Florence Pazzottu/5
4 notes
Résumé :
Alors, onzième livre de Florence Pazzottu, poursuit un dialogue têtu entre les deux versants, les deux versions du monde : l’intérieur et l’extérieur, le silence et la parole, l’impalpable et le tangible… Le réel le plus immédiat – le plus inacceptable aussi – s’y confronte à l’irréversible joie, aux épiphanies témoignant que les jeux graves du langage peuvent rendre une forme de lumière à la grisaille ordinaire. D’où. la manière dont les vers viennent se poser, s’é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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J'ai été agréablement surprise par ce recueil et cette poétesse dont je ne connaissais rien auparavant. Les expérimentations formelles, du genre texte éclaté sur la page, jeux sur les polices de caractère, poèmes sous forme de tableau, etc, m'ont au départ laissée perplexe, mais je me suis peu à peu laissée porter par l'humour, la recherche du langage et certains vers, qui m'ont bien frappée. C'était une découverte inattendue et tout à fait bienvenue.
Citations et extraits (5)
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Alors…
alors
est un suspens
élan
qu’une lenteur soutient
(enlevante douceur)
alors
est un suspens
élan
qu’une lenteur soutient
(enlevante douceur)
Alors …
alors – poèmes ?
d’où tombés ? d’où s’élèvent ? vont si vite !
font-ils formes ? fondent-ils ? (forme fonde)
des dehors-au-dedans
s’ils font abri sont seuils (d’un trait ils font espace)
et le profond va vite
alors – poèmes ?
d’où tombés ? d’où s’élèvent ? vont si vite !
font-ils formes ? fondent-ils ? (forme fonde)
des dehors-au-dedans
s’ils font abri sont seuils (d’un trait ils font espace)
et le profond va vite
alors - ce que tout poème est
un froissement du temps un espace
un énigmatique lancer
un jet qui dure
une extension de la pensée
dans la plus dense
- une trouée
un froissement du temps un espace
un énigmatique lancer
un jet qui dure
une extension de la pensée
dans la plus dense
- une trouée
(un rêve)
douceur d'ailes hissant
abeilles invisibles dans
mes cheveux prises soulèvent
stupeur mais sans heurt
d'un ciel touchant
p48
douceur d'ailes hissant
abeilles invisibles dans
mes cheveux prises soulèvent
stupeur mais sans heurt
d'un ciel touchant
p48
*un qui - de n'être plus ce nu mêlé
ce cœur confus toujours ému
qu'aucun atteint / que tout pénètre
ce cœur confus toujours ému
qu'aucun atteint / que tout pénètre
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