AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 4732 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
je trouve vraiment touchant ce volume, plein de sensibilité et de sentiments : l'adolescence de Marcel, l'éveil du sentiment amoureux, l'amour familial (envers son père et sa mère, mais aussi son petit frère et sa soeur).
Je trouve l'oncle impayable et ... la scène du test du fusil sur la porte des toilettes ("est ce que je peux sortir maintenant?") !
Ca sent toujours bon la garrigue et les vacances aussi !
une jolie lecture, que je trouve indémodable !

Commenter  J’apprécie          141
Le Château de ma mère commence là où s'est arrêté La Gloire de mon Père. Les parents de Marcel et l'oncle Jules et la tante Rose ont décidé de passer toutes leurs vacances à la Bastide neuve. Oui, mais voilà, la route est longue, et Augustine si fragile, que quand Joseph rencontre en chemin Bouzigues, un ancien élève devenu contrôleur du canal, il accepte après moult tergiversations le double de la clef qui lui permettra de longer le canal en coupant à travers les propriétés privées. du reste, Bouzigues compte sur son ancien instituteur pour faire une partie de son travail à sa place en lui signalant les éventuelles anomalies.
Au début, tout se passe bien, et peu à peu, les différents propriétaires se rendent compte du manège de la petite famille. Entre le jardinier qui fait semblant de les chasser et fera le guet pour eux en leur laissant des légumes à l'occasion, au noble qui les reçoit solennellement et se fait un plaisir de les voir, tout ira bien jusqu'au jour où, à la dernière propriété, un cadenas leur barre la route. Peur d'Augustine, humiliation de Joseph, l'affaire finira bien grâce au culot de Bouzigues et de ses collègues, mais Joseph et Augustine ne voudront plus jamais prendre le raccourci.
Dans le Château de ma mère, on suit les Pagnol pendant presque toute une année, jusqu'au début des grandes vacances.
On apprendra à la fin que Marcel reverra ce château où Augustine a eu si peur : par hasard, pour le tournage d'un film, il en est devenu propriétaire.
On en saura un peu plus aussi sur les destins pour la plupart tragiques de ses proches : Augustine, le petit Paul, et Lili des Bellons.
J'ai trouvé ce deuxième opus aussi réussi que le premier.
Commenter  J’apprécie          140
Dans ce deuxième tome de ses souvenirs d'enfance, Pagnol continue de conter sa vie dans les collines auprès des êtres qui lui sont chers, ici plus particulièrement sa mère qui était craintive en prenant les raccourcis des châteaux. Il achètera, une fois fortune faite, celui qu'elle redoutait particulièrement à cause du garde. Mais, dans ce tome, viennent aussi les malheurs avec le décès prématuré de la mère adorée et de l'ami Lili des Bellons, tué à la guerre de 14, mort au milieu de "plantes dont il ne connaissait pas le nom". Pagnol évoque aussi bien les moments heureux dans la splendeur provençale que les autres qui sont le cours de la vie.
Commenter  J’apprécie          140
Challenge de cette année, varier les genres de lecture, replonger dans des lectures d'enfance …



Pour le coup je n'avais jamais lu le château de ma mère, j'ai vu le film un million de fois mais pas lu le livre ! C'est donc presque une découverte pour moi.

Finalement l'adaptation cinématographique est tellement juste (du moins dans mes souvenirs) que ce n'était pas vraiment une découverte !





De quoi ça parle ? « Cette histoire est vraie, mais elle s'est passée il y a bien longtemps, quand vos grands-parents étaient encore des enfants... A cette époque, des charrettes et des fiacres roulaient dans les rues, et quand une auto arrivait, on l'entendait venir de bien loin... Alors les chevaux prenaient le mors aux dents, et les gens couraient s'abriter sous les portes cochères... Mais il a une chose qui ne changera jamais : c'est l'amour des enfants pour leur mère, et j'ai écrit ce livre pour apprendre aux petites filles comment leurs fils les aimeront un jour...»

Le bonheur que c'est ce livre !

C'est la suite directe de la gloire de mon père, on est dans la même ambiance, l'écriture magnifique de Marcel Pagnol qui parle avec passion de ses souvenirs d'enfance !

Ce livre est un véritable plaisir de lecture, les pages défilent toute seule, on est plongé dans cette époque de l'enfance et de l'innocence !

L'histoire d'amitié avec Lili est merveilleuse et tellement bien décrite qu'on s'imprègne des sentiments de Marcel Pagnol comme si on le vivait.
J'ai vu le film un nombre incalculable de fois étant petite et tout au long de ma lecture j'avais ces images cinématographiques qui collaient aux pages.

Il n'y a pas un million de choses à dire sur ce livre, il fait parti des classiques français qu'on devrait tous avoir dans sa bibliothèque. À lire en cas de coup de blues parce que ce livre est un véritable booster de moral !

Tout y est simple, beau, authentique.

Je n'ai pas les 2 tomes suivants mais je vais vite aller les chercher parce que j'ai vraiment hâte de retrouver Marcel enfant, et puis je ne les ai jamais lus et je n'ai pas non plus vu l'adaptation qui en est tirée. Contrairement aux 2 autres ça sera une découverte à 100% et je suis carrément impatiente !
Commenter  J’apprécie          143
Le bonheur est aussi fragile qu'une fleur cueillie. Certes, il durera encore quelque temps. Mais viendra l'heure où Marcel rencontrera la mort, pas encore venue le chercher car lui, il a un destin à construire. Destin qui l'amènera un jour, dans un jardin, à marcher dans les pas d'un fantôme tant aimé lorsqu'il était encore de chair.
Le château de ma mère conclue ainsi l'insouciance de l'enfance avec, au final, le goût amer de la perte…Ensuite, il faudra grandir.
Commenter  J’apprécie          140
Voilà le second tome des souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol et je dois dire que si le démarrage ne fut pas aussi enthousiasmant que dans mes souvenirs justement, la seconde partie m'a tout particulièrement plu.
Là, j'ai compris le titre de ce livre et c'est un magnifique témoignage de cette époqie où la vie n'était pas aussi facile que maintenant.
Une belle amitié naît et elle durera toute la vie; c'est l'amitié entre Marcel et Lili, une amitué comme il en existe encore, mais peu je pense.
Je me suis régalée avec les allers retours le long du canal et c'est à partir de là que j'ai pleinement adhéré.
Commenter  J’apprécie          130
« le Château de ma mère » est, comme chacun sait, le deuxième des « Souvenirs d'enfance » de Marcel Pagnol, juste après « La Gloire de mon père » et précédent « le Temps des secrets » et « le Temps des amours ». La tentation est grande de faire un copier-coller de la chronique concernant le premier tome : le décor est le même, les personnages aussi, le ton général fait de bonhomie, de tendresse, d'humour et de profonde humanité nous fait toujours fondre de bonheur… Mais il y a quelques différences qu'il convient de souligner.
« La Gloire de mon père » était comme le roman l'indique, le roman « du père » : Joseph Pagnol, « hussard noir » de l'Education Nationale, vit tout entier dans les yeux de son fils qui en fait un émouvant portrait, débordant d'amour partagé (paternel et filial), portrait qui finit en apothéose avec l'épisode des bartavelles, où Joseph, pris en flagrant de vanité (touchante) éclate dans sa « gloire » de chasseur émérite, devant le regard des siens, à la fois émerveillés et gentiment moqueurs…
« le château de ma mère », est le roman d'Augustine Pagnol, la mère de Marcel. Pourtant, elle n'est pas au centre de toutes les scènes, mais son fils n'oublie jamais de la mentionner, en arrière-plan, avec une infinie tendresse. L'action porte sur deux actes principaux, les fabuleuses aventures dans les collines avec Lili, et dès qu'ils peuvent louer la maison de la Treille, l'épopée du voyage hebdomadaire (et illicite) le long du canal. En point d'orgue, l'épisode du père humilié, pris en flagrant délit avec toute sa famille (mais tout s'arrange, rassurez-vous).
L'ensemble du roman est passionnant, pour les raisons déjà indiquées, qui avaient déjà fait le succès de l'ouvrage précédent. Mais pour moi, c'est le dernier chapitre (l'épilogue) qui est le plus bouleversant. On y voit bien des années après, Marcel Pagnol, devenu cinéaste réputé, chercher un château dans les environs. Par hasard, il tombe sur le « château de sa mère » et refait à la fois physiquement et mentalement – sentimentalement – le chemin de son enfance. le roman se termine par une évocation bouleversante de la mort de sa mère, de son frère Paul, et de Lili :
« le temps passe, et il fait tourner la roue de la vie comme l'eau celle des moulins.
Cinq ans plus tard, je marchais derrière une voiture noire, dont les roues étaient si hautes que je voyais les sabots des chevaux. J'étais vêtu de noir, et la main du petit Paul serrait la mienne de toutes ses forces. On emportait notre mère pour toujours.
De cette terrible journée, je n'ai pas d'autre souvenir, comme si mes quinze ans avaient refusé d'admettre la force d'un chagrin qui pouvait me tuer. Pendant des années, jusqu'à l'âge d'homme, nous n'avons jamais eu le courage de parler d'elle.
Puis, le petit Paul est devenu très grand. Il me dépassait de toute la tête, et il portait une barbe en collier, une barbe de soie dorée. Dans les collines de l'Etoile, qu'il n'a jamais voulu quitter, il menait son troupeau de chèvres ; le soir il faisait des fromages dans des tamis de joncs tressés, puis sur le gravier des garrigues, il dormait, roulé dans son grand manteau : il fut le dernier chevrier de Virgile. Mais à trente ans, dans une clinique, il mourut. Sur la table de nuit, il y avait son harmonica.
Mon cher Lili ne l'accompagna pas avec moi au petit cimetière de la Treille, car il l'y attendait depuis des années, sous un carré d'immortelles : en 1917, dans une noire forêt du Nord, une balle en plein front avait tranché sa jeune vie, et il était tombé sous la pluie, sur des touffes de plantes froides dont il ne savait pas les noms…
Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.
Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants. »
Ces quelques lignes suffisent à cerner l'immense humanité de Marcel Pagnol. Un de nos plus grands écrivains – écrivains et cinéastes, et en même temps, un porteur de bonheurs, de ces bonheurs simples, où l'argent et le calcul n'ont aucune place, mais où règnent l'amitié et l'amour..
Commenter  J’apprécie          132
L'action du second volume se situe juste à la suite de celle de la gloire de mon père, comme si c'était simplement le chapitre suivant. Marcel Pagnol nous transporte à nouveau dans sa chère Provence, avec le même charme, ce même regard d'enfant si attendrissant et ce même style inimitable, entre complicité avec le lecteur et auto-dérision. On retrouve les mêmes personnages, si ce n'est que le narrateur rencontre au début du livre celui qui devient son ami de toujours, le fameux Lili des Bellons.
Cependant, le récit est assez différent. Bien que tout cela soit traité avec humour, l'intrigue devient plus grave, avec une sorte d'aventure : l'expédition lorsque Marcel ne veut plus retourner en ville et donc à l'école, le raccourci et ses risques lorsque la famille se rend dans sa maison de campagne tous les week-ends. En outre, le livre s'achève sur un épilogue triste, la mort de trois êtres chers à l'auteur, mais également sur une déclaration d'amour poignante à sa mère à travers l'anecdote sur laquelle s'achève l'ouvrage.
Commenter  J’apprécie          130
Dans la continuité immédiate de la gloire de mon père, le château de ma mère nous narre les vacances de Marcel Pagnol à la Bastide Neuve, une petite villa nichée au coeur des collines de Provence.
L'auteur s'attache cette fois, avec une douce nostalgie, au personnage de sa mère, la belle et tendre Augustine, Au travers du récit des trajets vers la Bastide Neuve, qui les oblige à franchir les fameuses portes des propriétés privées bordant le canal, c'est tout l'amour d'un fils pour sa mère qui est retranscrit.
Marcel Pagnol évoque également la rencontre avec son grand ami, le jeune Lili des Bellons.
Pagnol nous fait partager la beauté de sa région par de magnifiques descriptions des paysages de Provence, de ses collines, ses petits villages de l'arrière pays, les noms chantant… Son écriture, pleine de poésie me transporte !
Un second volet des Souvenirs d'enfance tout aussi merveilleux que le premier !
Lien : https://lectureenfantparent...
Commenter  J’apprécie          130
On confisque les portables et on les remplace par des livres de Pagnol! L'enfance y est contée avec une sensibilité et une finesse qui ne saurait laisser insensible. L'amour que porte le jeune Marcel à sa mère est bouleversant (papa a déjà été adulé dans "La gloire de mon père" :-). L'auteur nous transporte avec humour et tendresse dans un monde qui n'existe plus, mais qui -heureusement- existera toujours.
Commenter  J’apprécie          120





Lecteurs (20421) Voir plus



Quiz Voir plus

L'univers de Pagnol

Quel est le nom de la mère de Marcel Pagnol?

Marie
Augustine
Rose
Il n'a pas de mère

9 questions
126 lecteurs ont répondu
Thème : Marcel PagnolCréer un quiz sur ce livre

{* *}