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EAN : 9791097515171
142 pages
LA TRACE (28/02/2019)
4.54/5   59 notes
Résumé :
Deux personnes s'aiment et leurs solitudes s'aimantent.
Cela ressemble à une histoire d'amour simple et lumineuse, mais c'est sans compter sur les ombres que Max cache derrière ses silences...
Que lire après Elles m'attendaient...Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Il n'y a pas plus que 5 petites étoiles ? J'aurai bien décroché toutes les étoiles du ciel pour ce livre tant ce roman m'a littéralement bouleversée et happée le coeur. Des passages entiers ont fait écho en moi manquant de faire jaillir mes larmes.

Ce roman ne compte que 142 pages et j'ai pourtant eu l'impression de m'immerger dans une fresque humaine, une bouleversante saga familiale digne d'une tragédie shakespearienne.

J'ignore si Max aurait pu être heureux. Car il est d'autant plus vrai ici que parfois on veut mais on ne peut pas. Max, avec son enfance malheureuse ne parviendra jamais à attraper le bonheur. Même son grand amour avec Halley puis la naissance de sa fille Rosie ne le sauveront pas.
« De quelle peine tu parles ? Celle de l'enfance. Cette chienne de peine comme une puce sur le dos d'un clébard. »

Quand on naît dans un caniveau comme Max, si on attrape les étoiles, on les laisse filer parce que ça fait trop mal d'être ce qu'on est, rongé par la honte et les peurs, ça fait pâlir le soleil...

Ce roman retrace avec une sensibilité folle le parcours d'une famille leur donnant tour à tour la parole. Ça parle d'amour, d'amour fou, de sacrifice, de solitude et de vide. Reste en bouche le sentiment de n'être à sa place nulle part quand on a trop flirté avec le malheur.

Ce roman m'a émue comme jamais. Tom Noti parle pour tous ces êtres qui cravachent à donner un sens à leur vie, pour tous les rendez-vous manqués, pour le 1,2,3 soleil caché dans le dos des fantômes, pour ceux qui comme Max n'ont d'autre choix que de se détacher de tout ce qui peut faire peur, honte, de tous ceux qu'on pourrait décevoir. Tom Noti écrit avec son coeur, ses tripes, son âme. C'est une histoire qui fouille dans les ruines de l'enfance, dans les déchirures de l'âme. Qui parlera à tous ceux qui se cherchent, qui titubent, qui aiment de loin en silence, qui aiment mal.

Une littérature précise, poétique, imagée, profonde, sans être plaintive ni larmoyante, une littérature flambeau illuminée, allumée, animée, aimée, vivante.

C'est une de ces lectures qui me marquera au fer rouge car pendant quelques heures, la lune s'est racontée aux étoiles et au soleil. Les anges se sont tus. Les poètes se sont réveillés, le malheur s'est pendu à leurs cous car même lui n'a pas arrêté la roue de l'amour.

Un énorme merci aux éditions la trace pour l'envoi de ce livre à la couverture magnifique.
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Elles t'attendaient, Max...

Ces effluves d'alcool, quand tu rentrais le soir, d'avoir trop couru la rue.
Pour t'échapper de ton quotidien de môme et de leurs tentacules.
Tu aurais voulu éviter leurs coups d'adultes. Si seulement tu avais pu...
Ces ombres-démons qui rôdent dans ta mémoire. Empêcher que tout bascule.

Puis elles sont arrivées dans ta vie.
Elles aussi t'attendaient, Max.

Halley, ta douce comète d'amour, ton centre de gravité.
Celle pour qui tu auras appris à aimer.
Et cet halo de lumière au milieu de tes ombres, ta petite Rosie...

Peut-on s'échapper de ce trou noir béant
Quand les ombres noircissent le coeur,
Quand le bleu de ses yeux n'est plus assez grand
Pour masquer le gris des doutes et des peurs ?

Elles t'attendaient, Max...


« Oh Rosie, tout est blanc
Tes yeux m'éclairent
De t'avoir eue un instant,
j'étais tellement fier
Tout ce qu'il me reste à présent
L'envie de tout foutre en l'air
Et de recommencer la nuit
Recommencer la nuit
Recommencer la nuit
Rosie »

Jackson Browne / Francis Cabrel - Rosie
https://youtu.be/dy2WkJhC5hk

- - -

Emplis de poésie et de sensibilité sont les mots de Tom Noti.

S'il n'est pas aisé de peindre la souffrance invisible de l'âme autrement qu'en nuances de gris, la palette de couleurs que Tom Noti couche sur sa toile nous permet de voir au-delà du paraître et touche au coeur.

Avec une pointe d'humour s'ajoutant à cette sensibilité, qui n'est pas sans me faire penser à En attendant Bojangles (Olivier Bourdeaut), j'ai passé un excellent moment à côtoyer Max, Halley et Rosie dans ce roman choral.

A découvrir !

Merci Tom...
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Je remercie Tom Noti pour l'envoi de son dernier roman.
Quand l'amour protège autant qu'il détruit. de cette ambiguïté Tom Noti, l'auteur du roman » Elles m'attendaient… « nous livre avec une réelle émotion les subtilités de l'amour sous toutes ses formes. Paru aux éditions La Trace en ce début d'année 2019, ce roman est un coup de coeur !
Lorsque Halley rencontre Max pour la première fois, c'est dans ce bar où Olivier, son meilleur ami d'enfance, lui a organisé une petite fête pour ses trente ans. Mais Halley accroche le regard d'un inconnu.
p. 46 : » Il était assis à la dernière table de la terrasse et il observait tout ce qui se passait […] Ça commençait à me mettre mal à l'aise. Et quand j'ai vu une larme effleurer ses longs cils, j'ai su que je venais de trouver un homme pour ma vie. «
Mais Max est un homme introverti et d'une extrême sensibilité. Un homme un peu à part, même avec ses collègues sur les chantiers. Lorsque Halley découvre qu'elle est enceinte, ils décident de se marier. Ils ne savent plus lequel des deux exactement en a parlé le premier. Mais ils se sont dit que ce serait mieux, pour l'enfant.
p. 13 : » Elle désirait porter le nom du père de cet enfant qui se cachait sous ses couches glucosées. «
Devenir père est un engagement qui angoisse Max. Placé dans une famille d'accueil dès son plus jeune âge, il n'a jamais connu l'amour. Il ne sait pas ce qu'est une famille, ni comment on doit aimer son enfant.
p. 15 : » Elle voulait tellement que je sois enfin heureux et je crois vraiment l'avoir été. Un temps seulement. Un peu. Car cette peur me tenaillait les entrailles sans relâche. «
Halley porte Max de tout son amour et sa bienveillance. Max aime sa femme, du mieux qu'il le peut ; lui que l'on a privé de toute marque d'amour et de tendresse ; lui qui ne s'est jamais senti nulle part à sa place.
p. 26 : » J'étais un orphelin des sentiments, un méfiant de l'attachement, un vagabond des liens humains. «
La naissance de la petite Rosie va être le point de départ de la descente aux enfers de Max, pris dans le tourbillon de l'amour paternel inconditionnel et sans limite.
p. 33 : » Mais aimer ma toute petite… L'aimer déraisonnablement. Je ne savais rien faire que l'aimer comme ça : aimer grand, aimer fort, aimer mal, aimer exagérément. Un amour qui emportait tout et surtout qui m'emportait, moi. Loin de tout ce que j'avais été mais aussi loin de tout ce que j'aurais voulu être et que je ne serai jamais. «
Des années plus tard, quand Rosie deviendra adulte à son tour, elle réalisera que ce papa atypique mais extraordinaire l'aimait plus que tout. Que son amour maladroit l'a protégée du pire, elle et sa maman. L'abnégation dont fait preuve Max est la plus belle preuve d'amour qui soit.
p. 140 : » le soulagement, lui, vient de sa prise de conscience. J'ai enfin été confrontée aux peurs incarnées de Max et plus rien n'est comme avant. J'ai fait face à ce qu'il fuyait et ce n'était pas nous. Ce n'était pas moi. Il ne s'est pas éloigné de moi. Il m'a préservée, que je sois hors de portée. Il a fait obstacle de sa vie afin que l'insupportable ne perdure pas au-delà de lui. Je viens d'effleurer tout ce dont il m'a protégée. «
Préfacé par Alain Cadéo, ce roman est une vague d'émotions ! le lecteur s'attache indéniablement aux personnages de cette bouleversante histoire d'amour. Et quelle histoire d'amour ! C'est si… intense ! le sujet est original (enfin !) et bouscule toutes nos certitudes. Je ressors de cette lecture chamboulée, et prends encore plus conscience de toutes les formes d'amour qui existent. Je suis bluffée par l'écriture. Qu'un écrivain, homme, soit capable de décrire avec autant de justesse et de sensibilité des émotions autour de l'amour, balaye finalement mes convictions. Et c'est ce que j'adore dans la littérature : être bousculée et remise en question. Alors découvrez vite ce magnifique roman, c'est un coup de coeur !!!
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Lorsque j'accepte de recevoir un livre d'un auteur ou d'une maison d'édition, je précise toujours que ma lecture se fera en toute honnêteté, ma chronique étant l'exact reflet de mon ressenti.

Il y a parfois des lectures qui trouvent une résonance particulière en vous et ce fut le cas pour Elles m'attendaient…..

"Aujourd'hui, je me tiens droit. (p11)"

C'est ainsi que le récit commence et dans ces quelques mots, Max s'adresse à nous et nous dit tellement sur ce qu'il est, sur ce qu'il veut….. Je me tiens droit ! Et puis il va nous résumer les grandes étapes de sa vie : son mariage, la naissance de sa fille ,sa découverte de sentiments qu'il n'a jamais connus, se découvrir mari, père et puis l'accident. Alors Halley, sa femme, prend le relais.

Ils se rencontrent, s'aiment, elle est sa constellation, il est sa force. de leur amour naîtra Rosie. Une banale histoire d'amour allez-vous me dire mais à bien regarder la couverture puis lire quelques indices ici ou là, quelques sensations, il y a une ombre au tableau idyllique : qui est vraiment Max et quel lourd bagage porte-t-il en lui, qui l'accable, l'effraie.

Halley avait bien remarqué que Max avait hésité avant de s'engager, avait des silences parfois, des faiblesses, ses questions restaient parfois sans réponse, mais elle savait qu'ils étaient fait l'un pour l'autre et puis quand Rosie s'est annoncée, cela devint une certitude : ils allaient construire et bâtir leur bonheur jour après jour.

"La petite fille qu'elle m'offrait, que la vie m'offrait, que le futur me désignait comme responsable, moi qui n'étais même pas responsable de moi-même. Cette petite fille offerte que je n'avais pas envisagée. (p28)"

Mais Max est fragile, angoissé parfois, et lorsqu'un accident se produit suivi d'une mise à l'écart dans sa vie professionnelle, il va s'affaiblir, se sentir humilié, diminué et va basculer dans ses vieux démons.

Dès leur rencontre à une terrasse de café on remarque un déséquilibre entre Max, le taiseux, lunaire, un colosse fragile, maladroit et Halley, volontaire, directe et énergique. Mais l'alchimie entre les deux opère même si, ici et là, quelques détails peut être insignifiants laissent présager des zones d'ombre dans le passé de Max.

Car c'est là, dans le passé de Max que les germes de son mal ont prix naissance et ils n'attendent que le moment opportun pour réapparaître.

"Ce sentiment extracteur de me tenir à côté de ces courants de pensées, sur la berge des flots raisonnables de l'humanité. Immobile avec mes voyages engourdis, lourds des fardeaux à porter. (p39)"

A celles qu'il aime, Max épargnera les scènes sordides, les visions trop difficiles d'un père qui se détruit, s'avilit, se noie. Max arrive à garder une dignité face à elles et j'ai aimé cette vision, cela m'a fait du bien de croire qu'il pouvait y avoir parfois assez d'amour pour respecter ceux que l'on aime, même si Halley et Rosie se voilent parfois la face, ne veulent pas voir au-delà de leur amour pour Max. Ne garder que les beaux moments, les beaux souvenirs.

L'auteur construit pour ces trois êtres une sorte d'île indestructible qu'ils ont entouré de fortifications afin de malgré tout se protéger, où chacun tente de trouver sa place en respectant le choix des autres.

Il fait de Max un père exceptionnel qui garde sa place, toute sa place auprès, non seulement de Halley, mais aussi de Rosie. Il y a une fidélité sans faille entre eux même si la vie de Max à de multiples teintes : une enfance nébuleuse, un mariage coloré et un futur dans l'ombre. Il en fait un roman positif où l'amour et la bienveillance sont présents et accompagnent chaque personnage même si ce n'est pas toujours ainsi malheureusement.

Je ne rentrerai pas dans les détails mais j'ai connu un Max, il y a longtemps, pas tout à fait la même histoire, moins belle car ce n'était pas un roman, parce que c'était un autre contexte et peut être parce qu'il y avait moins d'amour. Tom Noti a réussi le tour de force de transformer une histoire qui aurait pu être sordide en un récit plein d'amour, de tolérance et de poésie.

Mais où trempe-t-il sa plume pour faire de l'amour d'un père pour sa femme ou sa fille un poème de 142 pages ? C'est un hymne d'amour et d'humanité qu'il nous relate même si la réalité n'est pas toujours aussi belle.

Même si j'ai trouvé parfois un peu trop de métaphores, je me suis immergée dans cette histoire où le respect de l'humain, de sa dignité sont présents dans chaque ligne, pas de misérabilisme, pas de larmoyant, simplement trois vies liées à vie par un amour et une fidélité sans faille.

Comment ne pas admirer et presque envier Halley et Rosie, pour leur amour à toute épreuve, j'ai écouté les silences de Max et en ai reconnus, l'ai remercié pour sa dignité, pour avoir épargné à ses proches les images les plus laides, de ne leur laisser presque que de jolis souvenirs.

Ce fut une lecture entre parenthèses pour moi, belle et tragique à la fois car l'auteur transforme le sombre en lumière, parce que les personnages qu'il a mis en scène ont le pouvoir ne nous réconcilier avec l'humanité.

Bien sûr c'est un roman et l'on peut penser que dans la réalité tout n'est pas aussi poétique, tendre et humain. Mais je referme le livre en étant réconfortée qu'il y aient des Max, Halley et Rosie peut-être quelque part.

"La sueur pour gagner est moins amère que les larmes de perdre.(p69)"
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Il y a des histoires d'amour qui ne ressemblent pas aux autres, qui se tissent sur fond de désespoir et qui pourtant sont plus belles que toutes les autres.

Max n'a pas appris à aimer.
De la vie, il n'a connu que la solitude, la peur, la violence et la honte qui, de maisons d'accueil en familles d'accueil, ont fini par le jeter à la rue où il cessait enfin d'être un intrus malgré les nombreux dangers.
Sa rencontre avec Halley est comme un éblouissement qui, l'espace d'un temps, lui laisse croire qu'il peut être et rendre heureux.
Et puis, l'arrivée de la petite Rosie le remet brutalement face à lui-même, à ses peurs incessantes, à son incapacité au bonheur.
Non, il ne peut pas !
Alors, il choisit de vivre en marge, de rester en retrait de la vie des deux femmes qu'il aime le plus au monde, de se retirer pour qu'elles puissent s'épanouir librement.
Une très belle preuve d'amour respectée par une Halley résignée dont le voeu le plus cher serait pourtant le retour définitif de celui qu'elle ne cessera jamais d'aimer.
Un amour si grand et pourtant si dévasté.

"Mon papa est un être à part.."
Une petite fille si fière de son papa, consciente d'être aimée plus que tout et dont le destin s'accomplira à la lumière de ce si grand amour.

Ce roman de Tom Noti est un concentré de douceur, de tendresse, de poésie.
Les émotions s'expriment avec beaucoup de pudeur et c'est ce qui leur donne toute leur intensité, leur profondeur.
On aimerait croire qu'une relation aussi belle soit possible et pourtant on la sent bancale, incomplète, tellement triste dans les regrets inavoués qui la trament.
Une histoire sans éclats, qui ne fait pas de bruit, sur laquelle on glisse doucement en savourant chaque phrase et en se laissant submerger par l'émotion.

Merci David, pour ce très beau prêt !
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
[...] je regardais la ville bruisser.

Toutes ces vies qui circulaient pour donner corps au monde. Toutes ces vies irréfléchies, misées sur l’éternité et peut-être, par conséquent, heureuses. Légères tout au moins. Ces vies sans mes peurs, sans ce sentiment de fugacité, d’incertitude, de doute.

Certains, dans l’urgence de l’éphémère, développent toute une agitation afin d’oublier.
Moi, ce couperet me glaçait. Dans « tout va bien, pour le moment » je ne retenais que « pour le moment » et j’ajoutais « mais jusqu’à quand ? » Et j’aurais voulu être de ceux qui terminaient par « oui, mais tout va bien ». Les imbéciles heureux.
Moi, tout l’intérieur de moi, de ma tête, de mon être, se refusait à cette mascarade.

Non, tout n’allait pas « bien » et surtout pas « bien du tout ».
Ce sentiment extracteur de me tenir à côté de ces courants de pensées, sur la berge des flots raisonnables de l’humanité. Immobile avec mes voyages engourdis, lourds des fardeaux à porter.
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Je n’étais pas grand-chose de bien. Alors plutôt que toutes ces convenances, au moins qu’on me laisse aimer ma fille de tout mon cœur. Est-ce qu’on pouvait me le reprocher, ça aussi ? Tout le reste, oui, d’accord. Mais aimer ma toute petite fille… L’aimer déraisonnablement. Je ne savais rien faire que l’aimer comme ça : aimer grand, aimer fort, aimer mal, aimer exagérément. Un amour qui emporte tout et surtout qui m’emportait, moi. Loin de tout ce que j’avais été mais aussi loin de tout ce que j’aurais voulu être et que je ne serai jamais.
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On gêne quand le sourire de celle qui nous donne tout pâlit devant nos ombres. On gêne quand les plus beaux moments de la vie deviennent douloureux. On gêne lorsqu’on n’est pas assez heureux et qu’une petite fille devrait rire aux éclats. On gêne quand on se bat contre soi-même, contre les autres, lorsque se tenir debout est une lutte.
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Les rails nous séparent et nous relient, chacun choisit sa destination. Toujours. A travers la vitre défilent les champs traversés, comme autant de secrets foulés, piétinés par cette impulsion salvatrice d’avancer.

Je vais encore grandir. J’avancerai encore.

Je suppose qu’au hasard de mon chemin, aux carrefours de la vie, me reviendront sans cesse les sourires de mes parents plutôt que leurs conseils. J’espère savoir me décider, aux aiguillages, emprunter les voies sinueuses qui m’élèveront plutôt que celles, rectilignes et consternantes des vallées assombries.
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Et malgré les soleils, mes plus infimes cellules étaient polaires. Jusqu’à ce qu’Elle pose ses yeux sur moi, que mon réchauffement climatique s’amorce. Rien à faire de l’écologie ! Laissez fondre ma banquise sous le charbon ardent de ses yeux trop noirs.
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