-Ce sont des prisonniers politiques? S’enquis Surunen.
- Nous ne les désignons pas par ce terme déplaisant. Ils s’opposent par pure stupidité à un juste système. Ce sont des réfractaires endurcies que même les camps de redressement n’ont pas pu rééduquer.
De retour dans la rue, sa miche sous le bras et ses formulaires dans sa poche de poitrine, il songea, philosophe, que l'homme ne vivait pas que de pain. Il avait aussi besoin de paperasses.
Les nombreuses cloches de la petite église catholique de La Coruña cessèrent enfin de sonner. C'était comme la fin d'un office. Le tremblement de terre avait cessé, cinq tortionnaires étaient morts, l'humanité continuait de faire le mal.
- Et si ces monstres te tuent ? gémit Anneli Immonen.
Surunen dut concéder que cette possibilité n'était pas à exclure.Voyager dans un pays sous dictature pouvait être malsain.
Je vois que vous disposez ausi d'une carte de crédit. Je devrais en réalité vous la retirer, au moins jusqu'à ce que vous retrouviez la raison, mais tant pis. Le plafond autorisé n'est pas vertigineux. Mais pas question de prêt proprement dit à des fins humanitaires. Il vous faut un projet d'investissement plus raisonnable.
Une photo de bidonville n'a pas d'odeur, un bidonville, si.
Le spectacle de mille manteaux de renard bleu sur le dos de pouffiasses capitalistes vaut-il celui d'une seule baleine bleue prolétairement libre ?
« Ça quand même été difficile, au début, de s’habituer à ce nouveau régime soviétique de sobriété. J’ai peur de la circulation, maintenant, les gens roulent comme des fous sans regarder devant eux. Quand on n’a rien bu, c’est quelquefois un peu terrifiant. »
Ratel Mannerheim fut nommé archevêque de toutes les congrégations baptistes de Finlande. À Noël, il parlait déjà mieux finnois que son défunt modèle l'illustre maréchal. Le Seigneur lui donnait des sujets de conversation et les anges lui enseignaient les suffixes possessifs.
Ils offrirent aussi [de la vodka] au chauffeur de taxi, qui avoua que c'était sa première gorgée d'alcool depuis deux jours. Il ajouta qu'il lui arrivait de rouler totalement à jeun pendant parfois une semaine entière.
"Ç'a quand même été difficile, au début, de s'habituer à ce nouveau régime de sobriété. J'ai peur de la circulation, maintenant, les gens roulent comme des fous sans regarder devant eux. Quand on n'a rien bu, c'est quelque fois un peu terrifiant."