablement digne de ce nom.
Alors je sais bien que côté philosophie je lis plus facilement Fabrice Midal et Charles Pépin que Hume ou Leibnitz, mais bon, je sais quand même différencier une argumentation d'une élucubration. Et là, on est clairement dans l'élucubration débridée, avec en plus, ce qui aggrave le cas de ce roman pour moi, absolument rien de neuf sous le soleil !
Heureusement, ce n'était pas très long à lire. Moi qui adore habituellement les délires d'Amélie Nothomb, je dois dire que Soif m'aura laissée sur ma faim !
(oui, je sais, elle est facile, je n'ai pas pu me retenir  )
Commenter  J’apprécie          162
Aussitôt lu, aussitôt oublié !

J ai l'impression qu'Amélie Nothomb se repose sur sa notoriété. La couverture du livre avec le gros plan du visage de l auteure est juste un argument marketing pour inciter le public à lire ce mauvais livre.
Amélie Nothomb sort un livre par an pour la rentrée littéraire, elle sait que ses livres se vendent comme des petits pains.

Prendre un sujet biblique pour écrire un roman est un pari risqué, mais Soif est tiré en longueur et le lecteur se perd très vite au milieu de cette histoire sans rythme.
L'histoire de cet ouvrage se résume en une phrase:
Soif imagine les sentiments de Jesus sur la croix.


Soif n'est pas une poire pour la soif dans votre bibliothèque. En effet, ce livre n est pas une réussite, loin de là. Si ce livre est dans votre PAL, sa lecture et rapide et ne vaut pas la peine d etre conservé dans votre bibliothèque.
Commenter  J’apprécie          122
J'avoue avoir été surprise par le sujet de ce roman : les dernières pensées du Christ lors de sa crucifixion.
Amélie Nothomb a toujours le don de nous surprendre, ça on ne peut pas le lui retirer.
Néanmoins, autant j'apprécie généralement sa folie douce, autant sur ce coup, j'avoue que je n'ai pas compris où elle voulait nous mener.
C'est décousu et les idées s'éparpillent... J'avoue être restée sur ma faim (à défaut d'avoir étancher ma soif...)...
Commenter  J’apprécie          111
Chronique d'une crucifixion annoncée.


Avec « soif » le dernier roman d'Amélie Nothomb, le miracle pour moi, n'aura pas lieu.
Son roman m'a semblé une nouvelle fois bien bâclé, avec une fin des plus attendues et des plus vite expédiées. Ses réflexions m'ont semblé parfois très bancales, désinvoltes et superficielles, sur un évangile et sur une histoire biblique qui comporte déjà elle-même beaucoup de paraboles, de nombreuses incohérences et invraisemblances.


Amélie Nothomb en manque d'inspiration « divine » a lorgné et s'est inspirée du roman « Mes Evangiles » où Eric Emmanuel Schmitt s'était mis, bien avant elle, dans la peau et dans la pensée de Jésus, dans le jardin des oliviers.
Elle s'est glissée, elle aussi dans la peau du fils de Dieu qui s'est fait homme. Pour le faire vivre, le faire souffrir, lui faire porter sa croix et le faire mourir, tout cela d'une façon très théâtrale.


Tous les ingrédients, des mauvais clichés et des caricatures sont réunis, pour construire un roman indigeste. La conception très réductrice, d'un Dieu trop humain et père de Jésus comme ce dernier se plait à le répéter, semble être celle du vieux monsieur avec sa longue barbe blanche représenté dans les pires journaux satiriques.


Et pour celles et ceux qui connaissent le nouvel évangile, l'auteure n'a oublié aucun détail, celui du Jésus portant et trainant sa croix, qui tombera par trois fois, comme dans les bons vieux films hollywoodiens.
Amélie qui semble n'avoir pas bu d'eau bénite, écrit que les dernières paroles de Jésus sur la croix, furent : « J'ai soif ! »…
C'est pour cette raison qu'il mord à pleine dent, l'éponge d'eau et de vinaigre que lui tend un soldat romain.


Continuant dans son délire et ses ruminations mystiques, Amélie décrit un Judas qui est bougon, gros con, antipathique et qui pose, dès le départ, des problèmes aux disciples. Il est donc le plus suspect et sera le traitre idéal !
Elle raconte un Jésus qui frétille et se pâme d'amour pour la magnifique Marie-Madeleine (Nous sommes, à ce moment, propulsés dans le « Da Vinci Code »).


Un Jésus qui adore faire son numéro de prestidigitation de changer l'eau en vin et de danser avec sa mère Marie un peu pompette par tout ce pinard jailli des jarres d'eau.

Un Jésus avec ce mot affligeant qu'il débite aux filles de Jérusalem pleurant de le voir souffrir, je cite :
- « Allons, ce n'est qu'un mauvais moment à passer, ça va s'arranger. »


Là nous sommes dans un haut niveau de dialogue philosophique et transcendant !
Je n'ai pas su si je devais rire ou pleurer…comme une Madeleine.
Mais j'ai su que je devais refermer ce livre burlesque, presque grotesque.
Je l'aurais même jeté au feu, du diable bien sûr, mais le livre ne m'appartenait pas.


La nouvelle était tombée, Amélie Nothomb aurait-elle bénéficié d'un vrai miracle ?
Puisque « Soif » avait été sélectionné pour le Prix Goncourt 2019.
Ces cercles feutrés littéraires voulaient nous resservir, jusqu'à plus soif, un roman qui pour moi manquait cruellement d'âme.
( Dieu est vraiment bon et n'est pas rancunier ! ).

Commenter  J’apprécie          115




Lecteurs (4226) Voir plus



Quiz Voir plus

Soif (Amélie Nothomb)

Quel âge a Jésus quand il commence son récit ?

11 ans
22 ans
33 ans

11 questions
7 lecteurs ont répondu
Thème : Soif de Amélie NothombCréer un quiz sur ce livre

{* *}