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Citations sur Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés (39)

"Comme vous le savez surement, la graisse de baleine entres dans la nourriture des chiens et des chats des familles bourgeoises du monde entier, comme celle des renards bleus élevés pour leur fourrure. Le spectacle de mille manteaux de renard bleu sur le dos de pouffiasses capitalistes vaut-il celui d'une seule baleine bleue prolétairement libre ?"
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"Tout à fait entre nous, je vous recommande d'envisager l'achat d'un gilet pare-balles. Je suis allé au Macabraguay il y a quelques années, et à l'époque, en tout cas, vu la situation, j'ai été content de m'en sortir vivant. Pardonnez-moi, mais si vous voulez mon avis, ce pays est une hémorroïde saignante dans le trou du cul de la terre."
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Nous sommes un soir d'hiver. Les rues de la grande ville sont désertes, seule une tractopelle solitaire déblaie les trottoirs de la neige fraîchement tombée. Par les fenêtres des immeubles, les téléviseurs couleurs des salles de séjour projettent sur le noir du ciel leurs lumières changeantes.
Sur une table brûle une bougie. Dans son chaleureux halo, deux silhouettes, celles d'un homme et d'une femme. Ils sont penchés l'un vers l'autre, se tiennent la main et se regardent dans les yeux. La femme a une magnifique chevelure rousse et paraît très belle dans cette douce lumière. Elle a peut-être la trentaine. L'homme est un peu plus âgé. Il semble ému, grave, et dans son regard s'attarde une lueur inquiète.
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On ne sert pas de cognac au paradis.
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Pour vivre heureux vivons cachés.
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Même un vieil ivrogne est un être sensible.
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Avoir des relations exécrables avec des gens pauvres n’était pas dangereux, ça n’entraînait que des chicanes, mais ne pas s’entendre avec un colonel de la junte au pouvoir pouvait vous coûter la vie. Être dans les petits papiers du même homme faisait de vous un puissant. Ainsi allait la vie dans l’univers des relations. Un système plutôt pourri, auquel personne ne pouvait trouver de justification, mais sur lequel reposait toute la marche du monde.
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Le bidonville donne un sentiment de sécurité à ses habitants, mais quand on s’enrichit, le besoin de sécurité diminue et donc, dès que l’un d’eux gagne un peu d’argent, il a tendance à déménager.
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On dit que la révolution dévore ses enfants. Peut-être. Moi, j’ai bu une révolution entière.
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Parler de démocratie, ici, est synonyme de sédition. Seule la junte peut utiliser ce mot sans danger, il est beau, mais il ne signifie rien pour elle, en réalité.
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