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EAN : 9782757871669
240 pages
Points (22/11/2018)
4.48/5   26 notes
Résumé :
Ma Douce, entrons dans le jardin abandonné,
Dans le jardin sauvage, exquis et funéraire
Où l'autrefois se plaît à rôder, solitaire
Et farouche, tel un vieux roi découronné.


Renée Vivien était brillante, amoureuse des femmes, désarmante de candeur et de perversité feinte. Elle était surtout une poétesse admirable en proie à la solitude, hantée par d'impossibles désirs. Celle qu'on surnomma " Sapho 1900 " se voyait comme une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je n'avais jamais entendu parler de Renée Vivien avant de découvrir ce recueil parmi la liste de la Masse Critique. Pourtant, j'ai immédiatement ressenti une attirance profonde pour ce livre, qui propose une sélection de ses poèmes.
Ceux-ci sont extraits des recueils de poésie suivants : Études et préludes, Cendres et poussières, Évocations, La Vénus des aveugles, A l'heure des mains jointes, Flambeaux éteints, Sillages, Dans un coin de violettes, le vent des vaisseaux, Haillons.
Tous ont été écrits en une décennie, courant de 1901 à 1910.

J'ai découvert une poésie à la fois envoutante, accessible (on en saisit assez aisément le sens), et légère. L'écriture parvient même à nous faire oublier sa forme, pourtant très rigoureusement versifiée.

La poésie de celle que l'on surnomma "Sappho 1900" est explicitement lesbienne, tant dans son inspiration formelle, la poètesse maniant parfois la strophe sapphique et ayant traduit l'oeuvre de Sappho, que dans ses thématiques. Ainsi, de nombreux textes invitent au voyage dans une Grèce fantasmée, et l'élément marin est un des motifs dominants. Mais surtout, Renée Vivien chante librement et de manière explicite les amours lesbiennes.
Son oeuvre mêle très largement l'Eros au Thanatos, et une grande mélancolie transparaît dans les poèmes.

Pour l'apprécier pleinement, il faut être sensible aux charmes de la sensualité féminine, qui exhale de ces poèmes comme les violettes que cette chère Renée aimait tant.
Quel dommage que l'oeuvre de Renée Vivien ait été oubliée dans l'histoire poétique... Donc un grand merci aux éditions Points de la faire revivre, et à Babelio pour cette magnifique découverte !
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J'ai connu Renée Vivien il y a moins de deux ans, un peu par hasard, en achetant La Dame à la louve en librairie (le livre coûtait 2€, c'était l'occasion pour moi de découvrir une poétesse). J'avais bien aimé, quoique c'était très sombre. Il y a quelques semaines, j'ai vu Poèmes choisis à la bibliothèque et je l'ai donc emprunté. C'est un recueil rassemblant des poèmes publiés entre 1901 et 1910.
Ce que j'ai apprécié, pour commencer, c'est la préface de Cécile Ladjali : si je n'ai pas compris tous les termes de linguistique poétique et ce genre de choses, j'ai tout de même trouvé l'ensemble très intéressant car il nous présente la poésie de Vivien mais aussi la femme qu'elle était, sa vie, ses amours et sa mort, ce qui permet une meilleure appréhension et une meilleure compréhension de ses écrits : en sachant ce qu'elle a vécu, on comprend le changement de ton et de sujet de ses poèmes, on comprend qu'elle passe d'une passion flamboyante à une tristesse sans fond.
C'est d'ailleurs cela que j'ai aimé dans la poésie de Renée Vivien : qu'il s'agisse d'amour, de déception, de rupture, de mort…, c'est toujours très passionné. Et qu'est-ce qu'elle savait écrire ! Certains poèmes étaient si beaux à lire que j'en avais des frissons – j'aurais voulu vous en partager au moins les titres, hélas j'ai déjà rendu le livre à la bibliothèque. Sachez que j'ai tellement aimé que je suis encore plus motivée à vider ma pile à lire : je veux acheter Poèmes choisis et lui faire une belle place dans ma bibliothèque. En revanche, il est vrai que certains de ces poèmes m'ont moins parlé que d'autres, mais c'est normal, dans un recueil, on ne peut pas tout adorer (car il n'y en a aucun que je n'ai pas aimé, juste quelques-uns pour lesquels j'ai ressenti moins de choses).
Enfin, l'ensemble étant publié dans l'ordre chronologique de leur parution, et parce que la préface m'a donné un aperçu de la vie de Vivien en amont, j'ai vraiment eu l'impression de lire une histoire. Je pense que cela ajoute à la beauté du livre et nous permet de suivre une héroïne romanesque qui serait incarnée par la poétesse, et ainsi de nous attacher à elle. C'était très appréciable.

Je pense que vous l'aurez compris, j'ai adoré ce recueil et je ne peux que vous le recommander. Avec de tels vers, vous ne pourrez que chavirer. de même, si vous ne connaissez pas Renée Vivien, surnommée à l'époque « Sappho 1900 », je vous invite vivement à découvrir cette grande poétesse.
Bonne lecture à vous.
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Merci pour cette opération Masse Critique qui me permet de découvrir, ou du moins d'approcher des oeuvres nouvelles pour moi.

Je ne connaissais que très peu de choses de la poétesse Renée Vivien, et cette anthologie de poche au Points est une parfaite entrée en matière puisqu'il regroupe de nombreux poèmes issus de plusieurs recueils parus entre 1901 et 1910.

Cette jeune femme, issue d'une famille fortunée, est décédée à 32 ans. Homosexuelle, l'ensemble de sa poésie est adressée aux femmes. Celles qu'elle a aimées, fantasmées, pleurées.

Ce vers "Et ta chair brûle avec l'ardeur froide d'un cierge" résume assez bien les frustrations que l'amour lui a jouées. Mais parfois le poème est plus lumineux, ou au contraire montre que l'âme peut s'abîmer à jamais.

Toujours est-il que la poésie de Renée Vivien se lit et se relit sans difficultés. Une oeuvre fascinante vers laquelle je reviendrai volontiers.
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Renée Vivien née Pauline Mary Tarn (1877-1909). Elle s'établit à Paris à 1899. Amoureuse des femmes, Renée Vivien recherche l'équilibre de la forme. Elle compose, sculpte le langage pour en exprimer toute la beauté, toute la richesse. Elle joue avec la lumière et le temps. Tout au long de ce recueil, on ressent ses élans, sa douleur, ses drames. Souvent, le jardin et les fleurs (surtout le lys, la rose et la violette) sont représentés dans les textes. C'est une auteure désarmante et charnel. J'aime.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique organisée par Babelio en Janvier. J'avais sélectionné cet ouvrage dans l'idée de lire pour changer, un peu de poésie.  Si en plus, l'auteur était une femme, cela rendait cette découverte encore plus réjouissante. 

Je mettais imaginé Renée Vivien comme une certaine figure du féminisme. Pionnière et rebelle du début du siècle dernier. J'ai été un peu déstabilisée quand j'ai constaté que l'on classait cet ouvrage dans la littérature lesbienne. Puis je me suis dit, pourquoi pas... on verra...

Tout d'abord je tiens à préciser  que je ne suis pas très familière avec la poésie. Les seuls textes que j'ai pu lire du genre datent  de mes années lycée, donc autant dire quelques décennies en arrière. Je ne saurais donc porter un regard critique et technique sur l'écriture de l'autrice. Je vais ainsi uniquement parler des émotions ressentis en découvrant ces vers.

Et pour tout dire, J'ai beaucoup aimé !

Les textes de Renée Vivien sont empreints d'une beauté toute romanesque. on ressent tout le long de notre lecture, ses désirs, son désarroi, sa tristesse ... 

J'ai beaucoup aimé cette poésie tournée parfois vers la nature ou pouvant se rapporter à certains mythes ou légendes occultes.

J'ai particulièrement apprécié la préface de Cécile Ladjali qui m'a permis de faire connaissance avec la Poétesse et de découvrir son histoire trop courte et décadente.

Les Poèmes sont répertoriés par période allant de 1901 à 1910. Leur tonalité est de plus en plus sombre, en miroir avec l'état d'esprit de Renée Vivien

Je remercie Babelio de m'avoir fait découvrir cette autrice et d'avoir permis de me replonger dans ce genre littéraire assez éloigné de ma zone de confort.

Pour terminer, je dirais que les poèmes de Renée Vivien sont à lire et à relire en petites touches par ci, par là, à piocher de temps en temps, au fil du temps...
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
C’est l’heure du réveil… Soulève tes paupières…
Au loin la luciole aiguise ses lumières,
Et le blême asphodèle a des souffles d’amour.
La nuit vient : hâte-toi, mon étrange compagne,
Car la lune a verdi le bleu de la montagne,
Car la nuit est à nous comme à d’autres le jour.
Je n’entends, au milieu des forêts taciturnes,
Que le bruit de ta robe et des ailes nocturnes,
Et la fleur d’aconit, aux blancs mornes et froids,
Exhale ses parfums et ses poisons intimes…
Un arbre, traversé du souffle des abîmes,
Tend vers nous ses rameaux, crochus comme des doigts.
Le bleu nocturne coule et s’épand… À cette heure,
La joie est plus ardente et l’angoisse est meilleure,
Le souvenir est beau comme un palais détruit…
Des feux follets courront le long de nos vertèbres,
Car l’âme ressuscite au profond des ténèbres,
Et l’on ne redevient soi-même que la nuit.
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ONDINE (Etudes et préludes)

Ton rire est clair, ta caresse est profonde,
Tes froids baisers aiment le mal qu'ils font ;
Tes yeux sont bleus comme un lotus sur l'onde,
Et les lys d'eau sont moins purs que ton front.

Ta forme fuit, ta démarche est fluide,
Et tes cheveux sont de légers réseaux ;
Ta voix ruisselle ainsi qu'un flot perfide ;
Tes souples bras sont pareils aux roseaux,

Aux longs roseaux des fleuves, dont l'étreinte
Enlace étouffe, étrangle savamment,
Au fond des flots, une agonie éteinte
Dans un nocturne évanouissement.
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Hymne à la lenteur

Parmi les thyms chauffés et leur bonne senteur
Et le bourdonnement d’abeilles inquiètes,
J’élève un autel d’or à la bonne Lenteur
Amie et protectrice auguste des poètes.

Elle enseigne l’oubli des heures et des jours
Et donne, avec le doux mépris de ce qui presse
Le sens oriental de ces belles amours
Dont le songe parfait naquit dans la paresse.

Daigne nous inspirer le distique touchant
Qui réveille en pleurant la mémoire dormante,
Ô Lenteur ! toi qui rends plus suave un beau chant
Mélancolique et noble et digne de l’amante ! 

 Inspire les amours, toi qui sais apaiser,
Retenir plus longtemps et rendre plus vivace
Et plus suave encore un suave baiser,
Et révèles la gloire entière de la face. 

 Nous ployons devant toi nos dociles genoux,
La contemplation nous étant chère encore…
Puisque nous t’honorons, demeure parmi nous,
Toi que nous adorons, ô Lenteur que j’adore ! 

( p. 170)
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Voici l’heure de brume où flottent les Noyées,
Comme des nénuphars aux pétales flétris.
Leurs robes ont l’ampleur des voiles déployées
Qui ne connaîtront plus la douceur des abris.

D’étranges fleurs de mer étrangement parées,
Elles ont de longs bras de pieuvres, et leur corps
Se meut selon le rythme indolent des marées ;
Les remous de la vague animent leurs yeux morts.


Semblable aux algues d’ambre et d’or, leur chevelure
Fluide se répand en délicats réseaux,
Et leur âme est pareille aux conques où murmure
L’harmonie indécise et mouvante des eaux.

Elles aiment les nuits d’agonie et d’orage
Dont l’haleine engloutit les vaisseaux, et celui
Qui va mourir les voit au profond du naufrage,
Quand le dernier rayon de lune s’est enfui.

Elles tendent leurs mains ardentes d’amoureuses,
Elles tendent leurs mains en un geste d’appel,
Et leur lit nuptial aux profondeurs heureuses
S’entr’ouvre, parfumé d’un clair parfum de sel.

Elles aiment les nuits où persistent encore
L’ivresse et la langueur du jour, les nuits d’été
Brûlantes de senteurs, d’astres et de phosphore,
Où le rêve s’enfuit vers l’âpre volupté,

Où Psappha de Lesbôs, leur pâle Souveraine,
Chante l’Aphrodita qui corrompt les baisers
Et qui mêle au désir la stupeur et la haine,
L’Aphrodita qui vint des flots inapaisés,

L’Aphrodita puissante, aux colères divines,
Dont elle apprit jadis les solennels accents,
L’insatiable amour des lèvres féminines,
Des seins nus et des corps vierges et frémissants.
(Les noyées)
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Ne dissimule pas ton sourire qui tremble,
Lève sur moi tes yeux sans trouble et sans regret,
Et nous irons cueillir la fleur qui te ressemble,
Dans le champ nébuleux qui longe la forêt,
Les mystiques chardons dédaignés du profane.

Je préfère aux langueurs ta rigide beauté.
Car l’Epouse souillée aux yeux de courtisane
Ne doit plus asservir mon être tourmenté.
Viens, très blanche à travers la brume diaphane,
Droite dans la raideur de ta virginité.

Tu ne seras jamais la fiévreuse captive
Qu’enchaîne le baiser, qu’emprisonne le lit,
Tu ne seras jamais la compagne lascive
Dont la chair se consume et dont le front pâlit.
Garde ton blanc parfum qui dédaigne le faste.

Tu ne connaîtras point les lâches abandons,
Les sanglots partagés qui font l’âme plus vaste,
Le doute et la faiblesse ardente des pardons…
Et, puisque c’est ainsi que je t’aime, ô Très Chaste !
Nous cueillerons ce soir les mystiques chardons.
(Les Chardons)
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Videos de Renée Vivien (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Renée Vivien
« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964])
« Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960])
0:00 - Jeanne Perdriel-Vaissière 1:17 - Marguerite Burnat-Provins 1:54 - Hélène Picard 4:05 - Jean Dominique 5:16 - Lucie Delarue-Mardrus 6:11 - Anna de Noailles 8:25 - Renée Vivien 9:41 - Générique
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Référence bibliographique : Alphonse Séché, Les muses françaises : anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Paris, Louis-Michaud, 1908.
Images d'illustration : Alphonse Séché, Les muses françaises : anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Paris, Louis-Michaud, 1908. Marguerite Burnat-Provins : https://christianberst.com/en/artists/marguerite-burnat-provins
Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vyncke is licensed under a CC BY-SA 3.0 Attribution-ShareAlike 3.0 license.
Site : https://www.free-stock-music.com/arthur-vyncke-uncertainty.html
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