Un salon de musique en 1800. L'un des auditeurs bat la musique, cela indispose son voisin. l'affront doit être lavé. Ainsi, naît une amitié hors du commun entre Jack Aubrey, lieutenant puis capitaine de la Royal Navy et le Dr Stephen Maturin, chirurgien, ornithologue et agent secret de Sa Très Gracieuse Majesté.
Bienvenue à bord du sloop "La Sophie" en compagnie du capitaine Aubrey et de son équipage.
Si l'amitié entre Jack et Stephen commence par un affront, on sent très vite le lien très fort qui les unit et le respect mutuel entre eux deux. L'un a besoin d'un médecin à bord, l'autre a besoin d'aventure, il ne connait rien à la marine mais qu'importe, il apprendra. Et c'est d'ailleurs le gros point fort de ce roman, la vie à bord d'un navire de guerre. On partage le quotidien de l'équipage et surtout le rôle bien précis de chacun, rien n'est laissé au hasard à bord du sloop. On y découvre le fonctionnement du bateau, la hiérarchie, les combats et les traditions, le tout avec une légère pointe d'humour et surtout beaucoup d'aventures.
Si comme moi, vous n'êtes pas familier des termes marins, la lecture peut s'avérer complexe car le roman fourmille de vocabulaire maritime, je m'y suis parfois perdue, ne comprenant pas réellement ce qu'il se passait à bord.
Cependant, le récit est palpitant car les péripéties sont nombreuses et même si j'ai trouvé quelques longueurs, je reste sur un avis positif car j'ai passé un bon moment en compagnie de Jack Aubrey et de Stephen Maturin.
Si vous êtes fans de lecture de ce genre, foncez, ces romans (il y en a 20) sont faits pour vous !
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Ouvrage malheureusement peu connu mais délicieux à lire, c'est le début d'une saga au sens viking, c'est-à-dire une fabuleuse épopée marine qui verra s'affronter les forces britanniques et la piraterie, les anglais et les français. Plongez dans une odyssée en compagnie de Jack Aubrey qui nous fait revivre l'époque de Napoléon du point de vue de l'autre côté de la Manche
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A sa gauche se trouvaient des bateaux de commerce. Des nuées, littéralement, des centaines de felouques, de tartanes, de chébecs, de pinquets, de polacres, de houaris et de barcalongas - tous les gréments de Méditerranée, mais aussi des tas d'autres venus des mers septentrionales - chats, morutiers, harenguiers ...
A l'opposé, sur sa droite, c'étaient les navires de guerre. Deux vaisseaux de ligne, des soixante-quatorze pièces ; une jolie frégate de vingt-huit pièces, le NIOBE, dont les gens étaient occupés à peindre une bande vermillon entre la ligne de ses sabords et sa délicate imposte, en imitation d'un navire espagnol que son capitaine avait jadis fort admiré ; nombre de navires de transport et autres bâtiments.
Et enfin, d'innombrables embarcations faisaient la navette entre tous ces bâtiments et les escaliers qui menaient au quai - grandes chaloupes, vedettes des vaisseaux de ligne, chaloupes, cotres, yoles et youyous, toutes les sortes jusqu'à la yole malhabile de la galiote à bombes, le TARTARUS, que le poids de son énorme commissaire de bord maintenait à peine trois pouces au-dessus de l'eau.
La pauvre SOPHIE n'a pas de médecin de bord, et il y a peu de chances que j'en trouve un. Allons, monsieur, ne puis-je vous persuader d'embarquer avec nous ? Un navire de guerre est l'endroit rêvé pour un philosophe. Surtout en Méditerranée. Il y a les oiseaux, les poissons (je peux vous promettre des poissons étranges et monstrueux), les phénomènes naturels, les météores, et le risque de parts de prise. Aristote lui-même aurait été motivé par les parts de prise.
Ils occupaient une table ronde dans un bow-window faisant saillie à l'arrière de l'auberge, loin au-dessus de l'eau, mais placée de telle sorte qu'il suffisait d'un mouvement du poignet pour renvoyer les coquilles d'huîtres à leur élément d'origine.
L'identité dont je parle, c'est quelque chose qui se trouve entre un homme et le reste du monde. Un point médian entre l'idée qu'il se fait de lui-même et l'idée que les autres se font de lui...
BA VF de Master and Commander