C'est avec plaisir que j'ai lu le second roman de
Claire Pellinec, après Eclats de rire à Ouessant.
L'on y retrouve un personnage que j'avais beaucoup aimé, Véronique, qui était en recherche d'elle même dans le roman précédent.
Celui-ci peut se lire indépendamment du premier, mais les deux histoires sont belles, alors pourquoi bouder son plaisir?
Véronique qui a décidé qu'il "était temps de vivre" et embarque sur une île, en îlienne qu'elle est impossible de s'évader sur le continent, non voilà qu'elle embarque sur une île grecque, histoire de faire le point, effacer ses tourments, réfléchir au sens que va prendre sa vie, prendre les décisions qui lui permettront de tourner une nouvelle page.
L'on découvre la Grèce avec elle, petit à petit, la beauté de la nature, la vie et la personnalité des habitants de l'île, un récit tout en douceur, senteurs, couleurs,...
Pour Véronique, "la culture grecque se ressent comme une forme de lenteur, qui s'étire comme dans les pensées rêveuses de ceux qui ne veulent pas être soumis à la pression du temps".
Et c'est ce dont elle a besoin, de suspendre le temps, d'adoucir sa vie, de faire le vide.
Quoi de mieux que de vivre une parenthèse sur une île, près de la mer, cette mer qu'elle ne pourra jamais quitter, cette mer qui apaise ses souffrances et fait naître des espérances.
Au fil de ses rencontres, Véronique va se lier d'amitié, éviter les importuns, être en empathie pour Madame Philomena et sa petite fille Alicia.
Des mystères de famille à élucider, les liens familiaux à construire ou défaire, des amitiés, des mains qui se tendent.
Mais tout cela, je vous laisse le découvrir avec Véronique, qui a décidé de "se mouiller, se baigner dans le bain de la vie, arrêter de ressasser ce qui est passé et vivre le présent".
Il est plus que temps se dit elle.
Et nous aussi.
Une bien jolie parenthèse que ce voyage avec Véronique, rempli d'évasion, d'amitié et d'humanité!
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