Machines de guerre, tome 1 : Cette machine tue les fascistes

Usine Octobre Rouge (Tankograd). Février 1945.

Un bébé survitaminé vient de sortir des chaînes de montage de l'usine Octobre Rouge : le Joseph Staline 2. Un monstre ! Il est doté d'un canon de 122mm ! Un calibre qu'aucun char n'a encore jamais adopté. de surcroît, il dispose d'un blindage des plus conséquents comme nul char russe n'en a jamais bénéficié. Son papa n'est autre que l'ingénieur Sergueï Souvarov. Souvarov envoyé au goulag par Staline. Puis, sur ordre du Petit Père des Peuples, il en a été extrait pour construire des chars. Où ? A Stalingrad ! Pendant les terribles combats, les chars T-34 sortaient de l'usine de tracteurs « Barricade » pour être immédiatement envoyés au combat. Souvarov porte un soin tout particulier à son 500e char. Il fait peindre une dédicace sur la tourelle de ce colosse : « Cette machine tue les fascistes ». En unité, ce tank recevra le n° 101. Il va être engagé dans la terrible bataille de Berlin où les pertes des Soviétiques seront terribles.
Par quel miracle ce char va-t-il se retrouver en 2001 en Afghanistan ?

Critique :

Le scénariste Pécau nous invite à suivre les aventures extraordinaires d'un char Joseph Staline 2 qui parti de Russie ira combattre en Allemagne, sera présent en 1956 pour écraser les velléités de liberté des Hongrois, sera ensuite livré aux Cubains, retraversera l'océan Atlantique pour appuyer les forces du MPLA en Angola… Et terminera sa carrière dans les montagnes afghanes de Tora Bora devant l'un des repères d'un certain Oussama Ben Laden…

Les dessins sont de bonne facture. Un cahier de 7 pages achève l'ouvrage avec des données techniques, des tenues de tankistes, le JS3, son successeur, et le char Tigre allemand.

C'est un scénario intéressant, mais je n'ai pas été touché par la grâce en le lisant.

Pécau n'est plus à présenter. Auteur de Jour J et de la série fiction histoire secrète. Sur cette bd il raconte l'aventure d'un char russe qui est fabriqué en 1945 dans une usine de l'armée rouge par un ingénieur au passée douloureux. le créateur du char va diaboliser cette arme de guerre pour quel ne puisse pas être détruite. Elle va traverser les ages et les époque jusqu'à nos jour. Une histoire bien montée et intéressante pour ceux qui sont passionnés d'aventure, guerre et d'arme. Un cahier technique est fournis dans la bd et conseille de lire cette histoire. L'ensemble de l'ouvrage est d'une bonne tenu.

Cette machine ne tue pas que des fascistes mais également des êtres humains innocents. Ce fut le cas lors de la répression du printemps de Prague en 1956 ou encore des opposants au régime castriste lors de l'attaque de la baie des cochons en 1961. Il est vrai que tous les totalitarismes sont condamnables qu'ils soient d'ailleurs d'extrême gauche ou d'extrême droite.

On va suivre ce char ainsi que son créateur un peu illuminé sur différentes époques en se rendant compte du tumulte des époques. le plus gros de l'oeuvre se situera au printemps 1945 lors de la contre-attaque des bolcheviks sur l'Allemagne nazie. Il y a un déséquilibre manifeste avec les autres chapitres.

On ne s'attachera guère aux personnages mais on suivra surtout l'évolution de cette machine de guerre qui ne m'a pas particulièrement fasciné. Il y a certes un récit emprunt de l'Histoire mais également un aspect documentaire. Je retiendrais une ironie à savoir que l'ingénieur qui a mis cette arme au service de Staline avec une grande dévotion est un rescapé des goulags. Je n'aurais sans doute pas réagi de la même manière en de pareilles circonstances. Bref, les amateurs de chars seront comblés.

Cette BD nous raconte l'histoire d'un IS2, char lourd soviétique qui fut le premier à pouvoir tenir tête aux Tigre allemand.
Le scénario est bien trouvé et change de l'ordinaire. L'histoire aurait pu rester sur la période de la seconde guerre mondiale. A u lieu de ça on peut suivre le char en Hongrie, à Cuba et en Afghanistan.
L'auteur s'est inspiré d'un fait réel. En effet en 2001 lors des combats de Tora Bora les américains découvrir une carcasse de IS2. le mystère reste entier. Comment les talismans ont ils réussit a monter un char à plus de 3000 mètres d'altitude.
Une fois de plus, pour cette série, les dessins sont de qualité et le dossier historique et technique en fin d'album ludique et instructif.

Dans cette BD, nous suivons « la vie » d'un char russe, l'IS-2, des faubourgs de Berlin à la fin de la seconde guerre mondiale, en passant par les insurrections de Budapest en 1956, la révolution cubaine... et enfin l'Afghanistan en 2001. Un de ces chars, avec la phrase peinte « cette machine tue les fascistes », combat sur tous ces terrains de guerre de façon quasi charistique, impression surtout vécue par son constructeur qui lui voue un culte de puissance.
La BD est interessante surtout pour son côté réaliste au niveau des combats, du fonctionnement d'un char... la fin d'ailleurs possède une partie documentaire très intéressante sur ce char et sur les différents théâtres d'opération vus dans l'histoire.
Pour en revenir justement à l'histoire, le récit n'est pas des plus passionnant ; un seul personnage sort un peu du lot c'est le constructeur, personnage torturé et obnubilé par sa création.
Le reste du récit ne sert qu'à mettre en avant le char et on passe d'une époque à l'autre sans guère développé une quelconque histoire plus profonde.