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Il fait nuit.
Une voiture quitte la route et tombe à l'eau ; le conducteur arrive à en sortir mais sa passagère sera retrouvée morte le lendemain.
Un accident.
Un banal fait divers comme il s'en produit tant.
Ce qui n'est pas banal, c'est l'identité du conducteur : le sénateur Ted Kennedy. C'est pourquoi ce drame fit couler beaucoup d'encre à l'époque (1969) et reste toujours dans les mémoires américaines des décennies plus tard.
Si vous ne connaissez pas cette histoire, je vous conseille de taper "affaire de Chappaquiddick" dans un moteur de recherche avant de démarrer votre lecture.
Ensuite, faites confiance à Joyce Carol Oates pour tout vous faire comprendre.

Le caractère éminemment dramatique de l'accident et ses circonstances assez floues ne pouvaient qu'inspirer la grande romancière qui rembobine en trente-deux petits chapitres la vie de la passagère.

On affirme communément qu'à l'approche de la mort on voit sa vie défiler : c'est ce qui arrive à la victime, qui se remémore des scènes de sa vie, depuis sa petite enfance jusqu'à sa rencontre toute fraîche avec le sénateur.
Par petites touches, Joyce Carol Oates brosse le portrait de la jeune femme, d'une façon en apparence un peu décousue, alternant faits importants ou anodins.
Mais tout est savamment calculé et les éléments s'assemblent parfaitement, comme les morceaux d'une mosaïque qui finit par donner une idée assez précise de qui était la malheureuse.

La grande dame de la littérature américaine ne prétend pas résoudre une affaire dont beaucoup de points restent obscurs mais en donne sa vision, tout en profitant pour mettre en avant certains thèmes qui lui sont chers, comme son opposition farouche à la peine de mort.
Plutôt coutumière des gros pavés, l'écrivaine fait ici dans le format court, mais arrive en très peu de pages à nous faire vivre le drame de l'intérieur en nous faisant partager l'angoisse de la claustration dans cette voiture qui prend l'eau inexorablement.
Le texte est court, mais le temps raconté semble très long au lecteur.
C'est sans doute ça, le talent.
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Date : 18 juillet 1969.
Lieu : île de Chappaquiddick.

Une Oldsmobile Delta 88 sort de la route au niveau du Dick Bridge et s'enfonce dans la rivière. A son bord, Edward « Ted » Kennedy, frère cadet de John Fitzgerald Kennedy. le sénateur réussit à s'extirper de la voiture et à nager jusqu'à la rive. Il en sortira indemne. A ce moment précis, on peut se dire que pour une fois « la malédiction des Kennedy » fut vaincue. Mais, si seulement…il avait été seul dans la voiture. Une jeune femme, Mary Jo Kopechne, 29 ans, était présente à ses côtés. Elle fut retrouvée morte, noyée. Cet accident, sombre fait divers local, devint un scandale national.

Il fut reproché à Ted Kennedy de ne pas avoir mis tout en oeuvre pour sauver cette jeune femme. Ted semblait avoir notamment abusé de quelques bières (je l'ai toujours dit, ne jamais abuser de la bière – c'est mon adage) et autres alcools forts (je l'ai toujours dit, ne jamais abuser des alcools forts – c'est mon adage). Peut-on juste imaginer qu'il fut en léger état d'ébriété au moment de conduire sur ces routes délabrées et isolées illuminées par le halo blafard de la lune enchantée. Son permis de conduire avait expiré depuis plusieurs mois. Uns suspicion d'abus sexuel flotte aussi sur toutes les lèvres des journalistes. de plus, comment expliquer le fait que Ted n'appela ni les secours, ni la police, mais qu'une fois rentré à son hôtel, il s'entretint en priorité avec son avocat ? Il ne prévint les autorités locales que le lendemain, une fois que sa voiture fut découverte par la police.

Bien sur, il n'y a pas eu de condamnations pénales pour ce sénateur ambitieux visant les plus hautes fonctions gouvernementales (une peine de 2 mois avec sursis). Cependant, Ted Kennedy dut mettre un frein à ses ambitions présidentielles car dès lors qu'il voulut se présenter en 1980 aux primaires démocrates contre le président Jimmy Carter, le scandale de Chappaquiddick ressortit opportunément, obligeant le sénateur à déclarer forfait définitivement pour cette fonction suprême.

Voilà pour le côté « historique » de l'affaire. Passons maintenant au roman, puisqu'il s'agit avant tout de parler d'un livre triste et cruel…

Changement de date, changement de noms mais le lieu reste identique, l'île de Chappaquiddick. Les faits, aussi…

Black Water (Reflets en Eau Trouble).

Grâce à cette courte nouvelle de Joyce Carol Oates, je découvre entre horreur et stupeur les dernières heures de cette jeune fille, peut-être un peu trop naïve, certainement trop humaine pour un monde politique qui n'a décidément rien d'humain. Et cette sensation malsaine de voir sombrer la voiture dans un ruisseau boueux, une eau noire nauséabonde qui s'engouffre à l'intérieur, chassant inévitablement le peu d'air à disposition, véritables molécules de survie. Et cette jeune fille qui s'accroche à ses espérances comme à la moindre bulle d'oxygène et qui petit à petit voit le niveau d'une eau glaciale monter inexorablement… L'asphyxie la guète, la noyade approche mais elle a encore l'espoir, le rêve pour pouvoir survivre. Les secours vont arriver, ils arrivent même ! Non ?!? J'entends encore cette sirène au loin…

Et l'eau noire continue de monter, monter, monter…

Et cette attente insoutenable…

[...]
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Si le titre français Reflets en eau trouble possède une tonalité poétique, je lui préfère pourtant le laconique Black Water de la version originale.

Avec cette grande novella, ou court roman comme on veut, Joyce Carol Oates signe un texte kaleidoscopique avec plusieurs strates de lecture. Comme toujours chez elle, son style est précis, les mots pesés et pensés en profondeur.
Dès la première phrase, on sait que l'accident est survenu et que la voiture s'enfonce dans les eaux noires et putrides d'un marécage. A bord un Sénateur d'un âge mature et Kelly, jeune femme de 26 ans qu'il vient de rencontrer et d'emporter (empocher?) lors d'une party pour le 4 juillet.

Reflets en eau trouble dénonce un scandale de l'adultère près d'être consommé. La party avait lieu sur une île du Maine. le Sénateur désirait attraper le ferry pour retrouver l'hôtel et y savourer les délices de sa fraîche conquête consentante au demeurant. Il engage la voiture sur une route qu'il prétend être un raccourci vers l'embarcadère. Symbolisme de la sortie du droit chemin avec toutes les connotations judéo chrétiennes que cela comporte. Et qui se vérifient puisque dans un virage de ce chemin détourné survient l'accident.

Autre lecture, plus allégorique : les nombreuses références à l'américanité (4 juillet, un homme politique américain, une Kelly ancienne étudiante en histoire politique des États-Unis, le leitmotiv ressassé par la jeune femme "Tu es Américaine", ...) renvoie à une défaillance des valeurs consacrées - blanches - de l'Amérique. Avec Kelly, c'est le pays et son idéologie qui plongent dans la fange noirâtre, nauséabonde et mortifère du marais des pensées et valeurs dévoyées. Oates aime tant gratter le vernis impeccable à première vue de l'Amérique contemporaine! L'histoire présente se situe en 1991, pendant la première guerre du Golfe. Mais l'auteure s'inspire d'un fait réel survenu en 1969. Ted Kennedy et sa maîtresse eurent un accident similaire où le politicien parvint à s'en sortir au détriment de sa partenaire. le roman reprend comme en un.miroir légèrement déformé ce drame de la circulation mais surtout drame de l'humanité devant le comportement de l'homme.

J'ai beaucoup apprécié ce récit même s'il m'a mis mal à l'aise plus d'une fois. Sa construction éclatée, comme un miroir brisé, peut être assez déroutante au départ mais on s'y fait vite. Je reste une fois de plus époustouflée par la puissance évocatrice et l'intelligence du récit de Mme Oates. Elle fixe la barre haute pour toute personne que la muse scripturale titille...
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Cette oeuvre est le reflet d'une histoire vraie et se passe dans un milieu aux eaux troubles, la politique. Après que les deux frères Kennedy eurent été assassinés, c'était Ted qui devait prendre la suite, mais « L'accident » de Chappaquiddick tuera ses aspirations à la présidence des États-Unis.

Ce n'est pas un récit historique, les lieux, les noms et les dates sont changés et ce court roman raconte le point de vue de la jeune femme, un point de vue imaginé par Joyce Carol Oates. Ce sont les réflexions, les émotions de la victime pendant qu'on assiste à sa lente agonie.

C'est Kelly, une jeune Américaine intelligente, attirée par la politique, idéaliste, mais un peu naïve, fragilisée par ses déboires amoureux. Attirée par cet homme dont elle a étudié les idées, un homme de pouvoir, qui a 30 ans de plus qu'elle, qui vu de près n'est pas si beau, mais... elle est flattée qu'il la choisisse elle…

Pas de risque de « spoiler » ici, tout le monde sais comment ça finira, mais l'habile construction de l'auteur nous tient en haleine, jusqu'à ce que l'eau noire (ou l'indignation?) nous fasse suffoquer…

Je ne peux m'empêcher de me demander aussi quelle aurait été la sentence si la jeune femme avait été au volant...
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Quel choc !
Et c'est le cas de le dire car "Reflets en eau trouble" est plus qu'une histoire d'accident de voiture même si c'est le fait central de ce roman de Joyce Carol Oates.
Je comprends maintenant l'engouement autour de cette autrice américaine qui ne m'avait pas bouleversée jusque-là. C'est fait avec ce livre et je reste impressionnée par la qualité de la narration.
C'est un texte très bien construit qui a un très beau titre et la quatrième de couverture résume parfaitement l'histoire : la mort lente d'une jeune femme coincée dans une voiture accidentée qui s'enfonce dans la boue noire d'un marais.
Moi qui suis assez sensible et lit rarement ce genre de roman de peur de faire des cauchemars, je me suis lancée dans le cadre d'un challenge sur Babelio. Et vraiment, je ne regrette pas car l'aventure littéraire a dépassé mon angoisse.
La qualité de ce roman de Joyce Carol Oates vient du fait qu'elle ne cherche pas à raconter un fait divers ayant réellement eu lieu mais qu'elle se met dans la peau de la jeune femme.
Dès la première page ont sait que Kelly Kelleher cherche l'air dans le noir, sentant la tôle froissée de la voiture retournée et submergée d'eau boueuse. Alors, les souvenirs de sa courte vie (elle a 26 ans) vont défiler, alternant des périodes différentes : son enfance, sa thèse, son travail au journal Les enquêtes des citoyens, ce jour de fête du 4 juillet chez son amie Buffy sur l'île de Grayling, son choix de partir avec le sénateur démocrate admiré pour rejoindre l'embarcadère de Brockden et l'accident raconté dans les détails mais de son point de vue à elle.
Le drame s'oppose à la fête sans que la narration soit chronologique. Tout se mélange comme dans ce moment de grande confusion où on accompagne les derniers moments de Kelly alors que le sénateur a réussi à sortir de la voiture.
Elle reste lucide et s'accroche à la vie dans cette zone marécageuse isolée de la réserve naturelle. Cette vie qu'elle sait précieuse, elle qui vient d'écrire un article sur l'horreur des modes d'exécution des condamnés à mort aux États-Unis.
C'est ce que j'appelle un roman intelligent que je ne suis pas prête d'oublier.


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Inspiré d'une histoire vraie (l'accident de Chappaquiddick au cours duquel Mary Jo Kopechne, passagère de la voiture conduite par Ted Kennedy, trouvera la mort), "Reflets en eau trouble" est un roman court mais intense.

Joyce Carol Oates y déploie tout son talent pour les récits dramatiques et nous fait découvrir, grâce à des chapitres alternés, deux histoires parallèles : celle de la rencontre entre Kelly Kelleher et le "sénateur" et celle de leur accident,

On découvre donc, au fil des chapitres, une jeune femme innocente qui ne se remet pas de son dernier chagrin d'amour et qui constitue, de ce fait, une proie facile pour un homme plus âgé, habitué aux conquêtes faciles. Kelly se laisse donc séduire facilement par le charismatique "sénateur". Au fil des pages, on comprend où va la sympathie de l'auteur : sa manière de décrire l'homme politique montre bien à quel point il est censé être le "méchant" de l'histoire (tandis que Kelly est la "gentille").
Cette façon de catégoriser les personnages n'est pourtant pas désagréable : elle renforce la tension entre ces deux protagonistes et le sentiment de drame qui anime tout le récit.

Le suspense n'est pas insoutenable Mais malgré cela, j'avoue avoir dévoré ce (court) roman en deux heures à peine, tant il est fascinant et poignant.

Je ressors donc de "Reflets en eau trouble" encore plus admirative du talent de Joyce Carol Oates !
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Reflets en eau trouble relate un fait divers de juillet 1969 : Ted Kennedy perd le contrôle de son véhicule. Il s'en sortira indemne, ce qui n'est pas le cas de sa passagère. On lui reprochera d'avoir en premier lieu averti son avocat plutôt que les secours. La jeune femme mourra noyée, alors qu'elle aurait pu être sauvée si Kennedy avait prévenu les autorités à temps…Il ne sera pas beaucoup inquiété, mais il ne pourra jamais prétendre aux présidentielles (il restera quand même sénateur un bon bout de temps...)

Dans ce court roman, JC Oates s'attache surtout à la victime : tandis qu'elle sombre dans les eaux noires, on revit avec elle sa rencontre avec le sénateur, sa journée, ses sensations, ses désirs, la course folle en voiture, mais aussi des souvenirs de jeunesse, de ses parents. Sa vie défile devant ses yeux, par bribes.

A ces souvenirs se mêle le présent, tragique : les jambes coincées dans l'habitacle, l'eau qui monte, l'eau qui s'infiltre dans la voiture et dans les poumons, l'attente des secours, et le noir absolu.

Oates joue sur la dualité : d'un côté Kelly, la femme, qui représente la jeunesse, la naïveté, l'espoir et de l'autre le sénateur, l'homme, qui symbolise la maturité, l'expérience, le cynisme. C'est un récit particulier, répétitif, détaché que nous offre l'auteur et c'est certainement ce qui fait sa force et son originalité.

Mais j'avoue avoir eu du mal à entrer dans l'histoire.C'est justement ce martèlement des faits qui m'a gênée, comme les incessants aller-retour entre passé et présent.

Cependant, je pense quand même découvrir un autre roman de cet auteur, histoire de voir si ce style caractéristique se retrouve dans ses autres écrits ou s'il appartient exclusivement à ce petit roman fortement inspiré de la réalité.
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Kelly est jeune, brillante, sérieuse.
Au cours d'une soirée de 4 juillet, elle rencontre un charismatique sénateur, ils partent ensemble en voiture pour ce qui sera son dernier voyage... à elle.

En 176 pages et 32 chapitres, courts et rythmés, Joyce Carol Oates nous conte la vie de Kelly et ses dernières heures dans cette eau noire et poisseuse. Ses pensées, ses souvenirs, ses espoirs qu'on vienne la sauver et qui resteront vains.
Les pensées s'enchevêtrent dans une chronologie chaotique, qui place le lecteur aux côtés de Kelly, dans la lente disparition de sa conscience.

Le récit est terrible et glaçant (d'autant plus que tiré d'un fait divers), le style et la construction très maîtrisés. Outre le drame qui se joue, les thématiques abordées sont fortes et porteuses de messages politiques. le passage sur la peine de mort aux Etats-Unis est particulièrement puissant.
On sort de cette lecture un peu secoué et avide d'air pur à respirer, loin de cette Black Water qui aura eu raison de la vie de Kelly.
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Quel roman coup de poing que voici. Roman court mais très dense et intense dans lequel la grande Joyce Carol Oates nous narre la lente agonie de Kelly Kelleher, jeune femme prise au piège d'une voiture dans l'eau.

C'est également l'occasion pour l'auteure (une fois encore) de dénoncer la société américaine, notamment le racisme ambiant, le conservatisme (concernant par exemple l'avortement, question on ne peut plus au goût du jour avec la loi qui vient de passer) et bien sûr la peine de mort. le petit passage dans lequel Oates nous décrit les différents moyens mis à disposition pour mettre à mort un prisonnier est extrêmement glaçant.

Il faut avoir le coeur bien accroché et ne pas déprimer pour lire ce court roman, donc absolument pas à conseiller pour se détendre un vendredi soir. Nous nous sentons de plus en plus oppressé au fil des pages, nous rapprochant toujours plus de la fin inévitable. J'ai souffert avec cette jeune Kelly, face à ses pensées candides, à son désir de trouver des excuses à ce Sénateur, homme vil et profondément égoïste.

Joyce Carol Oates est une très grande auteure qui, je trouve, mériterait d'avoir le prix Nobel. Ces romans, les plus courts comme les plus longs, sont d'une grande beauté littéraire et s'attaquent toujours à des sujets forts.
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Première incursion dans l'univers de Oates, dont je lis tant de louanges. Alors c'est vrai que ce n'est pas une de ses oeuvres majeures. Mais, de toute manière, ma conclusion sur ce livre-ci en particulier est largement négative.

Est-ce dû à la traduction ? Je n'ai pas aimé le style, mais je n'ai surtout pas aimé la manière de traiter ce fait divers (une très jeune femme est séduite par Ted Kennedy, qui enivré, l'emmène loin de la fête dans sa voiture qu'il conduit de manière trop sportive en manière telle que s'ensuit le dérapage, l'immersion dans le fleuve et l'abandon de la jeune fille par le Sénateur qui sauve sa peau). Certes, c'est comme une vague incessante, mais je n'ai pas, mais pas du tout accroché.

Mauvaise exploitation de ce fait divers qu'est l'accident de Chappaquiddick pour ceux qui veulent se renseigner sur Wikipedia. L'auteur ne réussit pas la transformation en une oeuvre littéraire intéressante.
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