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3,71

sur 240 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une apocalypse zombie tout ce qu'il y a de plus normale, à l'exception du fait qu'au lieu de se concentrer sur le gore et l'action, la narration s'attarde plutôt à la psychologie du protagoniste qui, loin d'être un héros, reste enfermé à l'abri du danger tout au long du livre. C'est donc un huis-clos, où il est surtout question de solitude, de deuil et de résilience, qui écorche au passage la société occidentale – comme toute bonne histoire de zombies se doit de le faire!

L'idée est intéressante et l'écriture est agréable, mais j'ai trouvé le résultat un peu plat. J'aurais voulu une critique sociale plus mordante, plus d'ironie, d'humour, d'émotion, de folie! J'y ai trouvé un peu de tout ça, mais pas assez pour être captivée par ma lecture. Mais ça demeure tout de même un roman qui a le mérite de jeter un regard un peu différent sur un thème qui commence à être usé.
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Petit roman original et intéressant sur la fin du monde et sur l'apparition des zombies. L'auteur utilise tous les clichés du genre sur les zombies : apparence physique, appétit de chair humaine, posture et manque d'intelligence. Mais il ecarte toute tentation de faire de son héros un super héros, seul contre tous. Voire même, s'il accorde à son personnage le bonheur de rencontrer un joli chaton, comme Richard Matheson qui avait donné un chien à Neville comme compagnon, c'est pour mieux s'en moquer en transformant le chaton en complice des zombies.
Ce qui compte davantage dans ce roman, c'est le sentiment que l'homme a perdu son droit à la Terre, que l'arrogance et l'égoïsme de l'espèce humaine l'ont conduite à sa propre destruction.
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Je vais être injuste : je vais mettre 3 étoiles à ce roman, alors qu'il en mérite davantage. Mais les premiers chapitres m'ont soulevé l'estomac et fait passer une très mauvaise nuit. Ce qui témoigne du talent de l'auteur à instaurer un climat d'épouvante à ce point réaliste.
L'idée de départ est originale : en une nuit, les zombies ont envahi le monde, ne laissant que de très rares survivants, parmi lesquels le narrateur. On apprend donc à s'adapter, avec lui, à ce "nouveau monde", et c'est carrément flippant. Martin Page étudie tous les états d'âme de son personnage, et offre au passage d'audacieuses et justes réflexions sur la société actuelle. Toutefois, je regrette qu'un certain esprit de revanche sociale ne vienne parfois alourdir son propos.
C'est donc un roman très singulier, mais à déconseiller aux âmes sensibles.
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Une histoire d'apocalypse zombiesque du point de vue d'un écrivain un peu fauché, en mal de reconnaissance, misanthrope sur les bords, qui écrit son journal intime pour ne pas perdre une miette de l'incroyable spectacle qui s'offre à ses yeux ahuris, pour ne pas perdre la raison face à l'impensable, face à l'horreur absolue. Roman intelligent, qui fait honneur au genre. Il y a des zombies, donc il y a ce qu'il faut de gore, mais la grande réussite du roman tient dans sa manière de s'interroger sur la nature du zombie et, indirectement sur la nature humaine. L'anti-héros s'apercevant, au fur et à mesure de sa nouvelle vie de reclus solitaire, qu'elle n'a rien à envier à l'ancienne, bien au contraire. "La nuit a dévoré le monde", c'est un peu Robinson sur l'île des zombies.
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Un récit qui appartient clairement au genre fantastique mais que l'éditeur n'a pas jugé utile de mettre en avant (en le publiant par exemple dans une collection "genrée").
Comment cela doit-il être interprété ? Bon signe pour le genre ou pas ?
Soit on s'est dit qu'il ne fallait pas ghettoïser ce roman en l'enfermant dans une catégorie qui fait se pincer le nez chez l'intelligentsia parisienne ; soit le genre fantastique (et notamment le genre de l'invasion de zombies / infectés) est tellement entré dans les moeurs qu'il est désormais vu comme une production mainstream et qu'un éditeur peut se permettre de sortir un tel écrit avec une couverture "art contempo" à la "Monde diplômatique" (du jeu vidéo au cinéma, de la BD à la série télé, le zombie, ça rapporte gros désormais !).
J'ai ma petite idée là-dessus, mais je ne veux fâcher personne...

Nous avons là une relecture française du "Je suis une légende" de Richard Matheson.
L'action se déroule dans Paris et ce qui différencie ce héros-ci du Robert Neville de l'oeuvre de Matheson, c'est une approche un peu plus philosophique, plus réflexive du personnage principal en huis-clos qui questionne et se questionne sans cesse.

Ne boudons pas notre plaisir : il s'agit d'une production française qui n'a pas à rougir de honte et se lit d'une traite, mais elle a le seul défaut (à mon humble avis) d'arriver bien après ce qui a été (bien) fait auparavant et depuis plus de 40 ans, sans vraiment dépoussiérer fondamentalement le mythe du dernier survivant d'une invasion d'infectés.
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Histoire de zombies bien sympathique, un homme se retrouve seul dans un appartement et pendant son sommeil le monde a changé, les zombies sans que l'on sache pourquoi on envahit Paris, notre homme devra se débrouiller seul pour trouver de la nourriture et réagir face à son quotidien, le seul bémol c'est que le roman se lit vite et je suis resté un peu sur ma faim à la fin du tome, j'aurai souhaiter en connaitre un peu plus.......
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Antoine Verney mène une vie banale jusqu'au soir où il se retrouve invité à une fête mondaine chez une amie. L'alcool coule à flot, les conversations vont bon train et Antoine finit par s'endormir dans un coin, sur un tas de vêtements. le lendemain à son réveil, l'homme s'interroge sur le calme plat qui règne dans l'appartement. Bizarre, il y avait pourtant pas mal de monde la veille…Il se lève et se rend compte de l'horreur : sur les murs, du sang, sur le sol, des cadavres. Antoine pense d'abord faire un cauchemar mais ce qui apparaît sous ses yeux est bel et bien réel.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Fortement inspiré du cultissime "Je suis une légende", "La nuit a dévoré le monde" est un survival apaisé ayant pour particularité de se dérouler à Paris. Ce court roman se lit vite et bien, malheureusemen, il s'oublie également rapidement. J'ai du le lire il y a environ 2 mois, je n'en ai strictement rien retenu.
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Une très bonne alternative à la lecture Zombie qui commence à s'éssoufler terriblement depuis quelques années. Enfin un huit clos et pas un enième livre à la World war Z où les hommes passent leurs temps à courir dans tous les sens et se faire massacré! On se concentre ici sur la psychologie du personnage. Je mets 3 etoiles et non 4 car j'ai malheureusement trouvé que la fin arrive trop vite. le livre est pour moi une introduction.
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Antoine, écrivain parisien désargenté se rend à une soirée organisée par une amie bourgeoise. N'arrivant pas à s'intégrer à cet univers exclusif, bourgeois qu'il ne comprend et se sentant plus seul que jamais, il s'enferme dans la bibliothèque annexe avec une bouteille de vieux whisky. le lendemain matin, il se réveille avec une gueule de bois et découvre un appartement retapissé de rouge. Durant son sommeil, un agent chimique a affecté des gens qui se sont transformé en zombie et ont massacré tous les invités. Dans les rues de Paris c'est l'hécatombe.
Comment s'en sortir entouré de zombies ? Comment faire face à la solitude, au manque de nourriture et à la fin de la civilisation ?

J'ai été très surprise par ce roman à huis-clos. Je m'attendais à de l'action et de l'horreur. L'horreur est bien là, même si moins présent que ce que je pensais, et l'action l'est encore moins. En effet, les zombies semblent être un prétexte à l'introspection du personnage qui retourne sur sa vie et son humanité, tout en ayant réflexions sur la vie et les relations.
En cela, je n'ai pas trouvé ce que je cherchais dans ce roman, même si ma lecture n'a pas été difficile ni horriblement nulle.

A lire pour les amateurs de huis-clos !
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