Trois Baisers

J'ai découvert avec beaucoup de plaisir Katherine Pancol entre 2006 et 2010, avec sa trilogie des "Yeux jaunes des crocodiles". Je l'ai suivie avec un peu moins de convictions avec les "Muchachas". Et là, je déchante complètement.
Je n'avais pas compris en l'empruntant qu'il s'agissait d'une énième suite reprenant les mêmes personnages que dans les six premiers volumes, simplement en axant un peu plus sur Stella (la demi-soeur de Joséphine) et sa famille. A mon humble avis, il aurait mieux valu s'en tenir à l'intrigue concernant cette branche-là, plutôt que de vouloir à tout prix incorporer "de force" tous les autres protagonistes. Cela devient vite indigeste, surtout que certaines interactions entre eux relèvent de la plus haute fantaisie. Trop de coïncidences tuent la coïncidence.
Pour ceux qui ont lu les précédents, sachez qu'Hortense est toujours aussi imbuvable, que Joséphine ne fiche apparemment plus grand-chose, et que Zoé se débat avec sa conscience parce qu'elle ne sait pas quoi faire de son argent. Quand aux autres, ils font quelques apparitions, mais on se demande un peu si ce n'est pas juste l'auteur qui se fait plaisir à les rappeler. Ah oui, il y a Junior aussi, vous savez bien, le gamin surdoué de Josiane et Marcel (les Grobz), qui fait sa crise d'ado à sept ans et se découvre médium par la même occasion. Très crédible tout ça...
Je vous ai perdus ? Pas grave, vous ne perdez pas grand-chose !
Ce monument fait quand même ses 850 pages, donc si je l'ai lu jusqu'au bout (mais j'ai mis péniblement trois semaines), c'est que, au choix : -je suis maso, - il y a quand même une petite satisfaction à en retirer. Et non, je ne suis pas adepte du bondage et autres joyeusetés, la seconde hypothèse est donc la bonne. Ce qui sauve la soupe, ce sont les ingrédients en provenance de Saint-Chaland, c'est-à-dire tout ce qui concerne l'histoire de Stella et son entourage. Là j'ai trouvé de la nouveauté, et partant, de l'intérêt. L'auteure eût été plus avisée de développer uniquement cette intrigue, cela aurait été largement suffisant (en 400 pages, disons), et de ne pas délayer le potage avec des ajouts insipides. En tout cas, les deux étoiles et demi sont entièrement dédiés à la famille Valenti !
Je ne dis pas que je ne reviendrai plus lire Katherine Pancol. Mais ce qui est sûr, c'est que je ne suis pas la seule à souhaiter qu'elle mette un point final à cette saga interminable.

La saga des Cortès s'est essoufflée dans ce 7ème opus et est même devenue un peu lassante.

Les personnages que j'appréciais le plus sont décevants dans "Trois baisers" : Joséphine est devenue inexistante. Ses amours avec Philippe, son beau-frère, sont devenus flous. Son amie, Shirley, a disparu.

Hortense, la fille aînée de Joséphine, est toujours aussi égoïste et ambitieuse. Elle nous fait découvrir le monde de la haute couture, les préparatifs de défilés, vivant à fond sa passion, ses amours avec Gary (fils de Shirley) et Adrian.

Zoé, sa seconde fille, a pris un peu d'ampleur dans ce roman, prouvant sa créativité.

Junior, fils du second mari d'Henriette, la mère de Joséphine, était un de mes personnages préférés : enfant surdoué. Ici il a 7 ans, est l'amant d'une voisine, entre dans la tête des gens pour les manipuler : et là trop c'est trop...

Le roman tourne autour de Stella, la demi-soeur de Joséphine, et sa famille.

Il y a beaucoup de personnages : des coups et du sexe, des voleurs et des magouilleurs, des assassins. Ca part un peu dans tous les sens et il y a des longueurs.

J'espère que c'est le dernier roman de la saga Cortès, et que Katherine Pancol saura nous proposer d'autres personnages dans son prochain roman, car ceux-là ne sont plus crédibles...

Bref, je ne conseillerai ce livre qu'à ceux qui ont adoré tous les autres romans de la série, pas à ceux qui commençaient déjà à s'ennuyer...
Lien : http://www.unebonnenouvellep..

Toutes ces pages pour en arriver là...

Nous retrouvons les personnages des Muchachas et la plume imagée et musicale de Katherine Pancol. Alors, oui, elle sait les faire vivre ses personnages, on virevolte, on passe de l'un à l'autre et on partage leur colère, leur tristesse, leur joie, leur inquiétude, leur surprise.
Et on s'interroge sur la manière dont les situations vont se dénouer...
Et finalement, on ne retient que les grosses ficelles et les coïncidences ou les rebondissements qui interviennent juste à point pour rétablir la situation, punir les méchants.

Une fois de plus, trop c'est trop : des personnages tellement caricaturaux qu'on ne peut y croire ni s'y intéresser, tellement de lièvres à courir qu'on les laisse tous échapper et un sentiment de gâchis et de roman au rythme inégal et bâclé sur la fin.
Dommage, vraiment dommage avec une telle matière.

Avec cet opus, Katherine Pancol clôt les trilogies des yeux jaunes des crocodiles et des Muchachas.

On y retrouve les héroïnes qui ont fait le succès des six volumes précédents avec , en places majeures, Hortense, Zoé et Stella, côté filles et Gary, Adrian, Junior et Tom, côté garçons. 

De grosses invraisemblances, quelques scènes (très policées) de sexe, des extraits de romans culte (L'attrape coeur, la balade du café triste), des grands hôtels, des restaurants étoilés ... un emballement d'écriture qui court sur 850 pages (en un seul volume - une prouesse à comparer des Muchachas tronçonnées en trois tomes !)

Un bouillonnement d'écriture pétillante qui s'envolera aussi vite que des bulles de boisson (au choix : eau pétillante, coca ou champagne) une fois la dernière page tournée :) 

Un auteur qui me plaisait beaucoup à ses début et qui me divertit aujourd'hui ... 
Lien : http://les.lectures.de.bill...

Bonjour amis lecteurs et lectrices
Cette fois, je vais faire court tout simplement parce que j'abandonne la lecture de ce livre au bout d'un tiers lu tout de même. Et un tiers de 850 pages ça en fait des pages.
Je l'abandonne tout simplement parce que je m'ennuie à mourir avec cette lecture. Katherine Pancol, soucieuse de permettre à tout le monde de lire ce livre y compris à ceux qui n'ont pas lu les deux précédentes trilogies replante le décor pour chacun de ses personnages et dieu sait s'ils sont nombreux. Donc j'ai trouvé ce premier tiers du livre long, très long et il ne se passe rien mais surtout, surtout, je déteste ce personnage de Junior qui me donne de l'urticaire tellement il est peu crédible. Il m'énerve, il m'agace, il m'horripile ! Incompréhension totale de ma part quant au choix qu'à fait l'auteure d'intégrer ce personnage à ses romans.
Et comme la lecture doit rester un moment de plaisir, j'arrête et je passe à autre chose.
Dommage car j'avais beaucoup aimé la trilogie des muchachas.
Ces “3 baisers “ sont une grosse déception pour moi.

J'espérais plus
J'espérais mieux
J'espérais une nouvelle histoire
Une suite qui me donnerait plus d'histoires, de nouvelles histoires, de ces personnages que j'ai adoré suivre dans les 2 premières trilogies.
Mais non, ce n'est pas ce que j'ai eu.
De la déception donc et une impression de loupé en finissant cette lecture.
Parce que trop de retour en arrière
Trop de rappels qui pour ceux qui ont lu les 6 premiers livres ressemblaient plus à des coups de freins trop fréquents que des bulles éclairantes ou nostalgiques
Et puis il est vrai qu'on pourrait dire que le monde est vraiment aussi grand qu'un mouchoir de poche de poupée tellement les personnages se croisent et se retrouvent
Déception et frustration
Voilà ce qu'il me reste.
Ça et la certitude qu'on ne peut pas étirer à l'infini une histoire, une saga familiale, aussi génial et magnifique puisse t elle être
Dommage...

J'avoue, je lis rarement des sagas dès lors qu'il y a plus de trois tomes mais lorsque Muchachas est sorti je n'avais pas fait le lien avec la première trilogie. Pour autant je n'étais pas déçue de retrouver la famille Cortes! de la même manière lorsque je suis tombée sur ce roman à la bibliothèque j'étais curieuse de savoir ce qu'il pouvait advenir de tous ces personnages.

Dans Muchachas, Katerine Pancol avait apporté une touche sombre à son histoire avec Stella et son beau père Ray Valenti. Touche que l'on retrouve dans ce roman, la vie de Stella étant moins rose que celle de sa demi-soeur Joséphine. Cette dernière étant profondément optimiste au grand désespoir de sa fille Hortense qui elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et va jusqu'au bout pour réaliser ses rêves qu'elle voit en grand sans faire de bons sentiments. Comme Adrian, le conjoint de sa tante Stella, qui rêve d'indépendance et de richesse. Nous retrouvons aussi Junior, fils de l'ancien beau-père de Joséphine et de sa secrétaire, j'avoue que je n'accroche pas au personnage et à son évolution, l'autrice prend une tournure différente avec ce personnage qui pour moi va trop loin.

Mélangez tout cela ajoutez y les neveux, nièces, amis… et voilà un roman bien ficelé de 850 pages qui se lit très rapidement. La plume de l'autrice est fluide, un brin poétique. Avec sa multitude de personnages (trop?) elle peut aborder maintes sujets d'actualités, la violence conjugale, le harcèlement scolaire, la sexualité, les premiers amours, le dépassement de soi. En effet depuis Muchachas, les thèmes abordés sont plus profonds à mon sens, surtout celui de la violence conjugale et celle envers les enfants. Sans être une porte-parole, elle permet de mettre en avant ce sujet tout en abordant plusieurs points de vue.

J'ai passé un moment agréable avec ces différents personnages qui nous accompagnent au fil des années et auxquels on ne peut que s'attacher. Mais j'espère qu'après sept romans, l'autrice vient de mettre un point final à cette histoire.
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Trois baisers clôt une saga commencée à mon adolescence. Les Muchachas m'avaient déçues mais il FALLAIT que je termine, malgré pas mal d'agacement. Justement, l'emploi des majuscules à tout bout de champ, pour montrer que tel élément de la phrase est important pour le narrateur est beaucoup trop fréquent à mon goût. Étonnamment, je ne m'en suis rendue compte qu'après la moitié de ma lecture, mais après je ne voyais plus que cela. La pincée de fantaisie frôle le ridicule : le personnage de Junior tranche vraiment avec le reste, et dépasse parfois les limites du bon goût (on parle d'un enfant de 7 ans qui a des relations avec des adultes et tout le monde semble trouver ça normal, à la fois viril et mignon...). Ca n'a tellement rien à faire avec le reste que je m'attendais presque à ce qu'on se rende compte qu'en fait, c'est un extra-terrestre. le coup de Zbig, son père, Céline Dion et le plaisir solitaire sur une grue frôle le grotesque. Certains personnages qui m'énervent ont trouvé un peu plus grâce à mes yeux (Hortense et Gary par exemple), mais le fait que d'autres tout gentils devenus méchants tout à coup m'ont un peu agacée (Jérôme), de même que l'évacuation rapide d'autres personnages (Calypso). . Et pourtant, j'ai tourné les pages avec avidité, c'est qu'elle est forte Katherine Pancol pour fidéliser ses lecteurs! J'aime par exemple la fluidité du passage d'un narrateur à un autre et le rythme qui en découle. J'aime bien suivre les personnages nouveaux ou récents, comme Stella, Julie ou Camille. Bref, je suis à la fois un peu nostalgique de la fin de cette série, et soulagée que ce soit terminé!

J'ai eu plaisir à retrouver Joséphine, Hortense, Stella, faire la connaissance de Camille, Dakota et que les personnages d'Adrian et de Junior soient approfondis. Malgré tout, les 850 pages sont un peu longues.
Ces Trois baisers closent une boucle ouverte il y a plusieurs années et mais je pense que Katherine Pancol doit écrire un vrai nouveau roman. Personnellement, je suis partante pour d'autres aventures!

C'est bien parce que je voulais savoir le devenir d'Hortense que j'ai lu ce nouveau volet. J'ai trouvé trop long et des passages un déconnecté de la réalité. Mais j'adore cette jeune femme et son caractère