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EAN : 9782490393190
32 pages
Martin de Halleux (10/11/2020)
4.28/5   23 notes
Résumé :
Une histoire courte, sans paroles, en 25 grandes images qui conduisent un jeune garçon à fuir au plus profond d'une forêt pour y trouver un refuge, mais aussi se confronter aux grandes terreurs des hommes et finalement faire l’expérience de suivre, sans peur, son propre chemin.
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Jour de funérailles. Un jeune garçon quitte la réunion funèbre pour partir dans la forêt toute proche. Là, il rencontre d'étranges créatures, mais continue son chemin sans se laisser effrayer. Il finira par trouver la personne qu'il est venu chercher
Une histoire à mi-chemin entre le fantastique et le réalisme. C'est onirique et le noir et blanc sublime le récit. Cela m'a évoqué un film en noir et blanc, sans paroles. Au lecteur d'écrire l'histoire qui peut donc varier légèrement en fonction de la sensibilité de chacun.
J'ai beaucoup aimé, car cela laisse place à l'imaginaire. Il y a beaucoup de poésie et de profondeur malgré l'absence de texte. L'émotion est transmise par le dessin.

La technique utilisée par Thomas Ott est celle de la carte à gratter. En partant d'un fond noir, l'artiste fait apparaitre le dessin en blanc par grattages successifs, cela demande de la précision, on n'a pas droit à l'erreur. Il y a précisément 25 images pour une histoire sans texte.
J'ai lu et relu cet album graphique, partagée entre émotion et admiration.



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Deuil enfantin
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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Sa première édition date de 2020. Il a été réalisé par Thomas Ott. Il s'agit d'une bande dessinée en noir & blanc, comportant vingt-cinq pages, entièrement dépourvue de dialogue. Il s'agit d'un format imposé dans cette collection des éditions Martin de Halleux, inspiré de l'ouvrage 25 images de la passion d'un homme (1918), réalisé par Frans Masereel (1889-1972). La forêt est le premier tome de cette collection. Il s'agit d'une histoire racontée en 25 gravures sur bois, chacune imprimée comme un dessin en pleine page, sans aucun dialogue non plus. L'auteur suisse respecte cette contrainte à la lettre, à raison d'une image par page.

Un. Dans le salon d'une maison bourgeoise, un jeune garçon est assis sur le canapé, avec une place vide de chaque côté de lui. Il porte des culottes courtes noires et une chemisette blanche. Il est bien peigné. À une extrémité, une vieille femme pleure et essuie ses larmes dans un mouchoir. Derrière, sur le manteau de la cheminée se trouvent des gerbes de fleurs, l'une d'elle portant une banderole, ainsi qu'une enveloppe. Encore un peu derrière, à côté de l'escalier qui mène à l'étage, deux hommes en costume tiennent un verre à la main, la tête inclinée vers le bas, l'air grave, recueilli. Deux. le garçon a quitté le salon et il est sorti dans le jardin, une simple pelouse, par la porte de derrière. Il y a un tuyau d'arrosage et quelques piquets en bois, ainsi qu'une pelle posés contre le mur. le garçon jette un coup d'oeil en arrière, tout en passant par-dessus la clôture en bois. Trois. le garçon marche sur un chemin d'un pas tranquille et assuré. Il longe une bordure herbue qui ceinture un champ au milieu duquel se trouve un épouvantail. Il passe devant un tas de piquets sur sa droite, en attente d'être utilisés pour une clôture. À quelques centaines de mètres devant lui, se trouve la lisière de la forêt.

Quatre. le garçon se tient immobile à l'orée de la forêt. Il se trouve à la frontière entre la lumière des espaces ouverts derrière lui, et l'obscurité du chemin qui s'enfonce dans la forêt devant lui. Il marque une pause avant de s'y engager. Cinq. le garçon s'est remis à marcher, d'un pas plus lent. Il se tient légèrement courbé, comme s'il sentait la pesanteur de la pénombre, ou comme s'il appréhendait ce qui va se trouver sur sa route. Il apparaît bien petit par comparaison avec les hauts troncs des arbres formant la forêt et bordant le chemin. Quelques rares rayons de lumière transpercent les frondaisons et parviennent jusqu'au sol. Cinq. le garçon continue de marcher sur le sentier, peut-être d'un pas un peu plus rapide. Les racines des arbres courent juste sous la surface du sol ; elles traversent le chemin dans un entrelacs. Six. le chemin se fait plus difficile et la forêt plus sombre. le garçon doit enjamber un arbre mort, en se tenant avec les mains de chaque côté. Derrière un gros tronc d'arbre, semble se tenir une vague silhouette, ce qui s'apparente à oeil captant un reflet de lumière.

Voilà un défi très contraint : raconter une histoire complète en vingt-cinq pages, sans avoir recours à aucun mot, uniquement par les images. Il s'agit donc d'une histoire qui se lit rapidement, très simple en termes d'intrigue, pouvant se dévorer en cinq minutes, même en prêtant un peu d'attention aux dessins, et en fournissant un petit effort pour formuler le lien logique permettant de passer d'une image à l'autre. S'il a lu 25 images de la passion d'un homme, le lecteur ne retrouve pas la même ambition narrative dans le présent récit. Sa temporalité est beaucoup plus courte : de l'ordre d'une heure vraisemblablement, deux grand maximum. Il n'y a pas d'enjeu social apparent, ni de reconstitution historique ou de témoignage sur une époque. Comme pour l'original, le lecteur peut se poser la question de la nature de la forme narrative : est-ce vraiment une bande dessinée ? Est-ce une suite de tableaux ou d'illustrations ? En l'absence d'une définition définitive de ce mode d'expression, il se dit que cette question s'avère un peu oiseuse : voilà un récit raconté sous la forme d'une succession d'images qui auraient très bien pu être disposées à raisons de deux ou quatre par page, ou plus, et la question ne se serait alors pas posée. L'auteur narre son récit sous une forme visuelle, avec des images descriptives. le lecteur observe également que le parti pris esthétique de l'artiste s'inscrit dans un mode descriptif, avec des dessins dans lesquels les textures prennent une forte importance, représentées avec des treillis de petites hachures. Ces illustrations formeraient des dessins un peu chargés dans une mise en page traditionnelle, c'est-à-dire des cases alignées en bande. Elles ne s'inscrivent pas non plus dans un courant pictural artistique marqué, comme c'était le cas pour les bois gravés de Frans Masereel.

Le lecteur se focalise plus sur l'intrigue : un jeune garçon dont le grand-père est décédé et qui assiste à une réunion sociale qu'il subit, où les adultes se retrouvent pour accomplir un rituel de deuil, chacun prenant acte de la disparition de cet homme, perdu à tout jamais pour les vivants, sans possibilité de nouvelles interactions avec lui qui ne participe plus à la vie. L'absence de texte souligne le fait qu'aucun adulte ne vienne communiquer avec le garçon pour mettre en mots ce changement radical : avant cet être humain existait même s'il n'était pas en présence du garçon, après il n'y a plus de contact possible et cet être humain ne sera plus jamais présent avec une possibilité d'interagir. Dans ce contexte, le garçon doit lui-même faire son deuil avec son entendement de petit garçon. de fait, il ne participe pas vraiment à la société des adultes. L'image le montrant franchissant la petite clôture autour de la maison peut s'entendre comme une métaphore : il franchit la frontière séparant la société des adultes, et son paysage intérieur de petit garçon. Dans l'image suivante, il s'en éloigne progressivement, dans un paysage encore familier, mais avec cette forêt comme horizon, un lieu ne permettant pas de voir ce qu'il contient, un territoire mystérieux. Lorsqu'il s'arrête à la lisière de la forêt, il doit faire le choix conscient de s'aventurer par lui-même dans le questionnement sur la mort de son grand-père, sans rien pour le préparer à ce qu'il va trouver.

Il apparaît donc assez rapidement que ce récit peut être considéré sous la forme d'un conte : à la suite du décès d'un proche, un petit garçon s'aventure dans une forêt pour… Pour quoi au fait ? Visiblement, il n'entretient pas de lien affectif particulier avec les adultes présents, ou bien ses parents sont occupés avec d'autres adultes, et il s'éloigne de cette atmosphère pesante pour se promener. Dans un conte, une forêt recèle forcément des surprises, et souvent des dangers, des créatures ou des individus auxquels le lecteur sait bien qu'il ne fait surtout pas faire confiance. Effectivement, le petit garçon se retrouve face à un ou deux monstres. Il fuit le premier, se cache du deuxième, regarde avec appréhension le troisième, pas très sûr de comment il doit les envisager autrement que comme des dangers évidents. le dessinateur n'essaye pas de leur donner une forme plausible ou merveilleuse. Il les représente avec la même approche descriptive, avec la même densité de textures. le premier est un géant sans bras entièrement recouvert de longs poils qui ne laisse pas voir son visage, et qui obligent à deviner la forme globale de sa silhouette, sans réelle certitude de son physique. le second est une femme nue flottant dans les airs, avec ses cheveux lui masquant le visage. L'apparence du troisième permet au lecteur de comprendre qu'il s'agit selon toute vraisemblance de la manière dont le petit garçon personnifie la mort. N'ayant pas les constructions mentales lui permettant d'en faire un concept, il l'imagine sous forme d'un monstre ou d'un autre, par association d'idées avec les mots qu'il a pu entendre dans la bouche des adultes. Au coeur de la forêt, il trouve non pas un trésor, mais une personne : toujours sans aucun mot, l'auteur sait mettre en scène un processus psychologique complexe permettant à l'enfant d'accepter cette mort.

Le récit peut également être considéré comme une métaphore de ce processus psychologique. Sans un mot, uniquement avec des images formant un récit, l'auteur parvient à évoquer l'isolation de l'enfant dans un monde d'adultes, ne parvenant pas à donner un sens à l'adieu au défunt, hautement ritualisé, par des pratiques qui ne restent indéchiffrables pour l'enfant. L'esprit de celui-ci se met alors à vagabonder, laissant son imagination prendre le dessus. Ses pensées s'aventurent dans des territoires jusqu'alors inexplorés. Son imagination fait en sorte de conjurer des images de la mort à partir des contes qu'on lui a lus, des illustrations qu'il a déjà pu observer. Ce processus mental le ramène tout naturellement à l'objet qui préoccupe toutes les personnes rassemblées par l'occasion. L'enfant formule alors tout naturellement une stratégie lui permettant de concevoir avec ses moyens et son expérience de la vie, comment appréhender ce phénomène et comment vivre avec.

Le titre de cette collection explicite qu'il s'agit d'un exercice de style : raconter une histoire en vingt-cinq images sans mot. Une première lecture laisse un sentiment de frustration : trop rapide, des dessins trop pragmatiques, pas de place pour l'interprétation ou pour l'imagination. Une seconde lecture permet d'apprécier comment l'auteur s'y est pris pour évoquer le processus de deuil chez un enfant, dans l'idée qu'il ne peut pas être identique à celui des adultes, que les rituels mis en place par eux ne font pas sens pour l'enfant. Vu sous cet angle, cette bande dessinée révèle alors son ambition et sa réussite apparaît.
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La Forêt de Thomas Ott est un album magnifique qui impose plusieurs lectures, à différentes vitesses. Il y a d'abord l'avidité du premier regard, quand on feuillette le livre à peine reçu pour se rassurer du bien-fondé d'une acquisition impulsive. Puis, on le reprend du début, plus doucement, fasciné cette fois autant par la beauté des illustrations que par leur maîtrise technique. Les lectures suivantes, plus lentes encore, s'attacheront pour leur part à la richesse symbolique des images, et laisseront ces dernières entrer en résonnance avec le vécu du lecteur.


L'album regroupe vingt-cinq planches sans texte réalisées grâce à la technique de la carte à gratter, décrite en ces termes à la fin de l'ouvrage : « Avec un cutter japonais [Thomas Ott] gratte des lignes et des formes dans une couche noire qui recouvre un carton blanc. L'artiste crée donc son dessin en le traçant en blanc sur fond noir par petites touches de grattages successifs. Un travail extrêmement minutieux pour lequel il n'a pratiquement pas le droit à l'erreur. »


Cette minutie arrête le regard. Devant ces traits innombrables, on devine le geste à la fois vif et précis de l'artiste, même si l'on peine à imaginer le temps passé sur chacune des planches. Ma fascination devant ces illustrations est la même que devant certaines gravures. Non seulement parce que j'ai toujours trouvé au noir et blanc une puissance étonnante, mais aussi car je suis subjuguée par la façon dont les artistes parviennent à l'aide de petits traits à une telle précision dans le rendu des textures, en jouant sur leur orientation, leur densité. Les zones laissées en réserve par Thomas Ott permettent quant à elle de délimiter les formes d'un fin cerne noir ou de créer des ombres impénétrables. À eux seuls, les rais de lumière diffuse qui s'infiltrent à travers la végétation, à laquelle ils sont habilement superposés, pour éclairer le chemin du personnage sur la cinquième planche, en disent long sur le talent de l'illustrateur.


La Forêt est un récit initiatique dans lequel un jeune garçon s'enfonce seul dans un espace mystérieux peuplé de créatures fantastiques évoquant l'univers du conte. le personnage, une épreuve après l'autre, se confronte à ses peurs et les surmonte ; on le voit grandir. Je n'ai pu m'empêcher de dresser un parallèle entre la planche montrant l'entrée du jeune garçon dans la forêt chez Thomas Ott et deux xylographies de Gustave Doré illustrant les Contes de Charles Perrault, la première montrant le Petit Poucet et ses frères s'enfonçant dans la forêt à la suite de leur père, la seconde le prince approchant du château de la Belle au bois dormant.


L'apparente simplicité des illustrations de Thomas Ott, comportant chacune assez peu d'éléments, n'empêche pas de déceler de multiples niveaux de lectures possibles. On peut considérer cette forêt comme un endroit magique aussi bien que comme un espace que l'imagination du protagoniste peuple de monstres en donnant corps à ses peurs, le faisant ainsi basculer dans le fantastique. La géographie de cette forêt, je pense en particulier à la pente abrupte que doit gravir le garçon, peut quant à elle laisser entendre que cet espace est une transposition de la maison où il se trouve au début de l'histoire, et de l'escalier en haut duquel l'attend une épreuve difficile. Il est également possible de percevoir le bois où chemine le personnage comme un espace purement symbolique, le lieu d'un voyage intérieur.


Dans la forêt, le jeune garçon se confronte avant tout à sa vision de la mort, constituée d'a priori qu'il va lui falloir dépasser. Sa plongée au coeur de cet espace relève de la catabase, c'est le voyage d'un vivant au royaume des morts, une étape essentielle de son initiation. Si les premiers vers de L'Enfer de Dante me sont venus à l'esprit durant ma lecture (« Au milieu du chemin de notre vie / je me retrouvai par une forêt obscure / car la voie droite était perdue. »), je n'ai pu également m'empêcher de songer aux gravures de Gustave Doré pour L'Enfer, en particulier à celle montrant Dante à l'entrée de la forêt dans le chant I, et à celle illustrant le chant XIII où l'auteur, accompagné de Virgile, pénètre dans un bois où « font leur nid les affreuses Harpies ».


Illustrations sur le blog
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J'ai découvert Thomas Ott il y a quelques années déjà, au festival d'Angoulême, en repérant Cinema Panopticum au stand de l'Association. Un véritable coup de foudre devant ces illustrations en noir et blanc d'une incroyable dextérité...
Je le retrouve donc grâce à l'opération masse critique et les éditions Martin de Halleux sur ce nouveau récit, La Forêt, une courte histoire en 25 images grand format. Cette dimension inédite offre à l'auteur suisse une perception nouvelle et méliorative de son talent si particulier, comme cela sera offert à d'autres auteurs par la suite par cette maison d'édition.
Sa technique si particulière de la carte à gratter révèle des dessins d'une haute précision, d'une intense profondeur, qui confère à ce récit précis une intensité émotionnelle touchante et poétique.
Je ne dévoilerai rien de l'histoire de ce jeune garçon et vous le laisserai découvrir... Thomas Ott est un scénariste et un conteur hors pair, qui réussit à faire jaillir des ténèbres l'intime rayonnement de l'innocence enfantine. Et je vous le recommande grandement.
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Je suis assez embêté dans la note que je dois donner à cette BD, puisqu'il s'agit de noter à la fois le travail éditorial, le contenu et la forme. Ici, chacun mériterait une note à part entière, et la synthèse laissera forcément des incompréhensions globales.

Le gros point noir de cette BD, c'est son prix au prorata du temps de lecture. La BD se finit en une minute montre en main et coute 22 €, un ratio qui est bien trop excessif pour n'importe quel amateur du genre. Et la qualité éditorial justifie le prix, bien sur. Ce n'est pas au niveau de l'arnaque pure et simple, mais au niveau de la BD très bien réalisée et qui a un prix de revient trop élevé. Déjà là, il y a un souci.

Le deuxième hic, c'est qu'en plus d'être lu rapidement, le souci vient de la contrainte, certes intéressante dans la forme et qui conviendrait bien pour une exposition, mais qui ne permets pas de développer grand-chose de plus après les vingt-cinq images. Sans texte et sans beaucoup de relectures possible, ça reste au niveau du sympathique sans plus. Je pense que la contrainte ne convient pas suffisamment pour faire une BD en tant que telle.

Au final, je crois que ce que je retiens c'est le trait graphique de Ott, magnifique avec son style de carte à gratter et qui pose une ambiance, une très bonne mise en scène. Rien à redire là-dessus !

En fait, je crois que cette BD est surtout une BD de bibliothèque, parce que je vois mal quelqu'un dépenser autant pour une lecture aussi courte et aussi peu profonde. C'est une curiosité à lire, mais je ne peux vraiment pas vous conseiller l'achat.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La collection 25 images… Il s’agit pour les auteurs de créer un format court en 25 images – une par page, en noir et blanc, sans textes – tel qu’il a été défini en 1918 par Frans Masereel pour son livre 25 images de la passion d’un homme, premier roman sans paroles moderne.
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"A mes amours"
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