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EAN : 9782896494026
VLB Editeur (20/02/2012)
3/5   1 notes
Résumé :
Une réinvention de l'espace public et un réaménagement des frontières entre le profane et le sacré sont actuellement en jeu dans les formes de perception et de profération dont la littérature est porteuse. On y voit se définir un nouveau « partage du sensible » dont les données outrepassent tout contrat social ou pacte religieux au sens strict. Le mythe des origines que la littérature ne cesse de conter ressuscite l'origine perdue de la pensée mythique, les histoire... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Pierre Ouellet livre sa vision de la manière dont notre époque moderne trouve à satisfaire notre besoin de croire malgré la mort de Dieu. L'art, parce qu'il permet, comme Dieu, d'ouvrir l'imagination à tous les possibles, est une voie privilégiée. Très aérien, ce long discours ininterrompu qui s'engendre de lui-même, se nourrit d'intuitions et allège la bulle qu'il emplit à mesure qu'il progresse, pourrait être qualifié de poétique ; ou, par analogie avec ceux des chamanes qui inspirent si souvent la littérature contemporaine, et sans que cela soit péjoratif mais en soulignant plutôt l'ouverture imaginative, de délirant.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
L'ombre de Dieu sinon Dieu lui-même représentent l'unique support d'un tel phénomène, le seul média qui ne soit ni message ni canal mais assure à tout moment la médiation entre l'impossible et le tout-puissant, autre façon de définir l'art en l'absence du divin dont il perpétue la mémoire.
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Parler, peindre, écrire, graver, voilà sans doute la chose la plus étrange qui soit arrivée à une espèce vivante : vivre, souffire, ne suffisait plus, être n'était plus assez, devenir ne comblait pas, même apparaître n'était plus satisfaisant.
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On peut ainsi remarquer, dans notre contexte historique en apparence déliquescent, une résurgence du mythe et de l'épique comme du conte et de la fable, du chant populaire et de la légende comme de la parole ritualisée et de la transe chamanique, dans les oeuvres littéraires les plus innovatrices [...], qui renouent avec la mémoire ancestrale des "premières visions" et proférations humaines, par lesquelles on n'a jamais cessé d'être hantés.
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On ne se pose pas la question du désenchantement du monde sans la nostalgie plus ou moins consciente d'un monde enchanté, même quand on croit qu'il n'a jamais existé.
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La Mort de Dieu fut aussi traumatisant que sa naissance.
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Video de Pierre Ouellet (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Ouellet
Conférence intitulée "Écrire comme forme de la prière", faite à Montréal en 2010 dans le cadre du colloque colloque Sacrifiction organisé par Pierre Ouellet. Le texte de la conférence est ici : http://parolesdesjours.free.fr/sacrifiction.pdf
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