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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mars 1953: un tyran à moustache est mort.
Le chemin sera encore long avant la chute de l'URSS mais le temps y travaille...

Pour Ilya, Sania et Micha, dont l'amitié indéfectible débute sur les bancs de l'école, c'est la période d'apprentissage à la vie, à la connaissance, à la passion pour la littérature, la poésie, la musique, la photographie. Ce sont les jeunes années de l'adolescence enthousiaste, où les trois garçons sont sur les mêmes rails, avant l'âge adulte où les chemins divergent.

Histoires de vie, histoires d'amour, trahisons, illusions, renoncements et émigration. C'est le livre d'une génération charnière avant la chute du communisme, une génération construite sur les drames du Stalinisme, où l'esprit d'opposition va faite tache d'huile face à un système politique ubuesque.

La narration fait des tours et des détours, avançant parfois à pas de géant pour revenir soudain en arrière, sans pour autant nous perdre en route. Il convient néanmoins de s'accrocher au style foisonnant de l'auteur, à ses multiples personnages aux patronymes interminables, qui se croisent et se recroisent au gré des parcours de chacun.

L'histoire fictive, si riche soit-elle est un prétexte.
Le despotisme politique est en filigrane, omniprésent. Il produit chez l'"homo sovieticus" des réactions individuelles variées où soumission, aveuglement, pragmatisme, opportunisme, fatalisme, dissidence ordinaire cohabitent. Le fonctionnement de l'opposition intellectuelle, s'appuyant sur la diaspora et des idéalistes enthousiastes est édifiant, constituant une économie parallèle de publications échappant à la censure.

Des annés 50 à la "démocratie éclairée" de Poutine, c'est une immersion dans la vie quotidienne, dans la débrouillardise du ravitaillement et du logement, dans la jungle du clientélisme pour une réussite professionnelle aléatoire, dans l'hypocrisie d'une société où la monenklatura a les pleins pouvoirs et où le KGB veille sur tous. Le vent de liberté finira par faire dérailler le train ...

Ludmila Oulitskaïa produit toujours des livres exigeants par l'ampleur du récit, par une culture littéraire et une réflexion intellectuelle pointues. C'est toujours passionnant quand on s'intéresse à la Russie du XXème siècle et à l'âme slave. Son regard est sociologique, son écriture est bouillonnante, presque étouffante, donnant un sentiment de nage en brasse coulée, en limite de boire la tasse.

Mais on est bien récompensé de l'effort!
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« Le chapiteau vert » débute en 1953 alors que va survenir la mort de Staline et va nous faire traverser toutes les années 1960, 1970 jusqu'à la chute du communisme et la mort du poète Brodsky en 1996.
C'est le roman de la dissidence, de tous ceux qui ont eu le courage de diffuser sous le manteau et en les faisant passer à l'étranger, les livrets des samizdat mais aussi une description de la triste réalité d'une société basée sur la peur et le mensonge qui fait naître trahison et délation.

La couverture de ce livre symbolise parfaitement son contenu. Ces rails qui forment un arbre, qui se croisent, bifurquent, et dont on peut penser qu'elles puissent se rejoindre ou pas, selon les caprices du destin, correspondent aux liens qui unissent au départ trois amis d'enfance, Ilya, Sania, Micha, des liens qui vont se distendre parfois face à l'adversité. Chacun va suivre sa propre voie : Ilya sera photographe, Micha, le poète, fou de livres sera un temps professeur dans un institut d'enfants sourds et Sania qui voulait être pianiste, musicologue. Mais leur amitié ne sera pas rompue.

p 18 il s'était produit quelque chose d'important. Un attachement aussi solide entre des êtres ne peut naître que dans l'adolescence. le crochet s'enfonce alors en plein coeur, et le fil qui unit des gens liés par une amitié d'enfance dure toute la vie, sans jamais se rompre.

p 399 Sania, qui était allé voir Aliona dès qu'il avait appris l'arrestation de Micha, lui rendait à présent visite tous les jours. Les années de refroidissement dans ses relations avec Micha avaient été comme effacées d'un coup de gomme. Il s'avéra que leur amitié était toujours vivante et fraîche, et n'avait aucun besoin d'être dopée à l'aide de fréquentes conversations téléphoniques, de confidences mutuelles et de bières avalées ensemble.


Si ces rails sont parfois ceux que peuvent emprunter les trains qui mènent à l'exil ou vers les camps… ils peuvent aussi favoriser des rencontres nouvelles entre des êtres que rien ne prédisposaient à se connaître.

Et puis vaille que vaille, la vie quotidienne suit son cours et la vie reste souvent joyeuse avec ses réunions entre amis où l'on boit beaucoup de thé et de vodka, où les discussions se prolongent tard dans la nuit, où la poésie et la musique sont reines.

Et comme le dit, à Micha, Anna Alexandrovna la mère de Sania, qui avait, elle-aussi, traversé des années noires : « Tu sais, Micha, tout ce qu'il y a de nouveau ici-bas est vieux comme le monde. Mon mari a été envoyé en prison par son propre frère. Ils ont péri tous les deux. C'est le destin qui décide et non notre conduite, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Mange, s'il te plait. »

Ce roman touffu où les personnages réels ou inspirés par des personnes que Ludmila Oulitskaia a pu rencontrer abondent, est un roman où l'on prend plaisir à s'enfoncer et que l'on se délecte à lire lentement.

Après la longue liste des remerciements de l'auteure à tous ceux qui ont soutenu l'écriture de son roman elle conclut : 
« Avec ma gratitude, à la mémoire de tous les gens réels aujourd'hui disparus qui se tenaient derrière mes personnages, ceux qui ont été irréprochables et ceux qui ont trébuché en ces temps meurtriers, ceux qui ont tenu bon et ceux qui n'y sont pas parvenus, les témoins, les héros et les victimes, dont le souvenir restera pour les siècles des siècles. »
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Quarante ans d'histoire russe vus par l'intermédiaire d'Ilya, Sania et Micha, un trio formé à l'école et dont l'amitié sera indéfectible tout au long de leur vie.
Une foison de personnages, d'innombrables allers et retours dans le temps rendent la lecture ardue.
Mais quelle lecture !
Un énorme pavé de plus de 700 pages dont on a souvent l'impression qu'on n'en verra pas le bout mais qui vous emporte dans un incroyable tourbillon.
Des personnages de fiction mêlés à ceux de l'histoire russe.
L'après stalinisme n'est pas de tout repos et les dissidents n'ont pas la vie facile.
Le quotidien, les personnages, les circonstances sont d'un réalisme qui fait froid dans le dos.
Il s'en faut souvent de peu pour que le KGB intervienne et détruise des familles.
Au nom d'un idéal communiste qui aurait pu être merveilleux s'il ne s'était révélé totalitaire, des vies entières sont bouleversées.
Un livre complet, enrichissant, de surcroît bien écrit qui illustre tout un pan de l'histoire russe.
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Que de temps j'ai mis à lire ce livre ! Et pourtant, pourtant, j'en sors, l'âme heureuse.

Il y a évidemment cette police de caractère minuscule choisie par l'éditeur sans doute pour réduire le volume du livre. C'est très éprouvant pour le lecteur, qui, d'une part, s'abîme les yeux, mais d'autre part, a l'impression de faire du surplace. Lire deux pages ici là où l'on en lirait six-huit-dix ailleurs.

Et puis l'auteur nous malmène aussi. Avec des allers et retours dans la chronologie sans crier gare. Un personnage meurt et puis revient, parce que l'auteur est repartie dans le passé. Et puis, et puis, il y a tous ces personnages russes, appelés parfois par leur patronyme, parfois par leur prénom, parfois par leur surnom ou diminutif.

Quelle galère ! Et pourtant, c'est vraiment un beau roman russe à mon estime. Foisonnant, où les personnages luttent contre eux-mêmes autant que contre le pouvoir.

Et j'en garde véritablement, une fois la dernière page fermée, la douce impression d'être contente de l'avoir lu et de l'avoir lu jusqu'au bout.
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C'est le roman de la dissidence dans l'ex Union soviétique. Nous sommes en 1953. Staline vient de mourir. L'oppression se relâche mais les vieux réflexes demeurent en particulier vis à vis des intellectuels et des artistes. Ceux-ci sont poursuivis pour leur écrits et actions hostiles à la politique du régime et peuvent être arrêtés et condamnés, même si la répression n'est plus ce qu'elle était.
C'est dans ce contexte que nous suivrons pour la vie trois amis, Ilya, Sania le musicien et Micha le poète. Trois intellectuels, en lutte d'une façon ou d'une autre contre le pouvoir, en particulier en reproduisant des livres interdits par la censure, sous la forme des fameux "samizdat", et en les diffusant.
C'est un roman russe, un roman choral avec de multiples personnages gravitant autour de notre trio. le livre est touffu, épais (trop?), ose les digressions mais reste parfaitement lisible et éclairant sur la réalité de l'Urss de la fin du stalinisme à l'époque Brejnev compris.
L'humour est là parfois, subrepticement, timide, comme s'il n'osait pas se manifester. Mais qu'il fait du bien dans la lourde atmosphère de cette époque !
Ludmila Oulitskaïa, se révèle ici une conteuse exceptionnelle, un talent tout d'intelligence, de lucidité et d'humanité.
Voilà un regard pénétrant sur cette époque, très utile pour nous aujourd'hui alors qu'en Russie de vieux démons se manifestent à nouveau.
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Cela faisait longtemps que je n'avais plus lu d'auteur russe et après le plaisir que les classiques comme Tolstoï, Tchekhov ou Dostoïevski m'avaient donné, il était temps que je m'intéresse un peu aux contemporains... et aux femmes russes !

Ludmila Oulitskaïa rend hommage à de nombreux grands auteurs de la littérature russe à travers cet ouvrage en partie autobiographique, mélangeant réalité et fiction. Elle le fait directement par certaines citations ou références directes, mais aussi par un récit que ces glorieux anciens ne renieraient pas.

L'originalité de la forme prise par le récit m'a d'abord séduite. Après un démarrage assez classique pour planter le décor, l'auteure nous déroute rapidement, en transformant ces chapitres en des sortes de nouvelles qui éclairent des moments divers de la vie de ces personnages principaux voire même des anecdotes survenues à certains de leur proches, en lien plus ou moins direct avec eux. Cette façon de procéder par petites touches m'a d'abord perturbé et fait craindre de perdre le fil du récit et de ne pas m'attacher assez aux principaux protagonistes. Mais petit à petit, le charme opère. En les découvrant par couches successives, on se prend au jeu, on progresse en zigzag avec plaisir.

Et la peinture offerte de la société de ces années 50 à 90 d'une Russie sortant du stalinisme mais loin d'être sauvée du despotisme n'en est que plus réussie. le recours à l'art (musique, photographie, poésie) pour s'opposer ou juste s'évader de l'horreur du totalitarisme est magnifiquement mis en valeur et nous permet de vivre au plus près le carcan de ces années que nous n'avions pu réellement mesurer de l'autre côté du rideau de fer. A voir comment l'auteure est encore aujourd'hui mal considéré dans son pays, on mesure, s'il en était besoin, à quel point le combat pour faire entendre sa voix est encore d'une grande actualité dans la Russie contemporaine de Poutine.
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« Peut-être que la beauté sauverait le monde, ou la vérité, ou un truc magnifique du même genre, mais la peur était quand même plus forte que tout, elle détruirait tout, tous les germes de beauté, toutes les pousses de ce qui est magnifique, sage, éternel… Ce ne serait pas Pasternak qui resterait, mais Mandelstam, parce que l'horreur de ce temps était davantage présente chez lui. Pasternak, lui, avait toujours voulu se réconcilier avec l'époque, l'expliquer de façon positive. »

C'est d'abord l'histoire d'une belle amitié de collégiens, trois garçons unis par l'amour de la littérature et des arts, fédérés par un professeur charismatique, et qui vont, de près ou de loin, se suivre toute leur vie.

« Les deux amis eurent l'occasion de se voir longtemps à deux reprises, et se retrouvèrent d'emblée enveloppés par ce nuage d'intimité venu de leur enfance, de leur adolescence. Quand tout, chez votre ami, vous est compréhensible, et que ce qui ne l'est pas suscite intérêt et sympathie. »

Seulement, cela se passe dans l'URSS après la mort de Staline, après laquelle on s'est demandé si cela allait être mieux, tout en sachant que, de toute façon, « ça ne pouvait pas être pire ».

Les trois garçons, farouchement, lisent, s'instruisent, découvrent. Des garçons passionnés, simplement nés au mauvais endroit, un endroit où cela les oblige à flirter avec l'interdit. de plus en plus. le réseau s'enrichit, des intellectuels et des scientifiques de la dissidence, et peu à peu, le filet se resserre avec ce que cela implique : surveillance, arrestations, incarcération, fidélité et trahison, mise à l'écart et émigration.

« Le thé et la vodka coulaient à flots, les vapeurs des discussions politiques s 'accumulaient dans les cuisines au point que l'humidité remontait le long des murs jusqu'aux micros cachés dans les plafonds. »

C'est une histoire d'hommes enthousiastes et chaleureux, souhaitant une vie simplement dévolue à leurs passions, parqués dans de petits appartements communautaires, pris dans des familles et des amours compliquées, faisant des choix dangereux, n'excluant pas de petites compromissions, écartelés par un pouvoir totalitaire implacable.

La complexité des situations, l'épaisseur du volume, la multiplicité des personnages fictifs ou réels (...et leurs patronymes russes...), l'ancrage revendiqué dans une réalité russe littéraire, musicale et politique qu'on n'est pas obligé de connaître, le choix délibéré de faire fi de la chronologie pourraient effrayer et faire redouter un roman indigeste, où l'on se perd, où l'on est submergé. C'est au contraire une lecture totalement embarquante, un fleuve voluptueux, dont on suit naturellement le cours tourmenté, aussi sensible aux aventures des personnages principaux qu'à celles des seconds rôles, qui sont l'occasion de faire envisager toute l'inventivité de l'organisme de répression.

De l'émotion, un brillant talent de conteuse, beaucoup de choses à apprendre (ou réapprendre toujours) sur ce monde terrifiant où se sont débattus ces trois hommes , au milieu de tous les autres soviétiques russes.
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Ilya, Sania et Micha font connaissance à l'école où ils sont les souffre-douleur d'autres camarades et ils développent leur amitié autour d'un professeur qui leur fait découvrir la littérature russe « interdite ». le livre démarre dans les années 50, Staline vient de mourir et se termine dans les années 90. Sans chronologie, sur plusieurs générations, ce qui rend le livre plus difficile à lire mais plus intéressant aussi. Il relate avec finesse leur parcours dans cet univers communiste, avec un KGB omniprésent qui fabrique des délateurs, de faux procès, l'horreur étant d'être condamné sans raison en se sachant innocent. On suit l'évolution de chacun vers une dissidence qui les conduit chacun à une fin différente. J'ai trouvé ce livre magnifique, passionnant, touchant, très riche (à mon avis, à relire plusieurs fois), parfois un peu compliqué à lire. Je le recommande vivement.
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Ça y est ! J'en suis venue à bout.
À bout de ce pavé, offert par un ami.

La lecture a été difficile,
une histoire pleine de références à la littérature russe et à la musique - références que je n'avais pas -
une histoire sur la dissidence russe du 20ème siècle.

Et tous ces personnages secondaires, dont on n'oublie le nom et qui reviennent régulièrement.

Mais malgré toutes les difficultés, c'était passionnant et très intéressant de suivre la vie de ces personnages engagés, qui font ce qu'ils peuvent et essayent d'aller au bout de leurs convictions.
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Permettez-moi de commencer ma chronique en présentant le roman par des données mesurables.
C'est un « pavé » qui pèse 750 g, qui est constitué de 488 pages aux caractères d'imprimerie petits et serrés et qui comporte 31 chapitres .
C'est non pas une saga, mais une triple saga , celle de trois amis d'enfance, qu'on suit pendant 43 ans, en mars 1953 jusqu'en mars 1996. 43 années jalonnées d' événements politiques importants pour l' URSS et pour la vie de ces 3 personnages principaux.

En 1953, ils ont une douzaine d'années, sont élèves d'un même collège.
Ils forment le trio des LURS : ( acronyme de : Les Amateurs de Lettres Russes), unis qu'il sont par l' intérêt que leur a transmis d'un professeur de lettres porteur d'un charisme comparable à celui du prof du film : le cercle des poètes disparus «  La littérature est la seule chose qui aide l'homme à survivre et à se réconcilier avec son temps ! Et la poésie est le coeur de la littérature, la concentration suprême de ce qu'il y a de meilleur au monde et dans l'homme. C'est la seule et unique nourriture de l'âme »
Ilya , pauvre et plutôt laid va développer une passion pour la photographie, le reportage
Micha qui est juif se consacrera à la poésie et plus largement à la littérature .
Sania , faute d'avoir pu devenir pianiste en raison d'une blessure à la main deviendra musicologue.

Leur engagement artistique et politique fera d'eux des citoyens surveillés, emprisonnés, trahis parfois aussi et aura des conséquences la vie de leurs proches : épouses , enfants, parents, grands parents ou amis qui les cachent ou les soutiennent.
Le roman est ainsi peuplé d'une foule de personnages dont les noms sont d'autant plus difficiles à mémoriser que chacun d'eux est désigné par un prénom, un nom, un diminutif.

Si j'ai réussi pendant 200 pages à suivre la narration, par la suite le nombre des personnages augmentant régulièrement je me suis sentie perdue.
De plus assez vite, la narration n'est plus restée chronologique, Ludmilla Oulitskaïa, revenant sur le passé ou se projetant dans l'avenir.
Que faire alors ?
Poursuivre la lecture de ce tissu d'histoires qui s'entremêlent comme le suggère l'illustration de couverture ou arrêter.
J'ai pris le parti de continuer car chacun des 37 chapitres est consacré à un épisode particulier de la vie de chaque personnage, il constitue un tout en lui-même , grâce au grand talent de narratrice ou de conteuse de Ludmilla Oulitskaïa .
J'ai donc lu le roman comme une succession de tranches de vie, variées dans le contenu et dans leur tonalité : tantôt dramatiques, tantôt émouvantes ou teintées d'humour, et cela sans jamais m'ennuyer .

Je garde le souvenir d'un livre riche, d'un très grand intérêt, non seulement historique et politique mais aussi sociétal, pour les détails du quotidien ( le logement , la nourriture, les relations au sein de la famille).
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