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sur 240 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Le monde des hommes est tombé et s'est levé le monde des morts-vivants, des zombies assoiffés de chair et de sang des hommes…

Presque 2 mois pour qu'Antoine Verney, le personnage principal se pose enfin les bonnes questions sur la provenance des zombies. Pendant ce temps, et encore bien encore après, il rumine le passé.

Il n'avait que ça comme repère, même si cela lui était nocif, → des relations toxiques… Maintenant qu'il est seul il aurait pu partir, faire ce qu'il voulait… Mais il a préféré se terrer encore plus profondément dans cet appart… ce cocon… cette prison.
Tout ce temps qu'il dispose aurait pu lui faire ouvrir l'esprit, comprendre ce qu'il n'avait pas compris… Ce temps de la vie d'avant que peu de gens disposaient pour prendre conscience. Réveiller son soi intérieur.

Ça me déboussole ses actions. Il dit avoir fait ceci ou cela comme un compte rendu, mais nous lecture qui le suivons dans ce huis-clos nous n'étions pas au courant.
On dirait qu'il perd la tête, n'a toujours pas compris ce monde nouveau. Ni l'ancien. Il a besoin d'attaches, il a un manque d'affection, et il le trouve en compagnie de ses anciens humains qu'il n'aimait pas… des zombies qu'il humanise.

Ce roman qui se lie vite, n'est pas le genre d'histoire qui m'intéresse dans un univers zombie, même si ça change de l'ordinaire.
C'est tellement quotidien dans notre existence ces sentiments de solitude, de peurs, d'angoisses, de perte de repères, … qu'à la place d'un monde apocalyptique, il y aurait pu y avoir n'importe quoi d'autres, voir notre monde actuel, que ça aurait été pareil.
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Invité chez une amie musicienne, Antoine Verney s'isole durant la soirée faute de réussir à s'y intégrer. Lorsqu'il se réveille le lendemain, il se rend compte que tout le monde a été transformé en zombies.

Ce roman est présenté comme ''Un roman d'action, littéraire et psychologique, qui reprend les codes du genre pour mieux les subvertir." Franchement, cette phrase est la meilleure de tout le bouquin tant elle est drôle, parce que clairement, rien ne va dans ce court roman qui se prend très au sérieux alors qu'il se contente de piquer des idées sur d'autres bouquins, et de les reprendre en beaucoup moins bien !

Déjà dans ce roman, tout est incohérent et illogique. Dès le début, Antoine dort à point fermé alors que tout l'appartement est envahi de zombies... mais des zombies qui n'ont sans doute pas faim et qui sont très polis, puisqu'ils sortent sans venir le grignoter en guise d'au-revoir. le zombie bobo parisien est bien élevé, c'est à noter à son crédit ! Une fois enfin réveillé, Antoine se morfond sur lui-même, chouine, boit du vin dans un joli verre. Nettoyer tout le sang n'intervient pas tout de suite, et il lui faut plusieurs semaines pour penser à barricader l'immeuble/l'appartement où il vit. A noter d'ailleurs que le proprio doit planquer un Bricomarché dans son sous-sol, parce qu'Antoine trouve sans souci des planches et des clous pour condamner les fenêtres de huit appartements (quatre par étages). Antoine sait d'ailleurs clouer en silence, parce qu'il n'attire aucun des zombies présents dans la rue. Enfin, lorsqu'il fouille dans les placards, il trouve facilement plusieurs armes (dont fusils et pistolets), alors qu'il se trouve dans l'appartement d'une amie violoniste... y'a pas à dire, le bobo parisien est ultra-prévoyant et a anticipé la fin du monde !

Pour l'action, on repassera donc, parce que rien ne se tient.

Mais attention, on nous promet un roman ''littéraire''... ah parce que des romans non-littéraires, ça existe ? C'est quoi, la liste des courses ? Ca sent surtout la maison d'édition un poil élitiste qui explique que ''attention, les bouquins de zombie, c'est de la merdouille sf pour jeunes ignorants et attardés. Mais voyez, moi je vous présente un roman de zombies, mais littéraire ! Rassurez-vous donc, c'est de la belle et bonne littéraire blanche, et absolument pas de la littérature ''de genre'' hein, ce truc il ne faut même pas y toucher avec un bâton !'' Oui, on sent bien que les bobos parisiens ont besoin d'être rassurés : alors vois bobo, il s'agit d'un bouquin estampillée litté blanche et qui parle de bobos, alors lâche ce bouquin de Bernard Henri Levy et viens le lire !

Enfin, on nous promet aussi un roman psychologique... sauf que la seule psychologie que j'ai vu là-dedans, c'est le nombrilisme d'un personnage narcissique et auto-centré, qui nous pond des perles de sagesse dignes d'un gosse de 10 ans. le meilleur exemple est ainsi le chat : Antoine voit un chat dans la rue, il l'appelle puis lui envoie une boite de thon dans un panier grâce à une longue corde. Attendri, il descend ensuite lui-même dans la rue pour récupérer le félin, sauf que des zombies arrivent et essayent de le bouffer. Il se voit alors contraint de rentrer chez lui, tout piteux, et voyant que les zombies ne mangent pas le chat, il en conclut que les animaux sont désormais les alliés des zombies, donc des ennemis de l'humanité (et il décide de butter le-dit chat). Parce que oui, Antoine a un QI de bulot, il ne se doute donc pas un seul instant que les zombies l'ont tout simplement entendu lorsqu'il a déplacé tout le bordel de sa barricade ! Pour la psychologie, on repassera donc, parce que ça tient plus de l'enfonçage de portes ouvertes que de la réelle finesse.

Quant au ''qui reprend les codes du genre pour mieux les subvertir'', non non, l'auteur ne subverti rien, il se contente de copier ce qu'il a vu ailleurs. Ah si pardon, l'auteur trucide les animaux gratuitement, oulalaaaaah qu'il est subversif cet auteur ! Oulah attention hein, on avait absolument jamais vu ça, c'est beau un homme qui ose !

Au final, ce bouquin est un bon gros pompage de ''Je suis une Légende'' de Richard Matheson... sauf que Matheson avait du talent, lui.
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Navrant ...c'est le maître mot qui me hanta tout au long d'une trop grosse centaine de pages indigestes, hésitantes ...navrantes ...
Erreurs, incohérences, facilité face à un domaine exigeant et dont les codes ne sont nullement ‘subvertis' ici comme le vante Laffont ... pardon, la quatrième de couverture (serait-ce l'auteur lui-même qui tente de se dédouaner d'une oeuvre qui ne le convainc pas lui-même? d'où le pseudonyme?).
Cet ouvrage transpire l'arrogance bobo nauséabonde face l'horreur et la survie pragmatique qui ne devraient en aucun cas être confiées à des personnages aussi insipides et bourgeois que ceux-là ... jugez par vous-même ce brave petit écrivain qui se prend pour Robinson et ses vingt-sept années de survie au bout de ... 5jours de narration .... avec toutes les exagérations de durée que ça implique («l'humanité a perdu», et même pas l'hebdomadaire en plus... «Plus d'avions dans le ciel» mon dieu on ne me sauvera pas moi le parisien ?!?! ...navrant, encore...)
J'ai beaucoup pensé à Marc Lévy en sautant des paragraphes complets qui s'alourdissent de descriptions vaseuses et sans intérêt...du remplissage, le mot est lâché ... et finalement non, c'est un Monsieur Page qui se glisse derrière un honteux anagramme et cent cinquante pages non moins honteuses ...

à éviter; tournez vous vers max Brooks qui lui au moins élève l'univers Zombie au lieu d'en faire un fond de commerce lucrativement temporaire (espérons-le).
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Un "zombie" que je n'ai pas vraiment apprécié...

Lorsque je lis un zombie, c'est mon chick-lit à moi, c'est comme lire une lecture légère et sans prise de tête mais avec des petits frissons en plus.
J'attends plusieurs ingrédients : des zombies bien sûr, de l'horreur, des combats et de la survie.
Et ce n'est pas du tout ce que j'ai trouvé ici.

Le personnage principal se retrouve seul survivant, à Paris, ayant son immeuble pour lui seul et avec une horde de zombies qui aimeraient bien en faire leur casse-croûte.

Et il ne se passe pas grand chose, pas d'action, le personnage est en pleine introspection.

Alors l'écriture n'a rien de désagréable et les chapitres sont très courts, ce qui est une bonne idée.
Mais quand y a rien à raconter, ça donne juste une énumération de la journée et des pensées du héro, avec des actes qui ne me viendraient pas à l'idée d'avoir si j'étais dans le même cas. C'est vraiment très particulier et curieux.

D'ailleurs, l'auteur prévient en postface que ce roman est une catharsis et une sorte de parabole sur la société afin d'extérioriser ses peurs et qu'à la base, il ne comptait pas faire un roman ni d'horreur, ni sur les zombies.
Et bien pour ma part, c'est gagné, c'est ni de l'horreur, ni un roman "zombie".

Si vous aimez les personnages torturés qui réfléchissent beaucoup sur leur vie passée et qui délirent beaucoup, ce livre est pour vous. Si vous n'aimez pas le sang, les combats avec des zombies, ce livre est pour vous également, c'est cadeau.
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Voici un tout petit roman à lire le temps d'un après-midi tranquille, distrayant, sans prétentions, et plutôt spécial dans son genre. Et c'est quoi son genre justement ? Eh bien pas vraiment le « livre de zombies » classique, les amateurs d'action et de gore ou les survivalistes risquent d'être déçus. Ici, le héros (façon de parler) survit on ne sait comment, seul dans un appartement parisien. Il décide d'y rester et passe le temps en revenant sans cesse sur son passé de loser, d'écrivain raté et d'inadapté social. Narcissique, superficiel et autocentré. Très parigot aussi. Les zombies ne sont qu'un prétexte pour introduire ce personnage seul face à la fin de l'espèce humaine et permettre ainsi à l'auteur de placer sa satire sociale et sa réflexion sur la solitude et le temps. Enfin c'est ce qui est annoncé sur la critique figurant en quatrième de couverture. C'est ce qui m'avait décidé à choisir ce livre. Clairement, j'ai été déçue !!! Quelle réflexion ? Quelle satire ?? Tout cela manque cruellement de profondeur…
Donc voilà, ça se lit comme un rien (et à la fin il n'en reste rien d'ailleurs), il y a quelques bonnes idées, mais globalement on tourne quand même plutôt en rond et ça finit par prendre un virage un peu trop moralisateur à mon goût.
La seule chose à dire c'est que cela confirme mon opinion sur le fait que l'espère humaine est véritablement le parasite de cette terre et que nous mériterions bien une petite épidémie de zombification histoire de nous remettre les idées en place ! Allez zou, on oublie…
NB : la seule phrase qui m'a vraiment marquée dans ce livre est la citation de Fernando Pessoa en épigraphe : “Nous sommes deux abîmes face à face”. Magnifique !
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Tout d'abord, merci à vendredi lecture qui m'a fait gagner ce livre et aux éditions Laffont.

Je ne vais pas tourner autour du pot, je me suis ennuyée ferme, j'ai mis un temps fou à arriver au bout. Je me suis forcée à finir en me disant "il finira bien par me plaire"....ba non...

D'après la critique, l'intérêt du livre n'est pas dans l'action (heureusement!) mais dans l'évolution du personnage, son dialogue intérieur et le regard qu'il porte sur son monde dévasté. Personnellement, j'ai trouvé ça plat et sans aucune originalité.
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