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3,54

sur 533 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai trouvé le rythme du livre un peu lent, et je me suis accrochée pour continuer et aller jusqu'à la fin. L'histoire de ces soeurs est intéressante mais pour ma part, j'aurai aimé y trouver plus de rythme.
J'avais déjà lu des livres de Véronique Olmi et après réflexion et lecture de celui-ci, je pense que sa façon de relater ne génère pas chez moi, d'attraction pour savoir le dénouement.
Le livre est toutefois bien écrit, et le vocabulaire bien utilisé.
Je conseille plutôt ce type de livres pour des personnes qui recherchent une lecture fluide sans attente d'évènements particuliers.
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Avec ce roman, je pensais retrouver une part de cette adolescence passée en province. J'ai été déçue, c'est vrai.
1968 est passé par là, et les moeurs se sont libérées.
Sabine devenue majeure plus tôt que prévu (le 5 juillet 1974 la majorité civile est fixée à 18 ans) découvre Paris, les difficultés pour essayer de réaliser ses rêves d'artiste. Pas si simple, elle ne manque pourtant ni de charme, ni d'énergie.
J'ai aimé le combat d'Hélène et son engagement, mais il est vrai que j'ai une grande tendresse pour René Dumont (1904/2001), et son combat.
Mariette reste une énigme. Sans doute la plus mystique des trois. Elle découvre, grâce à un mentor très mature la musique, les auteurs compositeurs, plus particulièrement Léo Ferré.
Et par-dessus, un couple que j'ai trouvé fade, des parents qui ne savent exprimer ni leur amour ni leur autorité.
Lien : https://leslecturesdejoelle...
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J'avais adoré Bakhita, je me suis donc lancée dans la lecture de ce nouveau roman de Véronique Olmi. Je n'ai pas été passionnée. J'ai entrecoupé ma lecture par deux autres romans dans lesquels je me suis davantage plongé.
Je me suis parfois perdu dans ces personnages que je confondais parfois. Un moment agréable mais pas waouh !
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Emportée par le plaisir de lire "Bakita", je voulais connaître une autre facette de Véronique Olmi, de fait, je suis déçue, ce livre est long, je ne suis pas arrivée à m'attacher à l'un ou l'une des personnages, Chacun est porté dans sa vie par un ami, un oncle, une amie, mais les efforts qu'auraient p^faire ces personnages n'aboutissent à rien, Je suis déçue par la fin, dont je ne dirai rien Bien sûr, nous traversons "mai 68", les années 70 à 80, avec l'émancipation de la femme, les combats ouvriers, l'avortement,etc, mais pas un coup de coeur pour cette histoire familiale compliquée. Je vais faire une troisième expérience
avec Véronique Olmi, je n'aime pas rester sur une impression peu agréable.,
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Sur recommandation d'Amandine, elle dit que j'aime bien les histoires de famille.
Là, nous sommes en France de 1970 à 1981. L'histoire de 3 soeurs. Des destins de femmes, entre la mère catho, passée de l'enfance à la maternité comme beaucoup à cette époque, ses filles : Sabine, l'actrice, celle qui rêve sa vie ; Hélène, l'amie des animaux, partagée entre Neuilly, tonton et tata prout prout et l'HLM d'Aix-en-Provence ; et Mariette, la dernière, celle qui va rester avec ses vieux, être la confidente d'une maman qui dérape, se réfugier dans le silence et la musique.
Roman témoin d'une époque, peinture d'une société bien lointaine. C'est pourtant mon enfance. Que reste-t-il des espoirs de cette époque ? Faudrait regarder sur wikipédia.
Moins conquise que par fille de Camille Laurens mais un bon moment de lecture.
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Dans ce livre, Il y a la "grande histoire" et la petite histoire. j'avais le même âge que les filles du roman dans ces années là. C'est un retour dans ma jeunesse, sans doute un peu de nostalgie aussi. Cependant ce n'est pas mon roman préféré de Véronique Olmi, peut-être justement trop près de ma vie. Je suis d'accord avec JeuneJane, trop de longueurs qui à un moment donne envie d'accélérer la lecture et de passer à autre chose.
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Les évasions particulières... Si particulier est effectivement le moment d'évasion que nous procure ce livre.
Une évasion auprès de trois soeurs (toutes si touchantes, même si j'ai clairement ma préférée #Marietteforever). Et leur mère. Et aussi un peu auprès de tous les êtres qui gravitent autour d'elles. Mais c'est surtout une évasion dans les années 1970. En dehors de notre temps et néanmoins si étroitement liée à lui. Les années 70... La fin de l'insouciance... L'éveil des consciences... le temps de toutes les remises en cause. La place des femmes, le rôle de la famille, le poids de l'argent, la cause animale... Tellement de thèmes abordés avec brio dans ce roman si dense en contenu, et pourtant si léger à la lecture.
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Un roman difficile à définir. Est-ce une histoire de famille ? de femmes ? Un roman social ? C'est un tout complexe où les histoires de chacun et l'Histoire de tous se nourrissent l'une l'autre. Elles s'entremêlent finement, sans aucune lourdeur grâce à l'écriture, si juste et fluide. L'auteure crée une émotion délicate sans besoin de choquer pour engager son lecteur. Une écriture sans jugement qui cherche avant tout à comprendre et donne ainsi sa place légitime à tous les choix de vies.
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Ce roman parle évidemment d'amour, de toutes les formes d'amour et de la quête impossible pour l'atteindre et le garder. Un amour libéré. Ou plutôt qui veut l'être à tout prix. Libéré des convenances qui semblent appartenir à un autre temps. Un amour qui se veut libérateur mais vous laisse sans repères, perdu, confus. C'est ainsi que me sont apparues les femmes qui peuplent ces quelques 500 pages ; des femmes en souffrance qui peinent à se libérer véritablement durant cette grande période de libération (ou censée l'être).
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Quand à la fin... Je suis malheureusement obligée de l'évoquer car elle influence beaucoup mon avis sur ce livre (finalement mitigé).
Eh bien, la fin, je la cherche encore ! Les années 70 sont terminées. le livre s'achève. Mais la vie continue... Et nos personnages sont toujours aussi profondément englués dans leurs problématiques. Véronique Olmi nous laisse clairement sur notre faim. Et au final, ce sont les années qui l'emportent sur l'histoire de la petite famille à laquelle l'auteure nous a tant attaché. Si je comprends la démarche (car ce livre est celui des années 70 avant tout), elle me laisse tout de même un petit goût amer. Un petit goût de gâchis...
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LES EVASIONS PARTICULIERES, Véronique OLMI,
Ed. Albin Michel 2020

SYNOPSIS : Un père instituteur, une mère au foyer et leurs trois filles dans les années 70. Une famille modeste et catholique provinciale qui traverse la révolution culturelle de 68 jusqu'à l'élection de François Mitterand.

VERONIQUE OLMI a écrit BAKHITA, et j'avais beaucoup aimé sa plume particulière : l'impression que la vie de la sainte m'était contée, chuchotée. Il en restait une partie de mystère, qui seyait à son héroïne effacée et humble, car sa vie a été passionnante. Là, au contraire, les aléas familiaux de ce couple de français moyen ne m'ont présenté aucun intérêt. Beaucoup de clichés sur 500 pages ! Ils y sont tous : le curé pédophile, le cousin homosexuel, la fille qui devient lesbienne, la petite soeur surdouée… tout y est. Si la saga s'était poursuivie au 21ème siècle, nous aurions certainement eu la gay pride, puis les gilets jaunes. Ouf.
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En présentant son nouveau roman, La famille Martin, David Foenkinos prétend que l'on peut faire un roman de toute vie. Mais suffit-il de mettre en scène quelques petits malheurs, des incertitudes, de tourner autour d'états d'âme, de dresser en arrière-plan une radioscopie de l'époque pour capter l'intérêt du lecteur?

Véronique Olmi a su me passionner avec La promenade des Russes ou Bakitha. Pour ce nouveau roman, je ne retiendrais que le souffle, le silence, la présence éthérée de Mariette, la petite dernière de la famille Malivieri.

« Elle aimait les églises vides, la cabine de Joël avant la musique, les pages blanches de son cahier, et toujours le vent dans les arbres, quand elle était couchée dessous.»

Pendant plus de cinq cents pages, on vit avec cette famille d'Aix en Provence. Agnès et Bruno, les parents, sont les derniers de familles nombreuses. Croyants, formatés par les principes de l'époque, ils sont la base d'une famille honnête et modeste. Après un fils décédé à la naissance, ils ont trois filles, Sabine, Hélène et Mariette.

Gracieuse, Hélène est prise en charge par la soeur d'Agnès, une première née qui a fait des études et épousé le riche David Tavel. Elle passe dans leur appartement de Neuilly ou leur résidence secondaire toutes les vacances scolaires, jonglant entre les codes de la bourgeoisie et la modestie de son foyer principal.

Nous suivrons chaque membre de cette famille de la fin de l'été 1970 jusqu'à l'élection de François Mitterrand en 1981, promesse d'un nouveau monde. Tandis que Sabine tente de devenir actrice à Paris, qu'Hélène y fait des études de biologie et milite pour la cause animale, la petite Mariette cherche sa place dans une famille bousculée par la montée du féminisme.

J'ai ressenti beaucoup de longueurs dans ce texte parlant de tout et de rien.

« On est marquées par notre éducation, dit Sabine, on le sait pas mais elle est là, toujours elle pèse, elle nous recouvre comme une peau, et regarde comme on est sages. On va en crever. »

Peut-être est-ce là le sujet principal ? Comment vivre avec le poids de son éducation, ses désirs et son environnement politique et social? Un sujet bien vaste! Mais sur le temps passé avec les Malavieri, rien de bien original. A peine, un petit souffle de nostalgie pour les contemporains de cette époque.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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J'avais adoré Bakhita et j'ai lu ce livre avec un apriori très favorable quand au sujet, d'autant que j'avais l'âge d'une des héroïnes à cette époque. C'est l'histoire d'une famille de province avec trois filles qui auront un parcours très différent, au cours des années 70, période de transition sociale et économique. Il se termine avec l'élection de François Mitterrand. Tout y passe, cela fait un peu catalogue d'événements mais surtout je ne me suis pas souvent retrouvée dans les faits peut-être parce que je venais d'un milieu social très différent. Malgré tout beaucoup de choses justes et agréable à lire. Mais j'en attendais beaucoup plus de cet auteur que j'aime beaucoup. Un peu fade surtout compte-tenu de l'époque foisonnante.
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Véronique Olmi

Née à Nice en...

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