Lecture intéressante (même si je n'ai pas été au bout).
Il s'agit là d'un aperçu de l'histoire des mouvements "écologiques" aux États-Unis.
L'introduction de
Thierry Paquot donne le LA, mettant en exergue l'ambivalence et les retours en arrière permanents sous forme de déconstruction des lois en faveur de la sauvegarde de la nature. Phénomène conditionné par la valse des administrateurs et chefs d'états américains faisant et défaisant les avancés dans ce domaine.
Les quelques chiffres comparatifs sur les consommations françaises versus américaines donnent le ton quant au gouffre devant lequel l'humanité se trouve.
On s'engage ensuite dans une rencontre de certains penseurs de "l'écologie américains du 19e siècle.
Notamment les "transcendantaux" installés proche de la ville de Concord , dont
Thierry Paquot décrit la vie, les cheminements et combats en matière de préservation de la nature. Ralph Emerson contre le génocide amérindien et leur mise au banc de la société, se positionnant contre l'esclavage également ainsi qu'en faveur des luttes féministes.,
Margaret Fuller féministe environnementale à la fin tragique,
Henry David Thoreau "faiseur de monde" forgeant par sa réflexion le concept de désobéissance civile repris par Gandhi , Luther King...
Le chapitre deux, l'appel de la Forêt , s'inscrit un peu de la même façon, dans une description biographique de quelques pionniers de l'écologie tel que Adrew Jackson Downing, Frederk Law Olmsted,
John Muir ( que j'avais déjà rencontré dans une émission de France culture).
Mon activité du moment ne m'a pas permis de finaliser cette lecture et je pense que je prendrais le temps ultérieurement de reprendre tous ses riches apports historiques, individuels et bibliographiques des hommes, femme et mouvances portées sur la nature aux États-Unis.
En espérant que les jeunes américains aient accès à cette partie de leur histoire permettant un réveil des consciences et du péril menaçant l'humanité.
Dommage que ces voix n'est pas été portés avec plus de convictions par les gouvernements successifs depuis quelques décennies.
Çà à été également l'occasion de découvrir cette maison d'éditions Terre Urbaine " une écologie pour habiter le monde" qui semble tournée vers le combat réflexif écologiste et cet auteur prolixe dans ce domaine.
Merci Babelio pour cette Masse critique. Désolé de ne pas être allé au bout de ma mission...