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4,11

sur 798 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Nous étions les Mulvaney est considéré par beaucoup comme le meilleur roman de Joyce Carol Oates. A chacun son ressenti .. J'ai mal vécu cette lecture. Tout d'abord l'histoire , une famille heureuse semble t'il, unie du moins en apparence . Un couple et leurs 3 enfants vivent à High Point Farm , c'est Judd le petit dernier qui raconte le bonheur d'avant, la joie de vivre avant le drame. parce que drame il y a Marianne , la lumineuse Marianne, est violée un soir de Saint Valentin ... la nouvelle tombe dès le début du roman ensuite .... que c'est long ! ce couple de parents m'a horrifiée, leur attitude d'un égoisme forcené , leur peur viscérale du regard des autres et c'est ce que l'on appelle une famille unie et soudée? Je suis en colère ..je suis restée insensible du coup aux uns et aux autres acteurs de ce drame et n'ai eu qu'une hâte arriver à la dernière page . Une vraie déception et un avis tout ce qu'il y a de personnel.

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Je ne sais pas si cette auteur écrit toujours de cette façon mais une chose est sûre, c'est que je ne peux pas lire ce genre d'écriture avec ses descriptions narratives archi chargées. ça n'en finit pas... Au bout de la rue...Un petit km plus loin...sur la gauche... derrière la boîte aux lettres...et j'en passe! Trop c'est trop, non je ne peux pas adhérer à cette écriture.
Ceci me gave et m'insupporte à un tel point que je n'ai pas pu apprécier l'intrigue et ses personnages tellement pompeux, résignés et puritains à la fois.
Ce qui me dérange aussi c'est de lire "Heureux les affligés, ils seront consolés", c'est plutôt navrant de lire ce genre de chose et de nous faire accepter les souffrances qui nous arrivent. Ce sentiment de honte, de culpabilité que la religion nous fait accepter comme telle. Mais je ne pense pas que la vie sur Terre soit faite pour être une souffrance, loin de là. En aucun cas je ne peux admettre ce genre de propos.
Bon, je m'arrête là, il y a suffisamment de bonnes critiques pour ce roman, c'est pourtant ce qui m'avait donné l'envie de le lire mais ce n'est pas un livre pour moi.
Désormais, je lirai aussi les critiques à une étoile avant de me plonger dans une découverte, une bonne leçon à retenir pour moi.
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Ce fut lent, périlleux et méprisable.
Je m'explique, la victime devient coupable. le silence est parfois plus facile que d'affronter les regards.
Les longueurs de l'ouvrage sont assourdissantes et sans intérêt pour l'histoire.
Ce serait le meilleur roman de Joyce Carol Oates est bien, il vaut mieux pour moi, arrêtés là…

Cette grande famille si proche… m'a rappelé la mienne…. L'absence…
Enfin, c'est peut-être cela qui m'a tellement agacé, un faux semblant, une famille imaginaire, un voile blanc sur des photos en couleurs…

Je lirai d'autres livres de cette auteure… Devinez pourquoi ??? Ma pale en est pleine… :-)…

Bonne lecture !

Lien : https://angelscath.blogspot...
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Tout est dans le titre, en quelques mots tout est dit. le narrateur Judd dernier de la fratrie nous conte l'histoire de sa famille, enfin par intermittence . Une famille, un nom dans le comté reconnue, admirée enviée, jusqu'au jour... du drame.
Les chroniques de ce roman sont très élogieuses, pour autant contrairement a la majorité des lecteurs, je n'abonderais pas dans ce sens. Serais je passée à coté de l'essentiel ?
De belles images de carte postale, une maison de conte de fées ( titre d'un des chapitres) des photos de tranches de vie toutes douces avant " çà " comme en parle cette belle famille parfaite, tous ces membres aimants et plus qu'aimés, jusqu'à la chute, la dislocation du clan , lié au drame ou à l'évolution de la cellule familiale, les enfants devenant adolescents avec leur propres pensées, rêves, puis adultes . Je m'interroge sur cet aspect comme sur le suivant, l'amour est il insuffisant face à l'adversité ,aux embuches de la vie ?
j'ai eu un mal fou à ne pas m'ennuyer et suivre cette tragique histoire, jusqu'à ce qu'au 3/4 du roman je sombre complétement,et que cette lecture devienne une corvée et que pour parvenir aux dernières lignes de cette LC avec Pat et Gaoulette, je saute de ci, de là , lignes et paragraphes ,malgré mes bonnes résolutions pour comprendre l'engouement pour ce roman. Comment est ce possible ?
Parce que vraiment non je n'y suis par parvenue du tout, mon avis mitigé en début de lecture, se termine par : seigneur c'est une catastrophe !
Personnellement j'ai trouvé la construction de l'histoire un peu décousue et par moment c'était Bébé/ ranger/ Judd le narrateur ( passages les plus faciles à lire et les plus plaisants) et à d'autres par je ne sais qui : l'auteur? Judd toujours ? ( ces parties là traitants des émotions et moments vécus par les autres protagonistes )
Nous assistons donc à des aller retour dans leur vie avec des petites chroniques, instants bonheur , il est vrai tous simples (pause repas familiale, distribution des corvées,..) comme quoi à cette époque il ne fallait pas grand chose pour être heureux, encore plus quand on est enfant. Mais c'est redondant avec des descriptions interminables de lieux, pensées, sentiments...
Le plus de ce roman, c'est cette vison du monde à travers le regard de Judd enfant, ses émotions qu'ils nous fait partager. Je pense que c'est ce qui fait le charme de cette aventure. Et si Judd nous avait narré toute cette histoire à travers sa vision d'enfant, je serais parvenue à me prendre au jeu.
On baigne dans une ambiance particulière, amour du prochain,la religion est très prégnante , croyances en ce que l'on mérite au point qu'au moment du drame Marianne bascule complètement dans le mystique, s'en est perturbant, avec ce sentiment de culpabilité, de victimologie trop présent.
"mon Dieu, je t'en prie, pas çà Je ne suis pas assez jeune, pas assez forte, cette fois"
Cette famille idéale, en totale immersion avec la nature, ce clan des Mulvaney n'est finalement pas ce qu'il parait , on note très vite un manque de communication, une volonté de ne pas faire de vagues et de taire l'indicible pour l'effacer complètement, comme pour se dire , non ceci n'est jamais arrivé (au point d'éloigner la responsable ,par amour? une manière de se déculpabiliser de n'avoir pu protéger cet enfant ?)
Malgré le travail de l'auteure qui s'efforce de développer la psychologie des personnages , je dois avouer, que malgré des personnalités très hautes en couleurs particulièrement Corinne, qui m'a fait assez souvent sourire (un temps, j'ai beaucoup aimé ce personnage loufoque) je n'ai pas vraiment réussi à adhérer à cette histoire, ni m'émouvoir pour cette famille, trop parfaite au prime abord qui finalement n'offre qu'une belle façade, parce malgré tous ces parfaits liens qui semblent indéfectibles , Marianne se retrouve totalement isolée, rejetée, subissant les décisions arbitraires de ces parents, et les acceptant, attendant l'heure du pardon.
Quel pardon bon sang ?
De ce fait ces parents m'ont un peu inspiré du dégout, (peut être autant que les vrais responsables )est-ce comme çà que se traduit l'amour que l'on porte à ses enfants ?
Oui l'auteur nous conte le délitement d'un clan, d'un esprit de famille dans une petite communauté rurale, régie par ses propres règles , dans le contexte social d'une époque, mise à ban d'un groupe, (à moins que ce ne soit le groupe lui même qui s'y soit mis ?) au point de le détruire et ce jusqu'à ce que bien des années plus tard il rebondisse. Pourra-t-il un jour relever la tête et ses membres et descendants se reconnaitre et dire: nous sommes les Mulvaney ?
C'est le final de cette histoire, un sujet très intéressant, tout comme ce besoin d'appartenance à un clan ... ce besoin de se reconnaitre dans une une même fratrie
Un résumé prometteur et une superbe couverture, mais pour autant ce fut une lecture laborieuse et chaotique, à laquelle j'ai pris peu de plaisir.
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Histoire d'une famille idéale qui vit dans une ferme entourée d'animaux, un bonheur parfait, un quotidien heureux et tout à coup tout bascule suite à un évènement tragique...
la famille se disloque, le père vire à la folie, la mère continue de vivre dans le passé, les frères fuient la maison aussi vite et loin que possible, et la douce rêveuse Marianne tente de se reconstruire...

J'ai trouvé l'écriture décousue, on comprend que quelque chose à mal tourné dès les 1ères pages mais on perd en intrigue. Pas facile à suivre même si on a envie de connaître la fin...
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