Trois Baisers

Je ressors de ma lecture complètement désorientée, car je ne sais pas si je l'ai appréciée ou non. J'attendais beaucoup de ce livre, et finalement, je crois que j'ai été déçue.
L'intrigue est pourtant bonne : on retrouve tous les personnages des précédentes trilogies, liés par ce cher Lucien Plissonnier, et nous suivons leurs vies et leurs aventures respectives. Les événements s'enchaînent, on a envie de connaître la suite, on est quand même maintenu en haleine.
MAIS ... Il y a beaucoup trop de personnages qui se rajoutent à l'histoire. Déjà que je trouvais qu'avec la famille de Stella, ça commençait à faire beaucoup, alors là ... Katherine Pancol a rajouté des personnages, comme Dakota, ou Camille, mais les intrigues autour d'eux sont pauvres ... Pas assez travaillées à mon goût, on a l'impression qu'ils sont ici de passage, je suis frustrée de ne pas en savoir plus sur eux. Et puis bon, l'auteur ne développe pas non plus des histoires qui pourtant me semblent très intéressantes, comme la relation Joséphine/Philippe, les mésaventures d'Alexandre, l'évolution de Zoé, la folie de Jérôme, la relation Gary/Calypso (cette dernière qui disparaît d'ailleurs d'un coup et qui n'est plus jamais évoquée dans le livre par la suite ...) ... le récit est encore une fois trop centré sur Stella (à mon goût) et c'est énervant. Que deviennent les autres ? Ils passent dans le livre mais sans lien aucun avec l'intrigue, et c'est tellement dommage ... L'histoire est trop complexe et trop chargée pour un seul roman, ce qui crée un ouvrage peu équilibré car comme évoqué précédemment, je trouve qu'il y a trop de personnages.
Néanmoins, pour finir sur une note positive, j'ai absolument adoré le personnage de Hortense. Je l'ai trouvée formidablement bien travaillée, très réaliste.

Il y a des lieux, des saveurs, propres à l'enfance, qui ont ce goût de madeleine de Proust. En grandissant, on essaie de retrouver ses souvenirs, qui ont souvent été amplifiés dans notre subconscient, au fil des années. Parfois il arrive de retourner dans nos pas antérieurs, mais pour ma part, cela vire souvent au fiasco. J'exagère peut être mais j'ai grandi depuis, mes goûts se sont affinés. de fait, les lieux me semblent plus exiguës, les goûts plus sûrs ou plus fades. Je crois que certaines choses doivent rester en mémoire plutôt que d'être à nouveau vécues. Ainsi remanger un savane de Papi Brossard n'a pas été la plus brillante idée de cette année.

Il va y avoir dix ans que j'ai croisé le chemin de Katherine Pancol avec Les Yeux Jaunes des crocodiles, et je crois que j'ai eu un coup de foudre pour cette plume métaphorique aux envolées lyriques impossibles. J'ai été séduite par les personnages forts, que ce soit par leurs forts caractères ou par l'absence de ce dernier, par leur métier insolite ou par leur valeur familiale contradictoire. J'ai suivi les aventures de ses protagonistes pendant six tomes et il me tardait de les retrouver dans Trois Baisers.

«Trois baisers, Trois baisers et l'homme caracole, libre, flamboyant, crachant du feu et des étoiles. Ses sens s'affolent, il voit mille lucioles, des pains d'épices, des incendies »

Je suis sortie assez pantoise de cette dernière lecture. Déçue par les personnages. Que j'ai trouvés au final plats, et sans trop de saveur, comme un plat qu'on aurait trop réchauffé. Quelques épices ajoutées à la va vite mais qui ne donnent pas vraiment de liant. Pardonnez moi cette métaphore culinaire mais je me suis mise à cuisiner depuis peu. Les conséquences joyeuses de mon entrée dans la trentaine. Déçue également par la prose, trop alambiquée par moment, et qui m'a fait perdre le fil d'Ariane de cette histoire de famille atypique, tantôt riante, souvent sordide. Je me plais à croire que toutes les familles ne sont pas aussi dysfonctionnelles et intrinsèquement malheureuses.

Si comme moi vous avez été happés par « la valse lente » des protagonistes lors de vos précédentes lectures, ne passez pas votre tour, vous serez peut être moins critiques que moi, qui peine à trouver une lecture vraiment réjouissante ces dernières semaines.

Bonne lecture à vous ! 🎈
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Si l'auteur voulait transformer l'essai avec une suite à sa célèbre trilogie pour moi c'est raté. Hortense est encore plus détestable, Joséphine encore plus molle, mais alors Junior n'en parlons-pas c'est le bouquet : dans le rôle du personnage improbable ça gâche tout (pourquoi aller chercher un personnage pareil ?). A croire qu'elle ne sait plus quoi inventer pour qu'on la croit toujours capable d'écrire des histoires sympa. Dommage.

un gros pavé pour aboutir a pas grand chose ! peut être la suite de trop ...

Je n'ai pas grand chose à vrajouter..pour moi 2 étoiles c'est mediocre. Livre facile,on reprend les mêmes ingrédients que dans les livres précédents et on en rajoute...heureusement que K Pancol maîtrise l'écriture,sinon ce serait une torture... ( je me suis fait un devoir de tout lire: c'était un cadeau, mais vu le poids du livr,j'aurais pu attraper une tendinite au poignet!!!)

Ouf !!! je suis enfin arrivée au bout ... il faut attente d'avoir lu plus de 200 pages pour qu'un petit fait intéressant arrive.
Désolée, Mme Pancol, j'ai aimé vos premiers livres de cette saga, mais là j'avoue que c'est un peu lourd. Où est donc passé Joséphine ??? le comportement paranormal de Junior... l'imaginaire est parfois délirant...
Ecrire sans inspiration c'est pas très passionnant à lire.
Comme quoi il faut savoir s'arrêter avant de tomber dans du marketing coûte que coûte.

Il faut avoir lu la trilogie des crocodiles et des muchachas pour apprécier la lecture de ce dernier tome. On y retrouve les personnages des précédents livres avec toujours ces mêmes rebondissements. La frustration et les joies apportés par la douleur et la félicité des personnages et toujours de mise. Une bonne suite, bien qu'un peu '' too much''. Pour ma part j' en ai fini avec K. Pancol et ces personnages.

Fidèle lectrice de Pancol, j'avais adoré les Muchachas mais déçue par ce nouveau livre.... Long, l'intrigue avance lentement, on s'ennuie....