Tout d'abord, même si cela est visible sur la couverture, il ne faut pas oublier l'illustrateur, très inspiré, lui aussi,
Philippe Dumas (notamment pour la couverture et la page 106), à mon humble avis. Ensuite, c'est en effet une bonne chose de reconnaître qu'il s'agit d'adaptation dictée probablement par une intention de vulgarisation auprès d'un public essentiellement jeune, en quête de gentil « baston »: "C'est nous ! Eh bien, quel combat allons-nous mener ? /S'assommer, à coup de massue ? Se frapper en croisant l'épée ? /Ou bien au corps à corps, jusqu'à la mort? " (p. 63)
Le livre comprend un avant-propos et cinq contes, dont « Jeunesse sans vieillesse et vie éternelle » qui dans la version selon
Petre Ispirescu s'intitule « Jeunesse sans vieillesse et vie sans mort », ce qui a beaucoup d'importance quand on sait à quel point il s'agit d'un conte philosophique. Globalement et par rapport aux autres productions du domaine de la littérature roumaine, y compris populaire, mis à part cet aspect de la « paternité » de l'oeuvre, un livre presque parfait.