Et le vent me traversa. Confessions d'un tueur.
Gérard Pardini nous fait suivre les pérégrinations d'un italien, mercenaire de ses gouvernements, dans sa vie quotidienne, ses doutes, ses plaisirs et son travail.
L'auteur nous montre que la raison d'Etat permet tout et que ce pouvoir n'est pas le fruit du hasard !
Le mercenaire d'Etat réussit ses missions pour la plus grande satisfaction des autorités qui le demandent.
On y voit, quels que soient les plaisirs du quotidien, l'impossibilité de se satisfaire dans l'obéissance aux ordres, même si la logique d'efficacité interfère pour elle-même avec des doutes.
La sécurité, retrouvée par le meurtre commandé, froid et réussi, détruit tout.
Etre décideur ou exécutant interroge inexorablement le lecteur.
Beaucoup devraient le savoir. Ce livre est éclairant à ce sujet.