AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 655 notes
5
34 avis
4
31 avis
3
10 avis
2
0 avis
1
0 avis
La couverture de cette édition, illustrée de souliers usés jusqu'à la corde, rappelle le célèbre tableau de van Gogh. Intéressant car il s'agit là aussi de décrire la pauvreté des laissés pour compte du capitalisme. Que ce soit à Londres ou à Paris, Orwell traîne dans les bouges à la recherche d'un emploi, n'importe lequel, pour ne pas mourir. C'est l'occasion de nous décrire en Angleterre, alors le pays le plus riche du monde, l'enfer des cheminots, constructeurs des premiers chemins de fer, où à Paris, l'envers du décors dans les restaurants chics.
Pourtant, je trouve le récit assez répétitif et prévisible. Même si cela reste un excellent témoignage de cette saloperie de capitalisme, cette société de consommation, cette recherche de croissance économique absolue comme si c'était le Graal de la vie sur terre, bref cette fabrique à inégalités qui détruira toute vie sur la planète et donc nous avec.
J'éprouve le plus grand mal à rester neutre à la lecture de ce genre de récit. Merci Orwell pour ce grand témoignage et cette leçon de vie.
Commenter  J’apprécie          290
Nous sommes à la fin des années 20, George Orwell ne s'appelait pas encore tout à fait George Orwell et la publication de ses romans cultes - « La Ferme des Animaux » et « 1984 » - ne sera prévue pas avant une quinzaine d'années. Il séjourna quelques temps dans la capitale française puis anglaise, et de ce voyage en sortira, sous son vrai nom Eric Blair : « Dans la dèche à Paris et à Londres » où il racontera, à l'instar d'un carnet de routes, ses impressions, ses états d'âmes, sa vision sur le monde des ouvriers, des marginaux et des SDF.

Première étape : Paris.

Crêchant dans un hôtel miteux, avec très peu d'argent en poche, il part à la recherche de quelques boulots pour subvenir à ses maigres besoins, à savoir de quoi manger et un toit pour dormir. de là, son chemin sera parsemé de rencontres humaines, de solidarité et d'entraide. Il part à la découverte de la classe ouvrière en tant que plongeur dans un grand hôtel de luxe proche de la rue de Rivoli et y décortiquera toutes les castes qui y régissent à l'intérieur. Mais entre deux laborieux et éprouvants jobs, il connaîtra la faim, la misère, le vol et les arnaques, les nuits sous un pont ou sur un banc, le Mont-de-Piété... Parmi des difficultés quasi quotidiennes, il ne perd jamais espoir et garde même un optimisme souverain et nous fait partager ses joies, ses humeurs et ses peines dans les bistrots de quartier avec ses rares potes, ses compagnons de fortune ou plutôt d'infortune... Les nombreuses cuites ne semblent avoir pour buts que de resserrer les liens amicaux mais aussi d'oublier cette misère, et l'ennui d'une vie si triste et sans avenir.

Deuxième étape : Londres.

Sans toit, sans emploi et toujours sans le sou, il va vivre l'espace de quelques semaines la vie d'un clochard, d'un vagabond qui parcourt l'Angleterre d'asiles de nuit en hospices de charité pour y trouver un toit pour s'abriter et obtenir un frugal repas, dernier sésame de survie : une tasse de poussière de thé et deux tartines de margarine, le tout pour une somme certes modique mais pour un miséreux non négligeable et qui a pour but de rendre notamment extrêmement lucratif ce genre d'établissements. La mendicité y est interdite par la loi anglaise ; du coup, il est sans cesse obligé de marcher, de battre le pavé, de vagabonder sans destination précise, juste marcher, toujours et encore marcher. La découverte impitoyable et sans concession des bas-fonds de la société anglaise...

Un livre où l'on n'en ressort pas indemne, une oeuvre sociale qui vous parle de la vie des ouvriers, des pauvres, des laissés-pour-compte sans voyeurisme, ni complaisance, juste pour montrer leurs modes de vie, leurs difficultés toujours plus insurmontables qui les amènent le plus souvent vers un point de non-retour. Un livre parsemé de chaleur humaine, de bonté et de solidarité, juste un livre présentant quelques vraies valeurs de la vie telle que George Orwell la conçoit.
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
Commenter  J’apprécie          280
De George Orwell, je ne connaissais pas grand-chose hormis 1984 et la ferme des animaux lu dans le cadre du club de lecture de Babelio, cette autobiographie est plus qu'une biographie, ça ressemble à un essai sur la misère et ses miséreux.
Lire un pan de vie d'un auteur, nous offre une lumière toute autre sur son oeuvre, ses idées, ses combats. George Orwell a roulé sa bosse dans les bas fonds de Paris, vivant de rien parfois plusieurs jours sans manger, traînant ici et là, tâchant de dégoter un petit job mal payé. Il a connu l'exploitation humaine dans les "restaurants" l'humiliation, la faim, la douleur, la déchéance totale.
Il quitte Paris pour Londres où le régime de "vagabond" est quelque peu différent ce qui explique tout ce système et l'inévitable condition d'un chemineau (entendez vagabond). J'ai trouvé cette partie plus dure, et répétitive mais c'est le récit qui imposait cela, puisque chaque jour suffit à sa peine, le vagabond à Londres ne peut pas dormir sur un banc ne pas mendier, ne peut dormir plus d'une nuit dans le même asile, il est contraint à marcher toute la journée d'un refuge à un autre. Refuge est un bien grand mot, l'auteur nous décrit cette misère profonde, que subit ces indigents, pour pouvoir dormir sous un toit, se débarbouiller souvent dans de l'eau maintes fois utilisée, boire du thé qui en a que le nom, calmer sa faim avec un plat infâme voire une tartine avec une illusoire couche de margarine.
Devoir vendre ses vêtements pour récupérer quatre sous, ramasser les mégots pour se fournir du tabac, et parcourir tout Londres pour avoir une petite chance de dormir dans un asile.
Une vie qui tourne vite au cauchemar, l'auteur l'a vécu pour pouvoir en faire un constat et se permettre de donner son avis sur le vagabondage de cette époque.
Cette lecture nous éclaire sur la vie difficile d'un auteur qui n'est pas encore connu ni reconnu et nous permet également de comprendre la vie des vagabonds en la vivant en plein coeur de leur malheur.
Un roman intéressant pour le côté découverte de la vie de cet auteur, sur le plan historique aussi puisque Orwell décrit parfaitement bien les établissements divers et variés qui faisaient office d'asile de cette époque notamment lodging-house et les Rowton Houses , ainsi que l'Armée du salut.
Pour résumé, lecture intéressante bien que la partie à Londres fut plus monotone que Paris.
Commenter  J’apprécie          180
Difficile d'imaginer qu'un livre autobiographique, qui ne décrit qu'un passage de la vie de son auteur, sans ajout d'éléments de narration romanesque puisse être aussi intéressant et agréable à lire.

Rien qu'à la manière d'écrire et de raconter les évènements qu'il a vécu, Orwell arrive à accrocher le lecteur dans son récit, qui parvient même à nous donner les mêmes émotions et le même plaisir que procure la lecture d'un roman inventé de toutes pièces.

Le livre ne fait que dévoiler les talents d'écriture de son auteur même lorsqu'il fait face à un exercice de style aussi relevé que celui de narrer des évènements bien réels sans tomber dans l'ennui et la lenteur du récit descriptif.

Livre très agréable à lire qui réussit à nous plonger entièrement dans son univers.

Commenter  J’apprécie          173
Un beau témoignage en deux parties, la première se passe à Paris, George Orwell vie de petits boulots, il finit par trouver un travail de plongeur dans un grand hôtel, il y travaille entre 17 et 18 heures par jour et il ne reçoit comme salaire juste de quoi se loger et se nourrir. Orwell dépeint la vie de labeur des gens, leur misère, leur survie.
Dans la seconde partie, Orwell rentre à Londres, il va continuer à témoigner de la misère en côtoyant les trimardeurs, les chemineaux qui passent leur temps à marcher la journée et trouver un endroit où passer la nuit, ici à Londres interdit de s'assoir et de passer la nuit dehors hormis dans quelques endroits autorisés. Une fois installé dans un asile ils ont droit à leur thé-tartines-margarine.
J'ai particulièrement apprécié les descriptifs d'Orwell sur la pauvreté, entre l'exploitation au travail, les maladies précoces et la faim presque permanente, il livre une image très poignante de ces hommes qui n'ont presque rien.
Certes par moment on peut trouver quelques longueurs mais elles permettent de comprendre un peu mieux les situations rencontrées.
J'ai souvent pensé que ce récit n'avait pas pris une ride, surtout concernant les réflexions des personnes vis à vis du chômage, des pauvres, des sans-abri.
Commenter  J’apprécie          160
Dans les années 30, George Orwell, encore inconnu, séjourne à Paris dans un quartier défavorisé qu'il nomme « le Coq d'or ». Dans un hôtel miteux, il loue une petite chambre remplie de cafards pour la modique somme de 35 francs. Il survit en donnant quelques cours d'anglais. Un jour, il se fait voler son modeste pécule et se retrouve ainsi à essayer de survivre avec juste 6 francs par jour. Il réduit drastiquement son train de vie, ne donne plus son linge à laver, ne va plus au restaurant et doit se contenter d'un peu de pain, de vin et de margarine. Il commence à s'ennuyer ferme. Puis l'été arrivant, il perd ses élèves et ainsi ses tout derniers revenus. Il ne lui reste plus qu'à proposer toute sa garde-robe au Mont-de-Piété. Il s'attend à recevoir au moins 300 francs, on ne lui en donne que 70. Il finit par trouver une place de plongeur dans les cuisines crasseuses d'un hôtel. Il doit y trimer dans la chaleur et la saleté six jours sur sept et jusqu'à 17 heures par jour. le samedi, il ne lui reste plus qu'à aller se saouler jusqu'à deux heures du matin… Quand il rentre à Londres, sa situation empire encore. Il devient carrément clochard…
« Dans la dèche à Paris et à Londres » est un témoignage émouvant sur un épisode peu connu de la vie du célèbre auteur de « 1984 », doublé d'une étude comparative de la pauvreté dans les deux capitales. La vie y est aussi terrible pour les SDF de chaque côté du Channel avec des difficultés supplémentaires du côté britannique. Si un clochard peut dormir sur des cartons au-dessus d'une bouche de métro ou ailleurs à Paris, c'est impossible à Londres où la police veille à ce que personne ne dorme dehors, même assis sur un banc. La mendicité y est aussi interdite et passible d'emprisonnement. On ne peut rester qu'une seule nuit dans des asiles crasseux, bondés et mal chauffés. Seule compensation, le thé et les deux tartines de pain des instituts religieux genre Armée du Salut en échange d'une assistance aux offices. Un des chapitres va même plus loin dans l'étude sociologique des « tramps » (vagabonds, traine-savates) anglais dans laquelle Orwell cherche à tordre le cou à toutes sortes d'idées reçues. Non, on ne devient pas clochard par esprit nomade ou par alcoolisme. Non, les SDF anglais ne peuvent pas être des ivrognes, car ils n'ont même pas les moyens de se payer la moindre pinte de bière. Et s'ils trainent lamentablement dans les villes et sur les routes, c'est qu'ils y sont obligés par la règle idiote d'une seule nuit en asile. Orwell propose des solutions très proches de celles des « Compagnons d'Emmaüs » du célèbre Abbé Pierre pour réhabiliter par le travail ces hommes privés de tout. Intéressant et toujours d'actualité à presque un siècle de distance.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
Commenter  J’apprécie          140
Quand on évoque l'oeuvre d'Orwell, "Dans la dèche à Paris et à Londres", ne vient pas immédiatement à l'esprit...Tout le monde évoquera "1984" ou "La ferme des animaux", titres toujours trouvés dans les rayons des librairies sans difficulté (ou presque)...par contre il faut très souvent commander "Dans la dèche à Paris et à Londres", ou le rechercher sur les sites de vente de livres d'occasion... ...Merci à Recyclivres.
Signe des temps, la pauvreté ne serait-elle donc pas commercialement rentable ???
Et pourtant ! Ce livre écrit en 1933 mérite d'être connu et conserve de nos jours encore une grande partie de son acuité !
C'est tout d'abord un formidable reportage sur la pauvreté, les conditions de vie des plus pauvres à la fois à Paris et à Londres, deux des principales capitales du monde des années 20-30, les hôtels miteux, le Mont de piété, la galère pour trouver un travail, les conditions de travail et de rémunération des salariés du bas de l'échelle. A l'époque, effectuer tous les jours, sans jour de repos 17 heures de travail de plonge dans des hôtels restaurants de luxe était une norme...l'esclavage ou presque. C'était ça ou crever de faim, sans manger pendant plusieurs jours, sauf en portant des habits miteux ou ses valises en carton au clou, au Mont de piété en échange de quelques francs pour faire un repas...Orwell n'était pas encore Georges Orwell..Il était encore Eric Arthur Blair, jeune homme d'une vingtaine d'années. Cet aspect presque ethnographique du livre est édifiant et révoltant, que ce soit dans les descriptions de la vie des plus pauvres à Paris, ou à Londres, des descriptions qui, par bien des aspects, rappellent les mots, les personnages et les thèmes de Zola ou de Dickens, ...ou dans la façon dont la pauvreté était prise en compte (ou pas) par la société.
Et déjà on constate de notables différences, entre les deux capitales, afin de venir en aide aux plus pauvres, débrouillardise individuelle d'un côté de la Manche, et de l'autre asiles de nuit collectifs, même repoussant de crasse, et oeuvres caritatives telles que l'Armée du Salut.
L'autre aspect du livre est plus politique. Orwell se révolte, propose des solutions afin que cette plaie, qu'est la pauvreté puisse être traitée..ces réflexions dans lesquelles l'humour est parfois présent, conservent de nos jours encore une grande partie de leur pertinence. La pensée politique d'Orwell, remueur des consciences est là, et bien là : "Dans la pratique, personne ne s'inquiète de savoir si le travail est utile ou inutile, productif ou parasite. Tout ce qu'on lui demande, c'est de rapporter de l'argent. Derrière tous les discours dont on nous rebat les oreilles à propos de l'énergie, de l'efficacité, du devoir social et autres fariboles, quelle autre leçon y a-t-il que « amassez de l'argent, amassez-le légalement, et amassez-en beaucoup » ? L'argent est devenu la pierre de touche de la vertu. Affrontés à ce critère, les mendiants ne font pas le poids et sont par conséquent méprisés. Si l'on pouvait gagner ne serait-ce que dix livres par semaine en mendiant, la mendicité deviendrait tout d'un coup une activité « convenable ». Un mendiant, à voir les choses sans passion, n'est qu'un homme d'affaires qui gagne sa vie comme tous les autres hommes d'affaires, en saisissant les occasions qui se présentent. Il n'a pas plus que la majorité de nos contemporains failli à son honneur : il a simplement commis l'erreur de choisir une profession dans laquelle il est impossible de faire fortune."
L'argent, thème d'un autre ouvrage d'Orwell, également trop méconnu "Et vive L'Aspidistra"...un thème qui malheureusement a pris le pas sur tout le reste, un moteur économique, politique, social...
Ne réduisez pas Orwell à seulement deux de ses titres...découvrez-le aussi dans ses oeuvres les moins connues, mais toutes aussi philosophiques et sociales. Je n'ai pas fini de le découvrir.
Un texte de plus de 80 ans, presque sans ride...Ah si...le franc et le sou ont disparu de nos porte-monnaie...mais pas la livre anglaise, ni non plus la pauvreté
Les SDF qui peuplent nos rues nous le rappellent.
Lien : https://mesbelleslectures.co..
Commenter  J’apprécie          142
Enorme coup de coeur pour ce court récit autobiographique, qui plonge le lecteur dans l'ambiance du kid de Charlie Chaplin. Les années 30 vécues par un indigent qui deviendra le grand écrivain Orwell. Les passages où il travaille comme larbin dans un hôtel de luxe, où il erre de foyer en foyer en compagnie de vagabonds affamés sont poignants, et demeurent un témoignage éclairant, à rapprocher des cendres d'Angela de Franck McCourt, sur la misère des bas-fonds urbains du début du siècle.
Commenter  J’apprécie          130
Je ne connaissais pas cette facette de l'écrivain George Orwell. Quelques mois de galère à Paris et à Londres. Galère, non misère. L'auteur décrit les bas quartiers de Paname, les hôtels sordides, les bistrots mais aussi les conditions d'emploi dans la restauration et l'hôtellerie, les journées de 14 ou 17H00 de travail d'affilé. C'est d'ailleurs du point de vie sociologique un témoignage unique, vivant, incroyable. le quotidien des ouvriers est dépeint par ce jeune homme qui a fait des études (Eton), il souffre avec eux dans la crasse et la sueur. Les journées où il ne mange que deux tartines se succèdent, mais il ne s'éplore pas. Il poursuit à Londres, où il partage le quotidien des trimardeurs et vagabonds, des asiles de nuit, des dortoirs de l'armée du salut. C'est un plaisir de lire les pages de cet écrivain visionnaire, contemporain de Céline.
Commenter  J’apprécie          120
Au début des années 30, George Orwell (qui s'appelle encore Eric Blair) est dans la dèche, à Paris, puis à Londres. Pourquoi ? On n'en sait rien mais il le raconte tellement bien ! Sous la forme d'un récit "de voyage" à la première personne, le narrateur nous raconte son quotidien et celui de ses compagnons d'infortune. Jamais il ne geint (quoique ses souffrances soient réelles); jamais il ne se perd dans de grandes théories politiques. Quelques fois, il ose donner son avis mais sans dogmatisme. le récit est léger et très intéressant. Pour quelles raisons, me direz-vous, nous intéresserions-nous à la vie des précaires et des clodos des années 30 ? Parce qu'en 90 ans, rien n'a changé, RIEN. Dans les arrières cuisines des grands restaurants triment toujours, dans une crasse infâme, des journaliers étrangers exploités éhontément. En 2019, comme en 1930, on trouve des gens pour affirmer que les chômeurs sont des fainéants et que, pour les SDF, la prison est sans doute le meilleur des refuges. En 2019 comme en 1930, les assistés sont ingrats mais cette ingratitude tient au fait que les humiliés ne détestent personne plus que celui qui a été le témoin de leur humiliation et qui, surtout, troque des lambeaux de charité contre des merci serviles. Enfin, Dans la dèche à Paris et à Londres est très bien écrit, avec humour et simplement. Orwell a un véritable talent de conteur et on le quitte avec regret au bout de ces trop courtes 290 pages.
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (1624) Voir plus



Quiz Voir plus

La ferme des animaux

Qui est Mr Jones en Russie?

le tsar Nicolas I
le tsar Nicolas II
Trotski
Lénine

8 questions
1862 lecteurs ont répondu
Thème : La ferme des animaux de George OrwellCréer un quiz sur ce livre

{* *}