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Un type prénommé Jean prend la route, sans que l'on sache véritablement pourquoi, et se dirige vers Marseille. Il va croiser d'autres personnages en chemin. Voilà… ce n'est forcément désagréable à lire, mais il ne se passe (vraiment) pas grand-chose. Certaines critiques du roman sont dithyrambiques pourtant, c'est étonnant. Rouler ? le sentiment pour le lecteur de s'être un peu fait roulé plutôt…
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Sur les conseils de ma belle-mère qui adore Christian Oster, j'ai voulu voir ce qu'il en été et j'avoue que j'ai été relativement déçue. Attention, il ne faut pas retenir de cette dernière phrase qu'il ne faut jamais écouter les conseils de sa belle-mère mais tout simplement, comme elle le dit si bien elle-même, avec Christian Oster "Soit, on accroche tout de suite, soit on n'accriche pas"; ce deuxième cas s'appliquant par conséquent à moi.

L'histoire est celle d'un homme, Jean, qui, un beau matin, décide de prendre la voiture, sans but précis si ce n'est celui de rouler. Sa destination ? Il ne la connaît pas encore. le Sud probablement...mais ce qu'il veut avant tout, c'est partir, oublier toutes contraintes et surtout, se retrouver seul avec lui-même afin de réfléchir mais aussi d'oublier. Cependant, ses projets ne se dérouleront pas exactement selon ses plans et de nombreuses embûches viendront se placer sur sa route. Sont-elles forcément négatives ? Je ne le pense pas mais démontrent que la vie est remplie d'imprévus qui peuvent nous permettre soit de mûrir soit de grandir et de nous rendre plus forts.

Je ne dirais pas qu'il s'agit d'un mauvais livre puisqu'il est au contraire rempli de passages magnifiques mais tout simplement que j'ai trouvé l'histoire assez plate et ennuyeuse. L'écriture, quant à elle, est légère et agréable, même si l'on retrouve parfois des phrases un peu trop longues à mon goût et qui manquent surtout de poctuation pour pouvoir au lecteur de reprendre son souffle et de de na pas perdre le fil de l'histoire. Un livre qui se lit très rapidement, à vous de voir...
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Un roman qui ne m'a pas donné envie de prendre la route, ni de partir randonner, ni de rencontrer des inconnus au hasard des voyages... le Narrateur décide, pour une raison qu'il n'explique pas – et que, sans doute, il ne s'explicite pas lui-même, de prendre la route sans but. Ma première pensée a été de me dire que l'essence n'était pas à 2 euros le litre lorsqu'il commence son trajet, il aurait été plus regardant et aurait fait moins de tours et de détours... Il affirme dès la deuxième page qu'il connaît mal sa géographie, cela se voit – il ne semble pas savoir qu'en descendant vers le Sud, il trouvera des reliefs...
Ce Narrateur ne m'a paru sympathique du tout, il ne s'intéresse pas aux gens qu'il rencontre n'écoutant pas leurs paroles, quand il croise une femme, il fixe ses seins et ne l'écoute pas non plus, quand un ami l'appelle, il ne l'écoute pas au téléphone... Il ne pense qu'à lui, et en devient inintéressant.
Dommage qu'un gros bandeau sur le livre indique que celui-ci a reçu le prix de la montagne. le personnage n'est pas un montagnard, il n'aime pas marcher, dès qu'il essaye, il se tort la cheville, tombe dans un torrent, n'arrive pas à lire une carte – quelle idée de partir randonner en mocassins aussi... Cela pourrait être drôle, non, car ce Narrateur décidément antipathique continue de se plaindre : toute contrariété est vue comme un complot mondial pour lui nuire personnellement. Je n'ai donc pas lu de poésie dans les descriptions, puisque celui qui regarde les paysages est incapable de les apprécier.
Une lecture vite passée, vite oubliée.
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Une fois que j'ai fait le résumé, j'ai tout dit du livre de Christian Oster, je peux remballer !Je développe un peu quand même. On peut trouver de beaux passages, une écriture changeante en fonction de l'activité de Jean : plutôt des phrases courtes lorsqu'il s'agit de ses actes, et des phrases nettement plus longues lorsqu'il s'agit de ses interrogations, de ses doutes
Mais cette écriture qui fait que j'ai tenté de résister à la tentation ultime de refermer ce livre devient assez vite rengaine, litanie.
J'ai entendu certains journalistes dithyrambiques sur ce livre de Christian Oster comme ils le sont sur ceux de sa camarade de plume -C. Angot- (P. Clark, entre autres, pour ne pas la nommer sur France Inter). Mais que trouvent-ils à ces écrivains qui hésitent, qui font des phrases mal tournées et qui écrivent des livres ennuyeux et creux ? Parce que celui-ci, à part, un carnet des routes que Jean emprunte, je ne vois pas ce qu'il apporte. Les personnages sont vides, jamais vraiment déterminés. Ce ne sont qu'interrogations vaines sans réponses. Si par hasard, vous voyez ce livre, n'hésitez pas, prenez celui d'à côté, l'Atlas des routes du sud de la France (ça doit bien exister, non ?) : vous aurez le même itinéraire, mais les cartes en plus !
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Un homme décide, par un matin d'été, de prendre sa voiture et de rouler. Pas de destination particulière, le sud peut-être, Marseille, pourquoi pas ? Rouler pour quitter, réfléchir, oublier, découvrir, fuir ? L'explication n'est pas vraiment posée.
Au volant de sa voiture, cet homme va traverser le pays, rencontrer des gens, se perdre, essayer de se retrouver, parler un peu, se taire, tenter de comprendre ce vide qui s'est fait en lui, chercher à le combler.
Les personnes qu'il rencontre semblent aussi perdues que lui. Ces gens ne l'intéressent pas outre mesure mais faire un bout de chemin avec eux enraye pour un temps sa solitude. Il finit par tomber par hasard, non loin de Marseille, sur un ancien camarade de classe avec lequel il n'avait absolument aucun lien amical. Pourtant, ce dernier l'invite dans son « château » transformé en chambres d'hôtes. Là, il se pose quelques jours.
de la lenteur, peu d'action, l'auteur a volontairement pris le parti de raconter l' histoire sur ce mode, d'une platitude extrême. le lecteur avance en même temps que le personnage-narrateur en suivant le cours de ses pensées.
La personnalité de Jean - on finit par connaître son prénom – se dessine doucement. Il ne prête aucune attention aux paysages qui s'offrent à lui mais regarde minutieusement des motifs sur une robe ; il apprécie le détail, la petite chose anodine est pour lui source d'observation et de réflexion. Une idée peut l'obséder aussi ; arpenter la ville de long en large pour trouver à tout prix une paire de mocassins, par exemple. Et, l'angoisse d'être seul le pousse même à écouter sur le répondeur de son téléphone portable le message que lui a laissé sa conseillère bancaire, en boucle...
J'ai lu des avis plutôt mitigés sur le roman de Christian Oster. En ce qui me concerne, j'ai aimé, même si j'avoue avoir ressentie parfois certaines longueurs, au fil de ma lecture.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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l'idée était bonne : partir d'un seul coup à l'aventure ...sans prévenir personne oui l'histoire aurait pu être très intéressante mais las ....
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On ne sait pas vraiment pourquoi Jean quitte Paris un beau jour pour une fugue baladeuse, qui, via l'Auvergne, le mène vers le Sud, direction Marseille - ou peut-être ailleurs. Une soif du silence, de solitude et de paysages, en tout cas.
Mais, maladresse, indécision ou actes manqués, Jean n'échappe pas à un enchaînement de rencontres de hasard mi-agaçantes, mi-rassurantes.

Christian Oster nous raconte cette histoire qui frôle souvent l'absurde d'un ton distant et sec qui fuit les effets de style, et j'ai traversé cette lecture un peu comme Jean traverse la piscine :

« j'ai couvert une dizaine de longueurs, que j'ai comptées, et, dès la septième, j'ai retrouvé cette sensation d'ennui caractéristique de la nage dans un espace fermé, identique, j'imagine, à celle que font naître toutes les activités qui miment le déplacement, comme le vélo d'appartement, et où la conscience aiguë d'être privé de destination se combine avec celle, plus souterraine, que le temps n'y changera rien et que par conséquent, même quand il sera écoulé, selon la limite qu'on se sera fixée, on ne sera toujours arrivé nulle part. »
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Nouveau roman de Christian Oster après un « Trois hommes seuls » de bonne facture et un « Dans la cathédrale » plus neutre, « Roulez » se place dans la moyenne haute du romancier. Nulle surprise ici pour qui connaît son travail, toujours un rythme unidimensionnel, une sorte de voix intérieure, une narration de l'instant dénuée de toute psychologie énonciatrice; autant de fils rouges d'une oeuvre fort copieuse. C'est là en effet son 15è roman, sans compter ses livres dits pour la jeunesse, le premier pour les Editions de l'Olivier.


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La Feuille Volante n° 1315

RoulerChristian Oster – Éditions de l'Olivier.

Le narrateur , Jean, prend le volant et part au hasard de Paris en direction du sud, sans véritable destination, roule, rencontre des gens qui un moment monopolisent son attention au point de parler avec eux mais sans s'y intéresser outre mesure. Il est particulièrement attentif aux femmes, à leur présence mais surtout à leur beauté, mais on le sent en retrait avec elles, un peu comme s'il pouvait entrevoir avec une inconnue une étreinte amoureuse furtive mais que néanmoins il laissait partir, comme si lui-même la fuyait ! Par timidité, par peur d'être éconduit ...? On sent que lorsqu'une telle rencontre a lieu avec une de ces femmes qui traversent secrètement sa vie et voudraient peut-être faire un petit bout de chemin avec lui, il privilégie le hasard mais ne tente aucunement un pas vers elle; bien sûr il ne passe rien et on ne sait pas trop s'il le regrette où s'il en est soulagé. On ne saura pas grand chose de lui, mais peu importe, seulement peut-être qu'une femme avec qui il partageait sa vie l'a quitté puis est morte. Depuis, il roule au hasard vers le sud aussi fébrilement qu'il achète des objets improbables, pour l'oublier peut-être ? Il lui arrive de croiser des hommes, des inconnus ou de vieilles connaissances de lycée, qu'il n'a pas revus depuis des années. Là aussi rien de bien attachant et quand chacun, avec toute la retenue qui convient, a fini de raconter son histoire ou d'évoquer une tranche de sa vie, on tourne la page pour une nouvelle rencontre… ou pour le vide de la route. Il le dit, ce qu'il veut c'est rester seul et semble considérer cette solitude comme une sorte de panacée ou la source d'une forme de résilience ? Ces rencontres font parfois renaître des souvenirs oubliés qui reviennent par bribes. Il privilégie l'imprévu mais là aussi cela débouche souvent sur le vide, le banal, l'ennuyeux et les personnages évoqués sont souvent creux et sans grand intérêt, perdus et seuls, comme Jean. Ce thème de la solitude, pour intéressant qu'il soit, parce que, en autre, il est l'image de notre société moderne et que parfois elle se cache sous des apparences trompeuses, me semble de plus en plus prendre des accents mono-thématiques, avec une dangereuse tendance obsessionnelle. Comme dans l'ensemble de son oeuvre ! Après tout la solitude, voulue par lui et entretenue par ses soins, est peut-être la solution. Sa voiture semble être un des personnages importants de cette fiction et peut, sans doute à ses yeux, passer pour un élément de sa thérapie. Sa vie ne semble pas passionnante et la cinquantaine peut-être pour lui une source de troubles existentiels… ou pas ? Il semble vouloir ne s'attacher à rien ni à personne et quand le moment de quasi convivialité est passé et qu'il n'a surtout pas voulu voir se développer, il retourne à sa voiture et privilégie à nouveau le hasard.

Tout au long de ma lecture, je me suis demandé si je n'allais pas l'interrompre, m'interrogeant intimement sur mes motivations. Si j'ai poursuivi la découverte de cette fiction, ce n'est assurément pour l'écriture qui m'a parue quelconque, plate et sans relief comme on peut la retrouver dans tous les romans de cet auteur. Pourtant et paradoxalement, le texte se lit bien et facilement mais avec cependant quelques longueurs qui peuvent devenir ennuyeuses, mais l'histoire s'impose parfois à travers un détail, une remarque. Si le livre ne m'est pas tombé des mains c'est peut-être à cause de l'épilogue à venir, me demandant s'il allait m'étonner et si toute cette mise en scène annonçait quelque chose… ou rien ? Ici, il m'a paru cependant quelque peu déconcertant. Après tout le hasard paraît être le moteur de cette fiction, inspiration de l'auteur ou manifestation toujours complexe et inattendue de la liberté des personnages ? Allez savoir ! Je me suis même demandé, bien inutilement d'ailleurs, si ce roman résultait d'une expérience vécue ou de son imagination créative ? La réponse importe peu et n'influe en rien sur le texte.

Christian Oster fait partie de ces écrivains que je lis sans véritable passion, parce qu'il est un auteur connu, plus pour pouvoir en parler que par réel intérêt pour ce qu'il fait. A ce rythme là, je pense pouvoir me lasser assez rapidement, à moins que son état d'esprit légèrement pessimisme soit communicatif et que je sois, moi aussi, phagocyté par l'ambiance un peu délétère qui préside à chacun de ses romans. Au lieu de les lire, j'aurais peut-être dû, moi aussi, prendre le volant et abandonner la lecture de ses livres parce qu'elle ne me procure pas ce que je demande à une fiction  : me détendre et m'emmener ailleurs ! Même si je ne trouve pas ce monde passionnant et cette vie belle comme on nous en rebat un peu trop les oreilles en permanence, je ne parviens pour autant pas à me retrouver ou à m'insérer dans le monde parallèle imaginaire de cet auteur.

Bref, comme d'habitude, je me dis que je n'ai peut-être rien compris à son message et à sa démarche, que je suis passé à côté d'un chef-d'oeuvre, mais j'ai été un peu déçu quand même.


©Hervé GAUTIER – Janvier 2019.http://hervegautier.e-monsite.com


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Rouler pour s'évader un peu sans destination vraiment précise, avec de belles et étranges rencontres tout au long de la route...
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