Le château de ma mère

Deuxième volume, après La Gloire de mon Père, des "aventures" de la famille Pagnol.
Lorsque dans ma critique du volume précédent, je parlais de la façon dont les enfants s'adressaient à certains adultes, j'ai été "choquée" par le petit Paul qui ici s'exclame à plusieurs reprises à l'égard d'un adulte, (pas très sympathique je l'avoue), "Qu'on lui crève les yeux !" sans être le moins du monde réprimandé par ses parents.
Les préparatifs des vacances sont compliqués. La famille n'a pas les moyens d'avoir une batterie de cuisine en double, ni même le linge de maison. Alors à chaque fois c'est un véritable déménagement. Tout est soigneusement emballé dans des valises et des baluchons, chaque objet fragile protégé afin de subir sans risque le long trajet qui se fera en grande partie à pieds.
Si certaines situations font craindre des ennuis pour la petite famille, comme la traversée des propriétés qui longent le canal et qui leur font économiser du temps et de la fatigue pour se rendre dans leur maison de campagne, d'autres sont plutôt cocasses, comme lorsque Marcel, qui à la fin des vacances n'a aucune envie de retourner à l'école, décide qu'il veut devenir ermite et vivre dans les montagnes !
Les vacances battent leur plein et Joseph, l'oncle Jules et Marcel, accompagnés d'un garçon du village avec lequel Marcel s'est lié d'amitié dans le tome précédent, poursuivent leurs parties de chasse, tandis qu'Augustine et Rose, assistées d'une bonne, s'occupent des jeunes enfants et des tâches ménagères tout en prenant tout de même le temps de se reposer au soleil.
Même si l'histoire se termine sur une note triste, j'ai refermé ma liseuse à regret. Heureusement, il me reste encore à lire (ou plutôt relire) le Temps des Secrets, et le Temps des Amours.

Ce roman qui vient donc dans la continuité de "la gloire de mon père", est encore une fois très rafraîchissant. On replonge dans l'enfance et dans ces plaisirs simples, où les enfants jouent dans la garrigue, sont heureux de partir en vacances à la campagne. Il faut faire attention à ne pas verser dans la béatitude et dans le "c'était mieux avant" mais il est malgré tout agréable de redécouvrir ces jeux en pleine nature des enfants du début du 20ème siècle et dans cette famille modeste notamment. Les valeurs véhiculées par le père et la mère sont toujours aussi positives, respectueuses et justes. Ce livre fait du bien et c'est déjà pas mal!

Toujours aussi superbe

Après La gloire de mon père, je continue ma relecture des Souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol avec ce second tome.
Le château de ma mère est de loin mon tome préféré.

Marcel continue de nous raconter ses vacances dans sa chère Bastide neuve.
Pourtant l'été se termine et avec la rentrée va arriver les révisions pour le certificat d'études.
Ce qui n'empêchera pas la petite famille de retourner dans les collines, notamment grâce à Bouzigue qui rendra le chemin moins long, plus palpitant mais nettement plus dangereux...

On retrouve avec bonheur Lili, le petit Paul toujours facétieux, Marcel, "l'hermitte" des montagnes, toute cette jolie famille et les chants des cigales.

Ce tome est plus triste, plus nostalgique mais c'est celui dans lequel on sent le plus l'amour de Marcel pour les siens.

J'avoue, je verse toujours ma larme à la fin.
J'ai beau savoir comment tout va se terminer, je pleure...

Cette série de romans est pleine d'humour, de simplicité, de l'insouciance de l'enfance et d'amour.

Pagnol me plonge dans un véritable cocon de douceur à chaque fois.
Et c'est avec bonheur que je vais poursuivre ma relecture des Souvenirs qui n'ont pas pris une ride.

Un livre (qui se lit bien trop vite) à découvrir absolument !
Lien : https://demoisellesdechatill..

Encore un coup de coeur. C'est un livre que j'avais lu pendant mon adolescence et dont je n'avais gardé aucun souvenir.
La lecture est agréable et l'ensemble, plein de nostalgie, peut nous renvoyer à nos propres souvenirs.
J'attends de lire la suite avec impatience.

Évidemment que c'est bien !
C'est la suite de cette Gloire de mon père qui nous réchauffe le coeur avec cette histoire familiale sous le soleil de Provence. Alors forcément on veut connaître la suite.
Pagnol est un très bon conteur et cette amour pour sa mère est très touchant.

C'est avec beaucoup d'émotions que je termine ce court récit.
Marcel Pagnol a vraiment ce don de nous emporter avec lui et de nous faire ressentir ses moments de vie.
Je crois que j'ai préféré ce tome 2 à La Gloire de mon père que j'avais déjà beaucoup apprécié.

Une belle leçon d'amitié est présente dans ce livre, on y suit encore un Marcel tout jeune passionné par la vie, touchant par sa naïveté d'enfant.

- '' Fier de ma garrigue, plus heureux qu'un roi '' 🫒

La fin de l'été chez les Pagnol, les dernières parties de chasse en famille, et la rencontre pour Marcel de son nouveau meilleur ami, Lili, un minot de la garrigue qui lui apprendra tous les secrets de son beau pays

Le petit Marcel est définitivement tombé amoureux de la campagne provençale, et après la torture du départ vers Marseille, son année scolaire passe en un clin d'oeil, rythmée par les vacances et les dimanches qu'il attend impatiemment pour retourner dans son petit paradis sauvage

La petite famille s'entoure de nouveaux et d'anciens amis, mais aussi de quelques chiens galeux qui leur causeront bien des soucis… Heureusement bien épaulés, les Pagnol coulent des jours heureux entre leur vie citadine et leur retraite campagnarde

- SPOILER

Jusqu'aux dernières pages du livre, où une ellipse brutale nous sort de la tendresse de l'enfance, comme l'évènement vers lequel elle nous emmène l'a fait pour Marcel. Un épilogue tressé d'une suite d'événements tragiques et totalement inattendus, qui secoue et abat avec violence, mais dont l'amertume du souvenir est embrassée par le dernier cadeau que Marcel fît à sa mère

Le jeune Marcel est toujours en vacances dans sa Provence rocailleuse et fait la rencontre de Lili, jeune braconnier à peine moins âgé que lui, véritable natif de la guarrigue et des collines qui entourent la Bastide neuve. Une rencontre qui va faire naître une amitié indéfectible entre les deux jeunes garçons.
Pagnol nous coûte ici une véritable ode à l'enfance et l'innocence de ses amitiés pures et entières comme on n'en vit qu'à l'âge du primaire. C'est aussi l'occasion d'introduire le respect d'une mère juste et courageuse et de nous attendrir avec l'émotion du petit Lili dès que la mère de son ami a une attention pour lui.
Mention spéciale à une réplique du petit Paul qui m'a fait exploser de rire : "Moi, quand j'aurai des enfants, je les donnerai à quelqu'un". J'ai cru réentendre mon premier frère, 3 ou 4 ans à l'époque je pense et son "Moi, quand j'aurai des enfants, je les mettrai à la Ddas", sur le même ton égal. Ma grand-mère s'en rappelle encore et ne peut pas l'évoquer sans pleurer de rire! Je doute qu'il s'aventure par ici alors je n'ai pas de scrupule à dévoiler son instinct paternel certain (quoique peut-être légèrement douteux).

A travers ce récit autobiographique, Marcel Pagnol nous fait voyager avec émotion sur la berge du Canal qui rejoint La Bastide Neuve.
Tout comme "La Gloire de mon père", ce tome est très agréable et nous fait de nouveau ressentir l'ambiance de la Provence.
Je dois aussi dire que j'ai été émue par la fin même si j'avais une perception du dénouement.
Lien : http://univers-des-livres.ov..

C'est aussi un très beau livre, assez centré sur la mère de Marcel Pagnol, qui comporte beaucoup de sentiments et d'amour.
C'est un bel hommage qu'il lui rend et ainsi, elle ne disparaîtra jamais de la mémoire de toutes les personnes qui auront lu ce livre, c'est un peu une vie éternelle qu'il lui a offert grâce à ce livre.
C'est un livre très agréable à lire et à relire, j'ai beaucoup aimé l'histoire ainsi que le style narratif de Marcel Pagnol.