Beaucoup de personnes connaissent les centrales nucléaires mais peu savent comment elles fonctionnent vraiment. Jean-Baptiste de Panafieu a réalisé ce petit abécédaire d'environ 200 pages pour parler du nucléaire, c'est-à-dire la science des noyaux.
La principale utilisation du nucléaire se fait dans les centrales pour produire de l'électricité mais il sert également à produire des bombes atomiques (malheureusement) et dans la médecine pour réaliser des radiographies, scintigraphies et autres scanners…
Le propos se veut neutre pour laisser le lecteur se faire une opinion sur le sujet. Mais… même s'il permet de créer de l'électricité à faible coût (par rapport aux autres types d'énergies), il est quand même dangereux en termes de radiations pour les personnes travaillant dans les lieux sensibles en centrales. De plus, le traitement des déchets radioactifs pose un réel problème… Sans parler des accidents du genre Tchernobyl et Fukushima qui peuvent contaminer rapidement et durablement les terres et les personnes aux alentours de la centrale. Très complet pour une première approche du sujet pour des jeunes (à partir de 12-13 ans), les termes sont très bien expliqués (exemple : la radioactivité naturelle). Des dessins humoristiques illustrent quelques termes et allègent le texte. Il peut y avoir redondance parfois vu que certains mots en font appel à d'autres mais ça aide à retenir le propos général. Un livre que j'aurai aimé avoir sur mes étagères pour y revenir…
Un quiz en fin d'ouvrage pour vérifier la compréhension du sujet et une animation flip-book en bas en page sur la fission nucléaire !
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Un livre très intéressant qui, de A à Z, explique tous les termes liés au nucléaire : les rayons Alpha, Béta et Gamma, la fission, la fusion, Tchernobyl, l'iode, l'uranium, E.P.R., plutonium, Sievert, la Hague, vitrification, dosimètre... de nombreux explications et de façon très ludique et facilement compréhensible.
Un livre donc très utile pour comprendre tous les enjeux de « l'atome » sans verser dans l'anti ou le pro nucléaire.
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Toute cette énergie potentielle n'est pas transformée en électricité. En effet, une centrale nucléaire produit d'abord de la chaleur (c'est d'ailleurs pour cela qu'il faut impérativement la refroidir !). Un tiers seulement de cette chaleur est converti en électricité. Le reste est simplement perdu.
Si un atome de fer mesurait un kilomètre de diamètre, son noyau, au centre, aurait la taille d’un noyau de cerise, mais pèserait 30 milliards de tonnes. Chacun des 26 électrons entourant le noyau mesurerait un centième de millimètre et pèserait 300 000 t. Il se situerait quelque part à l’intérieur du volume de l’atome, avec une probabilité de présence différente en chaque endroit.
L’accident de Fukushima s’est produit dans une centrale moderne d’un pays industrialisé, et non dans une usine vétuste comme celle de Tchernobyl. Cet accident a donc brutalement relancé le débat sur la sûreté de la filière nucléaire.
Le gouvernement allemand a décidé d’abandonner avant 2022 la production d’électricité d’origine nucléaire. L’Italie, la Belgique et la Suisse ont renoncé à lancer de nouvelles constructions. La Chine a ralenti son programme mais ne l’a pas stoppé. D’autres pays, comme la Russie ou la France, n’ont pas modifié leurs projets.
Le retraitement se donne pour objectif de réutiliser l’uranium, de valoriser le plutonium produit et de diminuer le volume des déchets.
Dans la pratique, le volume de l’ensemble reste identique, mais ce ne sont plus des déchets puisqu’on pense les utiliser un jour.
Avec les autrices et auteurs Charlotte Bousquet (Âmes libres, Scrinéo), Nadia Coste (Mystère, le roman, La Martinières jeunesse) et Jean-Baptiste de Panafieu (Extinction, le crépuscule des espèces, Delachaux et Niestlé – Dargaud). Présenté par Willy Richert avec Yalda Heidari.
Avec la participation de la classe de 3eD du collège Amédée Laplace de Créteil.
Et avec la participation d'Anaïs, Ariel, Chaïma, Dayann, Djibril, Elya, Julia, Lydia, Simine, Yasmina et Zoé du collège Sólveig Anspach de Montreuil pour « Nous ? le feuilleton ».
Penser un Nous qui embrasse tout ce qui vit, un Nous qui parle, qui rugit, qui s'enracine. Penser avec urgence le Nous comme un tout où toutes les espèces ont le droit de cité.
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