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3,6

sur 174 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Poursuivant sa démarche d'explication de la langue aux enfants, Erik Orsenna s'attaque à la ponctuation. Et si la ponctuation était le rythme – au sens musical du terme – de la langue ?
Virgule et point virgule, points divers (de suspension, d'exclamation, d'interrogation) ne sont-ils pas comme silences et poses, piano et forte, en musique...des indications du rythme dans la phrase ?
Bien sûr que la comparaison est pertinente !

Il reste néanmoins que ce quatrième volume en forme de conte sent un peu le réchauffé : autant « La grammaire est une chanson douce » et « Les chevaliers du subjonctif », les deux premiers ouvrages traitant respectivement des mots et de la phrase et des conjugaisons furent un régal pour moi, autant déjà « La révolte des accents » m'avait paru plus faible ; quant à « Et si on dansait ? »…

On retrouve Jeanne et son frère ; Jeanne qui rédige les devoirs des élèves de l'île, moyennant finance… Arrivée en première, elle ambitionne de devenir romancière et fait déjà commerce de sa plume dans le monde politique auprès d'un parlementaire … et pourquoi pas finalement écrire pour un chef d'état.

Un dernier « ouvrage grammairien » qui m'a un peu laissé sur ma faim, à part pour les magnifiques illustrations.

? ! . ; … Il ne manque que le « point d'ironie » en forme de parapluie renversé qu'on découvre dans « Plumons l'oiseau » d'Hervé Bazin
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J'ai lu les trois autres livres de Erik Orsenna avec beaucoup de plaisir, et celui-ci est à la hauteur de ce que j'attendais: pas moins, mais pas plus non plus. Il se lit facilement et j'aime beaucoup la façon dont il traite des mots, de leur vie. Les illustrations ajoutent en effet au plaisir apporté par l'ouvrage. mais j'ai toujours en mémoire Madame Bâ ou dernières nouvelles des oiseaux, qui m'ont vraiment enchantée!
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J'ai replongé avec délice dans cette histoire de la grammaire si poétique. Erik Orsenna nous offre un nouvel opus toujours aussi agréable à lire, servi par des métaphores sublimes.

Jeanne continue d'avancer sur le chemin de la grammaire de la langue française. Elle écrit des discours à ceux qui n'arrivent pas à aimer les mots ou à en faire façon. Elle va découvrir l'importance du rythme et de l'harmonie dans une phrase, rythme que seule la ponctuation peut mettre en place.

Ce volume a donc la ponctuation comme thème central. L'auteur sait une fois de plus nous faire comprendre de manière simple son importance et son utilité. Certaines métaphores illustrent bien ses propos et peuvent être reprises pour l'expliquer à d'autres personnes.

Au niveau de l'histoire, quelques passages plus lents entravent un peu le plaisir de lire. Mais malgré tout, cela reste une bonne suite. Jeanne grandit, aime, découvre le monde; Tom, son frère, est toujours passionné par la musique et par le rythme. Ils arriveront enfin à se comprendre et à se rendre compte qu'ils peuvent vivre en harmonie, malgré leurs passions très différentes et pourtant si complémentaires.

J'ai été embarquée une fois de plus dans cette univers et j'ai littéralement « dansé » avec les personnages. le sourire au lèvre tout du long, j'ai lu avec plaisir ce petit conte qui est ponctué d'images qui n'ôtent rien à son charme.
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"Lis-le toi qui adore les livres et la magie des mots" m'a-t-on dit, "tu ne seras pas déçue".

J'avais déja lu un livre de lui mais je n'avais pas du tout accroché, j'étais fâché avec son style mais on m'a conseillé : Et si on dansait?

Alors j'ai pris le livre cette après midi et effectivement j'ai adoré! Et il se lit en une heure!

Roman qui associe la magie des mots et la ponctuation avec leurs danses, leurs rythmes, leurs mélodies.
Jeanne, jeune professeur, vivant avec son frère Tom musicien, se fait connaître par les politiciens en recherche d'auteurs pour faire leur discours.
Son aisance avec les mots et sa capacité à les manier séduise le Président Bonaventure qui l'embauche pour lui faire faire toutes sortes de lettres. Mais un jour lors d'une promenade en hélicoptère , Jeanne aperçoit une marée noir que le Président décrit comme la conséquence d'un pétrolier échoué.
Curieuse, elle découvre que cette marée n'est autre que des dizaines de milliers de mots, arrachés par les courants violents de la mer à des livres qui avaient été transportés par bateau, ce dernier s'étant échoué.
Notre héroïne s'embarque alors dans une course contre la montre pour tenter de réordonner ces mots et redonner vie à ces livres.
Magie de la musique et de son rythme, ponctuation vue sous un autre angle, je conseille ce livre à tous ceux qui aiment les mots, qui trouvent des sentiments dans les phrases et qui recherchent un peu de fantaisie dans leurs lectures.

Bonne lecture ;0)
Lien : http://douceurlitteraire.ove..
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L'originalité des premières aventures de Jeanne et son frère s'est-elle évaporée ? J'ai trouvé ce livre un peu "facile" (avec quelques réflexions à l'emporte-pièce) et peu aimé le processus de narration qui fait parler Jeanne ou bien parle d'elle sans transition... Mais il reste le plaisir de la fable : Orsenna est un conteur de talent. Et le livre est magnifiquement illustré.
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Un bien joli livre, mais qui m'a néanmoins déçue. J'avais adoré La grammaire est une chanson douce, un livre poétique et délicieux pour faire partager l'amour de la langue française, des mots, que j'avais d'ailleurs offert à l'époque à plusieurs personnes autour de moi. J'ai moins aimé les deux ouvrages suivants La révolte des accents et Les chevaliers du subjonctif, trouvant que l'auteur surfait sur son idée de départ, mais qu'il n'y avait plus le charme de la découverte.

Celui-ci est une suite des premiers ouvrages et si je l'ai lu avec plaisir, il ne restera pas néanmoins dans mes coups de coeur de lecture. C'est joli, c'est délicat, c'est original mais pour moi cela n'est qu'un délaiement de l'idée de base et je n'ai pas trop accroché. Une mention spéciale cependant pour les illustrations, très réussies qui agrémentent de façon très gaie les pages du livre.


Lien : http://liliba.canalblog.com
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Petite déception pour ce quatrième volet des aventures de Jeanne et Tom à la découverte de la langue de Molière. Après la grammaire, le subjonctif et les accents, Erik Orsenna s'attaque à la ponctuation. le style reste facile et accessible, mais l'intrigue semble moins travaillée, moins percutante que les ouvrages précédents. A saluer toutefois, la comparaison réussie entre la grammaire et la musique et un dernier hommage mérité à M. Henri (Salvador).
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Pour la quatrième fois, Erik Orsenna utilise la fable pour donner une leçon de français. Avec "Et si on dansait ?" il s'attaque avec fantaisie à la ponctuation.
On retrouve Jeanne et Thomas sur leur île. L'adolescente souhaite devenir romancière et elle vend sa plume aux élèves mais aussi aux parlementaires … et pourquoi pas écrire pour un chef d'état.
Drôle de mentalité à cet âge mais ce qui est plus intéressant c'est la comparaison entre la ponctuation et le rythme d'un texte.
La virgule, le point virgule, le point d'exclamation ou d'interrogation ainsi que les points de suspension... sont comme des silences et des pauses, pianisimo ou forte en musique. Ces indications du rythme de la phrase vont être bien utiles pour ranger les mots qui se sont échoués sur la plage et leur redonner du sens.
Moins bien que les précédents, ce livre joliment illustrés se lit avec le sourire.
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Dans Et si on dansait, Erik Orsenna poursuit sa ligne pour expliquer la langue française aux jeunes. Et cette fois il s'attaque à la ponctuation. Pour lui la ponctuation est le rythme au sens musical de la phrase. L'héroïne, Jeanne, écrit des discours pour ceux qui n'arrivent pas à en faire façon.
Je n'ai pas vraiment été emportée par cette nouvelle aventure. Je pense qu'on se lasse un peu. Dans le premier livre, La Grammaire est une chanson douce, le style et la manière d'Erik Orsenna étaient magiques, dans le deuxième aussi et puis… c'est peut-être trop pareil. YR
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