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Dans les années cinquante, Emmanuel Cooper vient de la capitale pour enquêter sur un meurtre dans une petite bourgade de l'Afrique du Sud. L'apartheid règne en maître et la security Branch, milice de blancs sans scrupule vont lui donner du fil à retordre pour élucider l'affaire et découvrir bien des contraintes secrètes dues à l'époque.
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Le paysage de rêve, c'est celui de l'Afrique du Sud dans les années 50.
Ce roman n'est pas une agréable ballade touristique dans des paysages de carte postale mais une plongée en pleine ségrégation avec la répartition de l'habitat en fonction de sa couleur de peau, les blancs au centre des bourgades, les métis dans les quartiers en bordure et les noirs à l'écart des villes avec des chemins à usage spécifique...
La vie est également réglée par des lois de moralité strictes et même chez les Blancs, il y a les Afrikaners, La race pure, et les autres.
Loin d'être un banal documentaire ou réquisitoire, ce premier tome d'une trilogie nous entraine à la suite de l'inspecteur Emmanuel Cooper à la recherche du meurtrier d'un policier blanc et à celle d'un pervers s'attaquant aux femmes métis.
L'enquéte sera doublement difficile pour notre héros, écarté du devant de la scéne par des "super-policiers", il devra secouer les préjugés et franchir les transgressions et son enquéte est passionnante.
Finalement et heureusement, il y a la façade officielle et les histoires secrétes, les passerelles entre les différents mondes et les mélanges de couleur...

J'ai été transporté dans un autre univers dont je n'avais pas appréhendé toute la complexité et l'abomination de cette ségrégation mais ce roman montre aussi que l'homme ,malgré ses faiblesses et la rigidité qu'on peut lui imposer réussit parfois à franchir les frontiéres du racisme.

Lien : http://lejournaldelouloune.o..
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C'est avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans ce livre qui se passe en Afrique du Sud. Après avoir lu, "Lemmer, l'invisible " de Deon Meyer, j'avais hâte de lire à nouveau un livre dont l'histoire se déroulait dans ce pays.

L'action se situe en 1950 près de la frontière du Mozambique. le parti afrikaner est aux commandes et vient de voter une loi interdisant aux blancs d'avoir des relations sexuelles avec des noirs : l'Immorality Act !

Emmanuel Cooper, inspecteur à Johannesbourg, vient d'arriver dans la petite ville de Jacob' Rest pour enquêter sur le crime d'un capitaine de police blanc. L'enquête démarre sous les plus mauvais auspices pour l'inspecteur qui à peine arrivé à déjà les fils du défunt sur le dos...Sa hiérarchie ne lui donne aucun renfort et c'est seulement aidé par deux agents, l'un noir et connaissant le capitaine depuis l'enfance et l'autre blanc mais à peine sortie de l'adolescence qu'il va devoir résoudre son enquête qui est loin d'être simple.

Ce gros livre se lit très facilement et sa lecture est très intéressante par les renseignements que sa lecture vous apporte sur le climat social de ce pays à une époque pas si lointainte que celà.

J'ai vraiment beaucoup aimé l'atmosphére de ce livre et les superbes paysages d'Afrique du Sud dévoilés par l'écriture de Malla Nunn. le héros Emmanuel Cooper ne m'a pas laissé non plus indifférente. C'est un personnage ambigu que la seconde guerre mondiale a meurtrie et qui malgré le départ de sa femme pour l'Angleterre reste dans son pays qu'il aime malgré les tensions raciales et la violence prête à éclater.



Justice dans un paysage de rêve est le premier roman d'une trilogie. Son auteur, Malla Nunn vit actuellement en Australie

La seconde enquête d'Emmanuel Cooper paraitra en 2012 aux Editions des Deux-Terres.
Je remercie Babelio qui m'a permis de lire ce livre dans le cadre de la Masse Critique et les éditions des Deux Terres pour cet envoi !



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Justice dans un paysage de rêve

Malla Nunn
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Pour être honnête, si je n'avais pas été contacté par Babelio pour chroniquer ce polar, il n'est pas sûr du tout que je l'aurai choisi spontanément dans une librairie ou à la bibliothèque… Déjà le titre ne semble rien augurer de bon (pour une fois la traduction n'est pas pour grand chose, car la version originale ne vaut guère mieux : A Beautiful place to die…) D'autant plus que la quatrième de couverture aurait achevé de me dissuader en temps normal. En effet, quand je lis en gros :

« Un premier roman fantastique qui se lit d'une traite : j'ai adoré ce portrait habile de l'apartheid en Afrique du Sud ! »

j'ai plutôt tendance à prendre mes jambes à mon cou et me méfier de ce qui a tout l'air d'être une ruse marketing…

Et j'aurai eu tort ! Car j'ai effectivement dévoré ce roman en un petit week-end tout juste ! L'histoire n'est certes pas d'une originalité folle, mais est intéressante, au moins, pour le contexte dans lequel elle se déroule. Certes, on a affaire à ce qui pourrait être un banal polar : un policier blanc, le capitaine Pretorius, se fait tuer dans une province sud-africaine et on charge un inspecteur d'une grosse ville de venir résoudre le crime. Classique. On se doute aussi que le coupable ne peut pas être un Noir ou un Métis, même si tout porte à le croire, sinon ce serait trop facile. de nouveau classique. Là, où ça devient intéressant, c'est que le drame se déroule au début des années 50 dans une Afrique du Sud qui commence à entrer officiellement dans l'Apartheid, même si de nombreux sud-africains en connaissent déjà les affres depuis longtemps. Et on découvre qu'à côté de l'antagonisme Blanc/Noir, existe également une opposition entre descendants d'Hollandais et de sujet de sa Majesté. Ce qui va naturellement compliquer la tâche de l'inspecteur Cooper, citadin d'origine britannique, perdu dans une bourgade campagnarde afrikaner. Si on ajoute à cela le climat international de l'époque – pour faire simple, la menace communiste s'étend aussi au continent africain – et les guerres politiques entre les différents services de sécurité et de police, on comprend que l'enquête s'annonce particulièrement difficile à mener. D'autant plus que le capitaine Pretorius, semblait mener une double vie, qu'il tenait absolument à préserver…
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Je me suis plongée avec délices dans ces paysages sud-africains que l'auteure décrit à merveille et qui m'ont donné envie de m'y rendre...

Ces paysages magnifiques font oublier, un temps, la réalité de hommes, ceux qui viennent de promulguer les nouvelles lois raciales d'Afrique du Sud, contraignant toute une partie de la population à la misère.

Car dans ce roman, l'écrivain ne décrit que trop bien la supériorité de l'homme blanc : celui qui a le pouvoir et qui cogne - dur - et qui peut faire changer le court d'une enquête comme bon lui semble. Quoi qu'il fasse, la loi est avec lui.

Un seul homme blanc tire son épingle du jeu, feu le policier Pretorius qui a été élevé avec les noirs et chez qui bat le coeur de l'Afrique noire. Homme intègre qui connaissait tous les petits secrets du village, mais qui a tenté de faire respecter une loi plus égalitaire.

Des pistes s'ouvrent mais l'inspecteur se heurte aux non-dits dangereux.

Au final, on découvre un pays aux hommes durs qui tentent de survivrent ou d'affirmer leurs supériorités selon la couleur de leur peau. Sans parler des métisses à la peau blanche...

L'image que je retiendrai :

Celle d'un pays aux paysages sauvages.
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Difficile en lisant Justice dans un paysage de rêve de ne pas penser aux romans d'Artur Upfield ou de Tony Hillerman. Comme ses illustres prédécesseurs, Malla Nunn prend son temps et privilégie l'ambiance et les personnages à l'action. Ici, point de bush australien ou de canyons indiens, mais les magnifiques paysages sud-africains – le veldt, les montagnes – sont aussi très bien décrits.
Dans les années 1950, l'apartheid bat son plein. Blancs, Noirs, métis, Indiens... : il est interdit aux uns et aux autres de se côtoyer, suite aux nouvelles lois interdisant le contact entre les races. Les rapports hommes-femmes sont à peine meilleurs. Dans ce contexte, difficile pour l'inspecteur Cooper de mener à bien son enquête. Il va se rendre compte peu à peu que le capitaine Pretorius n'était peut-être pas aussi respectable qu'il n'y paraissait et que de nombreux habitants de Jacob's Rest ont des secrets à cacher.

Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Emmanuel s'en est sorti vivant, mais non sans traumatismes. Par moments, il entend encore la voix de son sergent-major écossais, qui revient le hanter. Les personnages, tous réussis, sont sans aucun doute le grand point fort de ce roman. Cooper est assisté de Shabalala, un policier moitié zoulou, moitié shangaan, qui connaît bien les pratiques et les coutumes locales et n'est pas sans rappeler Bony, l'inspecteur aborigène créé par Artur Upfield. Emmanuel le préfère rapidement à Hansie, qui devait normalement le seconder. Mais à dix-huit ans, ce policier débutant est davantage concerné par ses préoccupations adolescentes que par son travail. Zweigman, le vieux Juif qui tient une épicerie-mercerie, ses ouvrières, les fils Pretorius... Chacun des protagonistes a son rôle à jouer et apporte une plus-value au récit.

Si l'enquête progresse lentement, les rebondissements sont assez nombreux tant Cooper déterre au fur et à mesure les secrets les plus inavouables de Jacob's Rest, lesquels ouvrent alors de nouvelles perspectives d'investigation. Les révélations se succèdent sur près de quatre cent pages qui amènent le lecteur jusqu'à un final réussi faisant la part belle à l'action.

En empruntant aux Upfield et autres Hillerman les ingrédients ayant fait le succès du polar ethnologique, Malla Nunn signe un premier roman des plus réussis. La native du Swaziland, résidant désormais en Australie où elle est aussi cinéaste, a décidé de poursuivre avec le personnage d'Emmanuel Cooper et les lecteurs convaincus par Justice dans un paysage de rêve pourront donc retrouver l'inspecteur sud-africain dans une nouvelle enquête dès 2012.
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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Mala Nunn nous entraîne au coeur de l'Afrique du Sud, au coeur du veldt des Afrikaners, pour une enquête qui en dit autant sur les individus qui y sont mêlés que sur la société sud-africaine de l'époque. L'inspecteur-Chef Cooper est envoyé dans ce trou perdu qu'est Jacob's Rest pour découvrir qui a bien pu assassiner le capitaine de la police du coin, que tout le monde décrit comme proche de la perfection. Très vite, la Security Branch, bras armé du gouvernement afrikaner, police secrète à la recherche de communistes et autres opposants, débarque sur place pour "reprendre" l'affaire en main. Ne laissant à Cooper que de vagues miettes. et un affaire de moeurs qui semble assez banale. C'est sans compter sur l'intelligence et la finesse d'esprit de l'enquêteur de Jo'Bourg.

Si l'enquête est bien menée, les indices habilement camouflés ou révélés par l'auteure, l'essentiel, tout l'intérêt vraiment de ce roman, réside dans sa peinture de la nation "Arc-en-Ciel" au sortir de la seconde guerre mondiale (nous sommes en 1952), l'arrivée au pouvoir du National Party avec sa mythologie des Afrikaners comme tribu blanche de l'Afrique (hum???), les lois raciales, l'animosité entre Afrikaners et Anglais, la chasse aux communistes à coup de poing, de barre de fer ou de fouet. Mala Nunn a su très habilement mêler tous ces ingrédients pour proposer une lecture instructive, intéressante, avec des personnages tout en nuance (ou presque, car certains ne sont vraiment que des grosses brutes ignares - ou pire: très intelligentes) bien campés dans un paysage de rêve. L'auteure expose l'envers du décors, la sauvagerie qui se cache derrière la beauté du paysage, la noirceur et la folie tapies derrière les apparentes dignité et convention, la violence du régime à l'encontre de ceux qui lui résistent. Mala Nunn montre combien les nouvelles lois raciales influent sur la vie quotidienne des habitants, mais ne peuvent pas cependant empêcher totalement les contacts inter-raciaux. C'est toute l'absurdité d'un régime fondé sur la couleur de la peau, sur la race et qui nie l'humanité de ses citoyens et la réalité de leur vie.
Lien : http://ya-dla-joie.over-blog..
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Un excellent premier roman. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre. L'intrigue est assez classique mais extrêmement surprenante dans son dénouement.
L'aspect historique est particulièrement intéressant.
C'est efficace, bien mené, maîtrisé de bout en bout. Si l'enquête est close à la fin du livre, il reste suffisament de questions en suspens pour nous donner envie d'aller lire la suite.
Une excellente surprise. Vivement la suite !
Lien : http://madimado.com/2011/03/..
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Comment résister à la découverte d'un nouvel auteur policier ? Malla Nunn nous entraîne sur les traces de l'inspecteur Emmanuel Cooper, au temps de l'apartheid, dans une province sud-africaine. Une petite ville ou plutôt une bourgade où tout le monde se connaît et se côtoie depuis des générations et où les lois raciales gèrent le quotidien. L'enquête met en exergue cette ségrégation et les injustices qui en découlent. Si l'intrigue est vraiment très prenante, j'ai surtout aimé l'arrière plan social et racial de l'histoire. On connaît mal l'histoire de ce pays et son passé, et ce livre nous résume très bien les contradictions de l'époque avec trois communautés qui s'évertuent à vivre ensemble en essayant de rester chacune à leur place. Afrikaners, noirs et métis vivent dans des quartiers séparés aux règles bien définies, d'où la difficulté pour l'inspecteur Cooper à enquêter et à découvrir les imbrications et les passerelles existant entre les différents protagonistes de l'histoire. Il faut dire qu'il est freiné dans ses investigations par les membres de la Security Branch, parachutés sur l'enquête pour arrêter le "communiste noir" qui aurait tué le Capitaine Prétorius. Car comment imaginer qu'un blanc aurait pu abattre froidement l'un des siens, un homme respecté dans toute la région pour sa droiture et son honnêteté ? Heureusement, Cooper est épaulé dans son enquête par Shabalala, le policier zoulou, parfaitement au courant des codes et des règles à respecter dans cette ville. Même si ce dernier n'est pas très bavard et s'il a les mains liées à cause de sa couleur de peau, il serai néanmoins une aide précieuse pour démêler les ficelles de l'histoire.

Difficile de parler de ce roman sans trop dévoiler l'intrigue, en tous cas je me suis vite laissée prendre au jeu des fausses évidences et des questions sans réponses et j'ai lu ce livre pratiquement d'une traite. Les rebondissements et les chausse-trappes emmènent le lecteur vers de nouvelles pistes, prétextes à découvrir de nouveaux indices. Les personnages sont complexes et se dévoilent au fil des pages, le récit est rythmé et tient le lecteur en haleine tout en nous décrivant le quotidien des gens sous le régime de l'apartheid... Je crois qu'on a du mal à imaginer ce que ces lois raciales impliquaient réellement au quotidien et l'absurdité de certaines situations qu'elles pouvaient engendrer. J'aime beaucoup ce pays que j'ai eu la chance de visiter et que je continue de découvrir à travers sa littérature. Alors est-ce que j'ai aimé ce roman ? Est-ce que cette première enquête de l'inspecteur Cooper m'a plu ? Je n'ai qu'un mot : yebo !
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Hé bien, comme le précise un avis sur la couverture, je l'ai effectivement "lu d'une traite". Il est évidemment question d'une enquête policière mais avant tout, nous plongeons dans une Afrique du Sud des années cinquante en compagnie d'Emmanuel Cooper, ce policier dépêché de Jo'burg avec l'intention de découvrir le coupable, quel qu'il soit… mais tous ne l'entendent pas de cette oreille, surtout pas les "taureaux sadiques" de la Security Branch, élite parmi les blancs, champions toutes catégories de la terreur.

On entre donc surtout dans une atmosphère particulière, celle qui maintient les clivages entre toutes les nuances de couleur de peau, du blanc le plus clair au noir le plus foncé. Cooper marche sur des oeufs et va devoir interpréter les silences, oser ou pas les questions directes selon les situations, selon les interlocuteurs, selon "la direction du vent"… Il sera aidé dans sa tâche ardue et ardente par Shabalala, le policier zoulou qui a appris à se taire quand il le faut (!), et Zweigman, un médecin allemand juif atterri de manière incongrue dans ces contrées sauvages.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Cooper, un être nuancé qui doit rester attentif à la manière dont il agit tant il se sent éloigné de cette façon, noire ou blanche, d'envisager les choses ; il sait qu'avec l'arrivée de la Sécurity Branch, il met en jeu non seulement son poste, mais bien davantage. En effet, qui ne respecte pas les "codes" risque gros, très gros. Il est en outre torturé par des cauchemars incessants liés à la guerre dont il est revenu traumatisé ; en témoignent ses migraines récurrentes, signe de l'effort permanent qui est le sien pour "occulter" ce passé. Ses barrières à lui. le genre de personnalité que l'on quitte avec regret, une fois la dernière page tournée…

L'écriture de Malla Nunn est agréable à lire même si le propos, à l'instar du vécu de chacun, est dur… À noter que la suite des aventures de Cooper doit paraître en 2012.

"Vous devez aller là-bas, ma ‘baas." Son guide indiqua un étroit sentier qui serpentait dans les hautes herbes jusqu'aux rives d'un large fleuve luisant.

Emmanuel hocha la tête pour le remercier et s'engagea sur le chemin de terre. La brise faisait bruire les sous-bois et deux bouvreuils s'envolèrent. Il respira l'odeur de la terre humide et de l'herbe écrasée. Il se demanda ce qui l'attendait.

Au bas du sentier il atteignit la rive et regarda de l'autre côté. le bas veldt scintillait sous un ciel limpide. Dans le lointain, les sommets bleus en dents de scie d'une chaîne de montagnes brisaient l'horizon. L'Afrique pure. Comme sur les phots des magazines anglais qui vantaient les bienfaits de la migration."

"En Afrique du Sud, les Noirs avaient besoin de si peu. Un peu moins chaque jour, c'était la règle générale. le métier d'inspecteur était l'un des rares à ne pas être soumis à la loi interdisant le contact entre les races."

"Il comprenait à présent : c'était à cause de Frikkie van Brandenburg que la Security Branch était impliquée dans cette affaire. le capitaine Pretorius était le gendre de l'un des lions puissants de l'identité nationale afrikaner, un homme qui prêchait l'histoire sacrée de la civilisation blanche tel un prophète de l'Ancien Testament. Rien d'étonnant à ce que les frères Pretorius eussent Zweigman en horreur. Jacob's Rest était trop petit pour contenir deux tribus revendiquant le statut de peuple élu par Dieu.

La rue principale était vide. Les lumières du garage projetaient un cercle jaune dans l'obscurité. Un fragment de mémoire refit surface. Il courait pieds nus dans un petit chemin de terre, environné de l'odeur des feux de bois. Il courait vite en direction d'une lumière. le souvenir se précisa avec plus de force et Emmanuel l'écarta. Puis il le déconnecta."

Un grand merci à Babelio et aux Éditions des Deux Terres pour ce partenariat.
Lien : http://paikanne.skynetblogs...
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